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Commentaire de fwed

sur Confessions d'un jeune banquier


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fwed fwed 8 décembre 2010 12:59

Bonjour yvesduc,

ayant lu les mêmes ouvrages et fait le même cheminement intellectuel je me risque à vous répondre :

-le capital (vouliez vous dire le principal ?) est rayé des comptes (un coup de gomme sur les numéros et il n’existe plus, on a alors détruit de la monnaie). La quantité de numero appelée les intérêts ne sont pas détruits et sont réinjectés dans l’économie.

- la dette publique ne révèle aucunement de la création monétaire. La dette publique est un emprunt de la banque d’etat publique auprès des banques privées via les bons d’etat. Ce sont les banques privées qui gèrent la part de la création monétaire dans les crédits qu’elles délivrent. Il n’est pas anormal que les investissements publics soient soumis à de la rentabilité mais cela ne doit pas devenir un postulat de raisonnement. De toute facon chaque agent economique se doit de tout faire pour être dans le positif donc avoir un bilan rentable (plus d’entrée que de sortie). Il est primordial de comprendre que les banques privées n’ont pas à se refinancer auprès de la banque centrale publique pour créer de la monnaie supplémentaire comme les banquiers se plaisent à dire, le multiplicateur de crédit suffit amplement pour garder le mécanisme de création monétaire entre leurs mains.

- La politique des taux de la banque centrale est démocratique mais de très loin. Vous a t’on demandé d’élir les gouverneurs de la BCE ? Les taux affichés dans les banques privées ne sont sous aucun contrôle du peuple. Faire et défaire les crises avec les taux est une question mal posée, un peu trop simpliste.

- Les agences de notatoin sont privées donc aucun contrôle démocratique.


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