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Accueil du site > Culture & Loisirs > Parodie > Confessions d’un jeune banquier

Confessions d’un jeune banquier

"Il est appréciable que le peuple de cette nation ne comprenne rien au système bancaire et monétaire, car si tel était le cas, je pense que nous serions confrontés à une révolution avant demain matin."

 C. A. Lindbergh

L’autre jour, alors que j’avais encore passé l’après-midi à traîner sur le marché du chômage, j’ai décidé de me reprendre en main et de devenir auto entrepreneur. Ne me restait plus qu’à choisir une profession. Champion du monde de Formule 1 ? Non : pas envie qu’on me mette une grenouillère rouge et qu’on m’asperge de champagne. En plus, je ne rentre pas dans les voitures.
Chanteur ? Déjà essayé. Ça a eut payé (mais ça paye plus). Pas facile de choisir.
C’est à ce moment-là que je suis tombé sur l’appel de Cantona à retirer son argent des banques pour foutre la merde. J’ai réfléchi et ça m’a donné une idée… mais une idée plus constructive : et pourquoi est-ce que je ne créerais pas ma propre banque, plutôt ?
Je suis donc descendu au bistrot d’en bas pour trouver mes premiers clients. J’ai immédiatement proposé mes services à mes copains Jean-Pierre (celui qui a organisé les attentats du 11 septembre par erreur), et Momo, un peu fatigué parce qu’il fait le nadamar (le contraire du ramadan) depuis déjà trois semaines.

 Mes chers amis, je vous propose solennellement d’être les premiers clients de ma banque.
Momo a tout de suite été emballé par mon idée. Il trouvait ça cool d’être pote avec un banquier. Jean-Pierre était plus circonspect, il m’a demandé :

 Et comment qu’elle s’appelle, ta banque ?
  C’est vrai ! Il me fallait un nom de banque, un nom original, un truc international et qui ne manque pas de sel. J’ai dit :

 la Saltin’ Bank !
J’étais hyper fier de ma trouvaille. Momo avait l’air ennuyé :

-  Le problème c’est que je n’ai pas d’argent à mettre dans ta banque. C’est que ça coûte, la célébration du nadamar ! Un mois entier au bistrot, c’est pas donné.
 - Momo, t’es con ou quoi ? Je suis une banque, maintenant, si tu n’as pas d’argent, je t’en prête, hé, banane ! Il faut juste que tu ouvres un compte chez moi ! Comme ça, tu peux finir le nadamar tranquille !
 - Ah bon ?
 - Tu n’as qu’à mettre 100 € sur ton compte à ma banque et moi, si tu veux, pour t’arranger, je te prête, disons 900 €, ça t’irait ?
 - Ah oué, cool ! Et les intérêts ?
 - Ah ben oui, il y aura des intérêts, je suis une banque, merde !
Momo me regarda d’un air attendri, heureux qu’un banquier lui fasse suffisamment confiance pour lui prêter 900 €. Je passai à Jean-Pierre et lui dis :

 Et toi, mon Jipé, combien tu pourrais mettre sur ton compte pour m’aider à démarrer ?

 Ben heu, je pourrais peut-être emprunter 1000 € à maman…

 Magnifique ! Et ben moi, pour te remercier, je t’accorderais un prêt de 9000.
Là, les deux me regardèrent d’un air soupçonneux et Jean-Pierre me demanda :

 Dis-donc, où c’est que t’as trouvé 9900 € à nous prêter, toi qu’a jamais un rond.

 Putain ! Les mecs, vous comprenez rien ? Je vous dis que je suis une banque, maintenant !

 Et alors ?

 Et alors c’est très simple, si je suis une banque, quand tu me prêtes 1, moi j’ai le droit de te prêter 9. Ou 20. Ou 33, dans certains cas. Je te fais un chèque et puis c’est bon.

 Avec quel argent ? 
- Ben, le vôtre, pardi !
Jean Pierre prit un air exaspéré :

 Hé, je suis peut-être nul en maths mais comment tu peux nous filer 9900 € alors qu’on a mis que 1100 dans ta banque ? Hein ? Tu nous prends pour des caves ?

 Mais parce que je suis une banque, justement !

 Oui mais t’es une banque fauchée ! Comment tu vas nous prêter de l’argent que t’as pas, hein ?

 Oh, les nuls ! Alors vous ne savez même pas qu’une banque n’a pas besoin d’avoir de l’argent pour en prêter ? Je peux inventer de l’argent qui n’existe pas. C’est comme ça, une banque.
- Inventer de l’argent ?

 Ben oui, c’est pour ça que banquier, c’est mieux que chanteur : c’est maître !

 Tu veux dire que ce n’est pas l’Etat qui crée la monnaie ?

 Et ben non : maintenant c’est moi, mon pote ! C’est la bonne combine, les mecs, regardez : vous mettez de l’argent chez moi et hop, je le re-prête en le multipliant par 9. Après, je spécule, je joue votre thune sur les marchés financiers pendant que vous me payez des intérêts… et en plus, si je me plante, hop ! l’Etat me garantit mes pertes. C’est pas beau, la vie ?
Le silence qui suivit me fit comprendre que merde ! j’en avais trop dit : Jean-Pierre regarda Momo d’un œil avide (et Momo regarda Jean-Pierre d’un œil seulement) puis annonça :

 Mon cher Momo, je vais te donner un conseil financier : surtout n’ouvre pas de compte à la Saltin’ Bank, c’est des voleurs. Viens plutôt à la John & Peter Intl Bank, je viens juste de l’ouvrir. En plus, si tu viens chez moi, les nouveaux clients ont droit à une bière gratuite.
Et il annonça :

 Patron, une bière !
Et voilà comment je perdis mes premiers clients. C’est aussi ce jour-là que j’appris la règle N°1 du métier de banquier :
Ne jamais dire à personne comment ça marche. 
 
"Il est appréciable que le peuple de cette nation ne comprenne rien au système bancaire et monétaire, car si tel était le cas, je pense que nous serions confrontés à une révolution avant demain matin."
 C. A. Lindbergh
 
Vidéo à voir absolument, tout est là :
Lenine 
Le moyen le plus sûr de renverser un ordre social existant consiste à corrompre la monnaie.

Maurice Allais,
Prix Nobel de Sciences Économiques 1988

Par essence, la création monétaire ex nihilo que pratiquent les banques est semblable, je n’hésite pas à le dire pour que les gens comprennent bien ce qui est en jeu ici, à la fabrication de monnaie par des faux-monnayeurs, si justement réprimée par la loi. Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents.

Henry Makow
Les banquiers gouvernent le monde grâce à la dette qui correspond à l’argent créé à partir du néant. Ils ont besoin de gouverner le monde pour s’assurer qu’aucun pays ne faiblisse ou ne tente de les renverser. Aussi longtemps que les banques privées, au lieu des gouvernements, contrôleront la création de l’argent, la race humaine sera condamnée. Ces banquiers et leurs alliés ont tout acheté et tout le monde.

Mécanique de l’argent moderne,
Banque de Réserves Fédérale de Chicago.
Le processus proprement dit de la création monétaire se passe principalement dans les banques... les banquiers ont découvert qu’ils pourraient faire des prêts simplement en donnant leur promesse de payer, ou des billets de banque, à des emprunteurs. De cette façon les banques ont commencé à créer l’argent. Les dépôts de transaction sont les contreparties modernes des billets de banque. C’était une petite étape d’imprimer des billets en les créditant dans les livres comptables des dépôts des emprunteurs, que les emprunteurs alternativement pourraient « dépenser » en faisant des chèques, « imprimant de ce fait » leur propre argent.

Woodrow Wilson,
ancien président des Etats-Unis
Certains des plus grands hommes des Etats-Unis, dans le domaine du commerce et de la production, ont peur de quelque chose. Ils savent qu’il existe quelque part une puissance si organisée, si subtile, si vigilante, si cohérente, si complète, si persuasive... Qu’ils font bien, lorsqu’ils en parlent, de parler doucement.

John Kenneth Galbraith,
économiste
Le procédé par lequel les banques créent de l’argent est tellement simple que l’esprit en est dégoûté.

Graham F. Towers
gouverneur de la Banque du Canada 1934-54
Chaque fois qu’une banque fait un prêt, un nouveau crédit bancaire est créé. De l’argent tout neuf.

Napoléon Bonaparte,
Empereur Français (1769-1821)
Lorsqu’un gouvernement est dépendant des banquiers pour l’argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit. [...] L’argent n’a pas de patrie ; les financiers n’ont pas de patriotisme et n’ont pas de décence ; leur unique objectif est le gain.

David Rockefeller,
Commission Trilatérale, 1991
Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, au magazine Time, et aux autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion depuis presque quarante ans. Il aurait été pour nous impossible de développer notre projet pour le monde si nous avions été exposés aux lumières de la publicité durant ces années. Mais le monde est aujourd’hui plus sophistiqué et préparé à l’entrée dans un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l’autodétermination nationale des siècles passés.

Rothschild Brothers of London
Les quelques personnes qui comprennent le système (argent et crédits) seront soit tellement intéressés par les profits qu’il engendre, soit tellement dépendantes des faveurs qu’il conçoit, qu’il n’y aura aucune opposition au sein de cette classe. D’un autre côté, les personnes incapables d’appréhender l’immense avantage retiré du système par le capital porteront leur fardeau sans se plaindre et peut-être sans même remarquer que le système ne sert aucunement leurs intérêts

William Lyon Mackenzie King,
ex-premier ministre du Canada
Jusqu’à ce que le contrôle de l’émission de devises et de crédit soit restauré au gouvernement et reconnue comme sa responsabilité la plus flagrante et la plus sacrée, tout discours sur la souveraineté du Parlement et la démocratie est vain et futile... Une fois qu’une nation abandonne le contrôle de ses crédits, il n’importe plus qui fait ses lois... L’usure, une fois aux commandes, coule n’importe quelle nation.

Abraham Lincoln,
président des Etats-Unis, assassiné
Le gouvernement devrait créer, émettre, et faire circuler toutes les devises et tous les crédits nécessaires pour satisfaire les dépenses du gouvernement et le pouvoir d’achat des consommateurs. En adoptant ces principes, les contribuables économiseraient d’immenses sommes d’argent en intérêts. Le privilège de créer et d’émettre de la monnaie n’est pas seulement la prérogative suprême du gouvernement, mais c’est aussi sa plus grande opportunité

James A. Garfield,
président des Etats-Unis, assassiné
Celui qui contrôle le volume de la monnaie dans notre pays est maître absolu de toute l’industrie et tout le commerce... et quand vous réalisez que le système entier est très facilement contrôlé, d’une manière ou d’une autre, par une très petite élite de puissants, vous n’aurez pas besoin qu’on vous explique comment les périodes d’inflation et de déflation apparaissent.

John Adams,
père fondateur de la Constitution américaine
Toute la perplexité, la confusion, et la détresse en Amérique ne provient pas des défauts de la Constitution ou de la Confédération ni du désir d’honneur ou de vertu mais de notre ignorance profonde de la nature des devises, du crédit, et de la circulation.

Woodrow Wilson,
président des Etats-Unis 1913-1921
Je suis un homme des plus malheureux. J’ai inconsciemment ruiné mon pays. Une grande nation industrielle est contrôlée par son système de crédit. Notre système de crédit est concentré dans le privé. La croissance de notre nation, en conséquence, ainsi que toutes nos activités, sont entre les mains de quelques hommes. Nous en sommes venus à être un des gouvernements les plus mal dirigés du monde civilisé un des plus contrôlés et dominés non pas par la conviction et le vote de la majorité mais par l’opinion et la force d’un petit groupe d’hommes dominants.

Benjamin Franklin
L’incapacité pour les colons d’obtenir le pouvoir d’émettre leur propre argent à l’écart des mains de Georges III et des banquiers internationaux fut la raison PRINCIPALE de la guerre d’indépendance.

Sir Josiah Stamp,
Directeur de la Banque d’Angleterre 1928-1941

(Réputé 2e fortune d’Angleterre à cette époque)
Le système bancaire moderne fabrique de l’argent à partir de rien. Ce processus est peut-être le tour de dextérité le plus étonnant qui fut jamais inventé. La banque fut conçue dans l’iniquité et est née dans le pêché. Les banquiers possèdent la Terre. Prenez la leur, mais laissez-leur le pouvoir de créer l’argent et en un tour de mains ils créeront assez d’argent pour la racheter. Otez-leur ce pouvoir, et toutes les grandes fortunes comme la mienne disparaîtront et ce serait bénéfique car nous aurions alors un monde meilleur et plus heureux. Mais si vous voulez continuer à être les esclaves des banques et à payer le prix de votre propre esclavage laissez donc les banquiers continuer à créer l’argent et à contrôler les crédits.

Léon Tolstoï
L’argent est une nouvelle forme d’esclavage, il se distingue de l’ancienne simplement par le fait qu’il est impersonnel, il n’y a pas de relation humaine entre le maître et l’esclave

Encyclopædia Britannica, 14ème Edition
Les banques créent du crédit. C’est une erreur de croire que le crédit des banques est créé dans toute mesure par le versement d’argent aux banques. Un prêt créé par la banque constitue un ajout significatif au volume d’argent de la communauté.

Lord Acton,
Lord Chief Justice of England, 1875
Le problème récurrent au cours des siècles derniers et qui devra être réglé tôt ou tard est celui du conflit qui oppose le Peuple aux banques.

Sir Josiah Stamp,
Governor of Bank of England, 1920
Les banquiers détiennent la Terre. Si vous souhaitez rester leurs esclaves et payer le coût de votre propre esclavagisme, alors laissez les continuer à créer de l’argent.

M. Phillip A. Benson,
Président de l’association American Bankers’ Association, 8 juin 1939
Il n’existe pas de moyen plus efficace pour prendre le contrôle d’une nation que de diriger son système de crédit (monétaire).

Andrew Gause,
historien de la monnaie
Une chose à comprendre à propos de notre système de réserve fractionnaire est que tel lors d’un jeu de chaises musicales, aussi longtemps que la musique tourne, il n’y a pas de perdants.

Irving Fisher, économiste et auteur
Ainsi notre moyen national d’échange est maintenant à la merci des transactions de prêts des banques, qui prêtent, non pas de l’argent, mais des promesses de fournir de l’argent qu’elles n’ont pas.

Marriner S. Eccles,
gouverneur et président du CA de la Fed
S’il n’y avait pas de dette dans le système, il n’y aurait aucun argent.

Abraham Lincoln, Président des Etats-Unis
Le gouvernement devrait créer, émettre et favoriser la circulation des monnaies et des crédits nécessaires à la satisfaction du besoin de dépense du gouvernement et du besoin d’achat des consommateurs. L’adoption de ces principes doit permettre aux contribuables d’économiser le paiement d’un gros volume d’intérêts. L’argent cessera de gouverner et se mettra au service de l’humanité.

Rothschild
Permettez-moi d’émettre et de contrôler les ressources monétaires d’un pays et je me moque de celui qui écrit ses lois.

Charles A. Lindbergh
Le système financier est devenu la Banque centrale américaine (Federal Reserve Board). Cette banque centrale gère un système financier au moyen d’un groupe de purs profiteurs. Ce système est privé et son seul objectif consiste à réaliser les profits les plus énormes possibles en utilisant l’argent des autres. Cette loi (de la Réserve fédérale) démontre la plus grande preuve de confiance au monde. Lorsque le président signe cet acte, il légalise le gouvernement invisible par le pouvoir monétaire. Les personnes ne s’en rendent peut-être pas compte pour le moment mais le jour du jugement n’est plus qu’à quelques années, le jour du jugement de cet Acte qui représente le pire crime de tous les temps commis au nom de la loi par l’intermédiaire d’un projet de loi.
Il est appréciable que le peuple de cette nation ne comprenne rien au système bancaire et monétaire, car si tel était le cas, je pense que nous serions confrontés à une révolution avant demain matin.

American’s Bulletin
Nous avons été communisés : la production doit être régulée de manière impitoyable par rapport à la consommation ou .... la fraude du crédit bancaire au détriment du public sera révélée

Henry Ford
La jeunesse qui pourra résoudre la question monétaire fera plus pour le monde que toutes les armées de l’histoire

Louis McFadden
Nous possédons dans ce pays l’une des institutions les plus corrompues que le monde ait jamais connu. Je veux parler de la Banque centrale américaine. Cette institution a appauvri les citoyens des Etats-Unis et a presque mené notre gouvernement à la faillite. Tout ceci est dû aux pratiques frauduleuses des vautours qui contrôlent cette situation. Un super état dirigé par les banquiers et les industrialistes internationaux qui s’associent avec plaisir pour asservir le monde

Robert H. Hemphill, gestionnaire de crédits,
Fed, Atlanta, Géorgie
Si les banques créent assez d’argent synthétique, nous prospérons ; sinon, nous sombrons dans la misère. Nous sommes, définitivement, sans système monétaire permanent. Quand on a une vision complète de l’ensemble, l’absurdité tragique de notre position désespérée est presque incroyable, mais il en est ainsi.

1924 US Banker’s Association Magazine
Le capital doit assurer sa propre protection par tous les moyens possibles, grâce à la coalition et à la législation. Les dettes doivent être collectées et les hypothèques interdites le plus rapidement possible. Lorsque les personnes ordinaires perdent leurs maisons à travers le processus de la loi, elles deviennent plus dociles et peuvent plus facilement être dirigées grâce au bras fort du gouvernement représenté par les principaux acteurs financiers et par une puissance centrale due aux richesses. Ces vérités sont bien connues de nos principaux intervenants qui s’appliquent désormais à créer un impérialisme permettant de gouverner le monde. En divisant les votants grâce au système de parti politique, nous les manipulons afin qu’ils dépensent toute leur énergie pour des problèmes n’ayant aucune importance. C’est donc grâce à une action discrète que nous garantirons la pérennité de ce que nous avons si bien planifié et accompli.

Wright Patman,
membre démocrate du Congrès, 1928-1976

président du comité de la Banque et de la Monnaie 1963-1975
Je n’ai jamais vu personne ayant pu, avec logique et rationalité, justifier que le gouvernement fédéral emprunte pour utiliser son propre argent... Je pense que le temps viendra où les gens demanderont que cela soit changé. Je pense que le temps viendra dans ce pays où ils viendront nous accuser, vous, moi, et toute personne liée au Congrès, d’être resté assis sans rien faire et d’avoir permis à un système aussi stupide d’être perpétué.
 

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75 réactions à cet article    


  • Francis, agnotologue JL 7 décembre 2010 10:37

    Très bien cette présentation sous forme de saynète. Et merci pour cette anthologie des citations.

    Quand tout l’argent appartient à une oligarchie et que les Etats comme les particuliers sont amenés à emprunter, ceci revient à faire qu’ils paient de fait, une taxe sur tout ce qu’ils consomment.

    Par ailleurs, l’inflation due à la création monétaire ( les intérêts étant de la création ex nihilo), est rédhibitoire. On comprend que ces gens là craignent comme la peste l’inflation des salaires qui érodent leurs monticules d’argent patiemment et irrésistiblement constitués.

    Cette inflation absorbe toute la croissance, laquelle en retour suffit à peine à alimenter le monstre. Il en résulte un épuisement des ressources de la planète, épuisemnt bien analysé par Hervé Kempf dans son ouvrage « Comment les riches détruisent la planète ».

    « Trois ingrédients sont nécessaire pour que la société de consommation puisse poursuivre sa ronde diabolique : la publicité, qui crée le désir de consommer, le crédit, qui en donne les moyens, et l’obsolescence accélérée et programmée des produits qui en renouvelle la nécessité. Ces trois ressorts de la société de croissance sont de véritables pousse-au-crime ».(Petit traité de la décroissance sereine : Serge Latouche).

    Une citation qui illustre cette croissance : « Nous ne voyageons plus. Nous consommons de l’éloignement. » (Hervé Kempf)


    • Gabriel Gabriel 7 décembre 2010 10:45

      L’allégeance au veau d’or date depuis que l’homme ait descendu de son baobab. Tous ces financiers ne font qu’exacerber des instincts de base que sont l’avoir et le pouvoir. Nul ne pourra changer cette société basée sur le profit personnel sans commencer par se changer lui-même. Ce ne peut être qu’une somme d’individualité exponentielle, ayant acquit et comprit que la seule possibilité de vie acceptable est dans la communauté et non dans l’individualisme, qui pourrait influer de manière efficace et durable ce changement salutaire.   


      • pastori 7 décembre 2010 10:45

        superbe ! bravo.


        • ZEN ZEN 7 décembre 2010 10:54

          Excellent !
          Madoff a osé, lui !


          • Marina Mars Marina Mars 7 décembre 2010 10:59

            Bonjour excellent !


            • Imhotep Imhotep 7 décembre 2010 11:02

              C’est bien, et je suis d’accord avec le terme de Bankster, mais le raisonnement est faux. La banque prête, non de l’argent virtuel, mais de l’argent de ses clients et cet argent existe bien. Il y a une confusion entre les fonds propres qui sont largement inférieurs aux prêts accordés et la monnaie en caisse qui elle couvre bien évidemment les prêts. C’est ce qui rend dangereux pour les banques l’appel de Cantona, car les fonds propres sont insuffisants pour couvrir les prêts. Appel intéressant mais qui est à côté de la plaque. D’autres l’ont compris. Il aurait fallu créer ou trouver une banque et y déposer tout l’argent retiré, une banque différente et avec effet domino, cette banque aurait prospéré et les autres se seraient considérablement affaiblies et la régulation aurait été obligatoire pour éviter une grande déconfiture. Cette pression aurait moralisé les banques en imposant des règles draconiennes :

              pas de stock option pour les dirigeants des banques
              pas de vente à découvert
              interdiction des allers retours
              salaires fixes des traders et non au pourcentage
              salaire limité des dirigeants
              fonds (SICAV, FCP) qui achètent les obligations à l’émission et non d’occasion seule action qui rend service à l’économie,

              et pour éviter le court terme des actionnaires, pas de dividendes des grandes sociétés du CAC 40 autrement que par des actions gratuites, ce qui augmente les fonds propres, désendette les entreprises. L’exemple d’Apple est confondant. Une trésorerie gigantesque, aucune dette, aucune dépendance auprès des banques, ce qui ne l(’empêche pas de voir son cours progresser donc d’enrichir ses actionnaires mais les obligent à regarder le long terme, mais aucune distribution de bénéfice sous forme de dividende, un PDG qui gagne un dollar de salaire (mais évidemment des stock options).

              L’affaire Cantona, mieux pensé, aurait été un formidable coup de pied dans cette indécente fourmilière.

              • Morpheus Morpheus 7 décembre 2010 12:45

                L’affaire Cantona n’est pas finie, loin de là. Elle ne fait que commencer. Et vos remarques et objections seront une pierre à l’édifice.

                je réplique :

                - banque coopérative, c-a-d banque ou chaque client est aussi actionnaire et dispose d’une voix équivalente, quel que soit son investissement propre. L’investissement détermine la répartition des bénéfices, sans plus.
                - banque de dépôt, aucune relation, directe ou indirecte, avec le milieu financier (banques d’investissements)
                - pas de stock option
                - pas de prêt à découvert
                - pas de trader
                - salaires des managers élaborés par la coopérative (donc tous les clients)


              • fwed fwed 7 décembre 2010 16:12

                a imhotep

                « C’est bien, et je suis d’accord avec le terme de Bankster, mais le raisonnement est faux. La banque prête, non de l’argent virtuel, mais de l’argent de ses clients et cet argent existe bien. »

                Je vous moinsse, vous n’avez apparemment pas compris que ce sont les crédits qui font les dépôts et que ce mécanisme est prépondérant par rapport à celui des dépôts qui font les crédits. Comme l’a dit napoléon je crois « la main qui donne est au dessus de la main qui recoit ».
                Les banquiers privés ont le pouvoir de création monétaire et n’ont pas forcément besoin en théorie des dépôts pour créer de l’argent. Il n’est en théorie pas besoin d’argent existant pour créer de l’argent nouveau ex-nihilo sinon la quantité de monnaie ne pourrait pas augmenter . Affirmer le contraire revient à affirmer que l’on ne pourra jamais changer les règles pratiques du système monétaire. On laisse donc le pouvoir aux mêmes crapules.


              • sisyphe sisyphe 7 décembre 2010 16:41

                Entièrement d’accord avec le post de Morpheus : plus 1 ! 


              • Philou017 Philou017 7 décembre 2010 17:23

                iMHOTEP : "La banque prête, non de l’argent virtuel, mais de l’argent de ses clients et cet argent existe bien. Il y a une confusion entre les fonds propres qui sont largement inférieurs aux prêts accordés et la monnaie en caisse qui elle couvre bien évidemment les prêts."

                Bien sur que non.

                Quand la banque effectue un prêt, elle verse l’argent au destinataire du prêt par une écriture comptable et rien d’autre. Nul besoin d’avoir l’argent en caisse. Ensuite, l’emprunteur paye son achat pour lequel il a demandé le prêt lui aussi en général par une autre écriture comptable.

                Bien sur, il y a un peu d’argent en caisse pour les cas où on ne peut pas faire autrement.
                 
                C’est à dire que la banque a créé de l’argent à partir de rien, et va en toucher de confortables bénéfices. Les fond propres ne sont là que pour former un semblant de garantie.


              • kiouty 7 décembre 2010 11:13

                Bon, encore un qui ne comprend pas qu’un jeu d’écriture est une trace de la réalité (vraie ou fausse), mais qu’elle ne constitue pas une réalité.

                Non, il n’y a pas de création « ex-nihilo » de monnaie par les banques, sans quoi, la création de monnaie pourrait s’avérer infinie, en violant le principe de conservation qui fait que l’argent possède une valeur.

                Lisez « L’argent, mode d’emploi » de Paul Jorion au lieu des conneries de Grignon.


                • yoananda 7 décembre 2010 11:46

                  non pas de « monnaie » mais d’argent dette oui, et cet argent dette fait office de monnaie chaque fois qu’on utilise une carte bancaire plutôt que des billets pour payer. Donc en fait ca revient au même.
                  De toute manière, n’importe comment qu’on prenne le problème, les billets et les zéros sur un compte sont crées ex-nihilo, puisque ce n’est pas de l’or ou une autre matière, c’est virtuel et ce n’est plus représentatif du « réel » depuis que le monétarisme s’est imposé !
                  Ce n’était qu’une convention avant, qui n’existe plus maintenant.
                  Et c’est bien le problème aujoud’hui, il y a 10X le PIB mondial qui circule sur le marché de grès a grès dans le shadow banking et qui cherche une contreparti réele, ce qui fait monter les prix inexorablement.
                  Norme comptable ou pas, le résultat est bien la.
                  Mais en effet tout n’est pas valable non plus chez Grignon qui ne comprends pas comment les intérêts se répartissent, etc...


                • friedrich 7 décembre 2010 13:30

                  Kiouty : 

                  Non, il n’y a pas de création « ex-nihilo » de monnaie par les banques, sans quoi, la création de monnaie pourrait s’avérer infinie, en violant le principe de conservation qui fait que l’argent possède une valeur.

                  L’existante création monétaire ex-nihilo est limitée et controlée par des instances supérieures aux banques (BCE) afin de limiter l’inflation à un certain seuil. Celles-ci utilisent entre autre le « taux d’intérêt  » pour éviter que les banques puissent, comme vous le dite, créer de l’argent indéfiniment. Les banques créent donc bien de l’argent à partir du néant, mais jusqu’à une certaine limite imposée d’autorité pour éviter qu’elles «  foutent le bordel ».

                  Je ne saurais trop vous conseiller de visionner le pédagogique Grignon pour apprendre les bases de l’économie monétaire, avant de vous attaquer au Jorion, qui est bien trop difficile d’accès pour les débutants dans votre genre. Cela, à défaut de vous faire lire des conneries, vous évitera d’en dire.

                  Cordialement.

                • Morpheus Morpheus 7 décembre 2010 13:44

                  Vous confondez la création d’argent sous forme d’espèces (papier + monnaie) avec la création d’argent sous forme de (reconnaissance de) dette.

                  Pour faire simple : lorsqu’une banque voit un déposant mettre 10.000 euros sur son compte, la banque se voit dans la possibilité d’offrir des prêts pour 9x, 20x, 33x (selon le type de compte) la somme déposée.

                  Soit, pour 10.000 euros > 90.000 / 180.000 / 330.000 euros.

                  Mais il y a l’effet boule de neige, car la reconnaissance de dette vaut comme argent.

                  Si la banque prête 90.000 euros, ceux-ci vont aboutir sur le compte d’un tiers, et la banque de celui-ci (qui peut être la même ou une autre) a donc à sa disposition un nouveau dépôt sur lequel elle peut faire crédit. Et ainsi de suite ...


                • fwed fwed 7 décembre 2010 17:33

                  J’ai lu « l’argent mode d’emploi ». Il ne contient pas de mensonges ou d’erreurs mais s’attarde à noyer le poisson sur des sujets secondaires par rapport à la création monétaire par le multiplicateur de crédit.
                  Je vous conseille de lire Holbecq, vous n’avez qu’à commencer par ceci puis continuer avec cela.
                  Tchussss...


                • Marina Mars Marina Mars 7 décembre 2010 11:15

                  Je vais être franche, les vidéos Argent dette, dont j’ai déjà entendu parlé, sont compliquées, je trouve !


                  • JahRaph JahRaph 7 décembre 2010 11:15

                    Hé hé, tous les critiques de Cantona, je les attends sur cet excellent article !!

                    Mayer Amshel Rothschild
                    « Donnez-moi le pouvoir de créer la monnaie et je me moque de qui fait les lois ! ».

                    En matière de création de monnaie, ce n’est plus l’Etat Français (via la Banque de France) qui détient ce pouvoir, depuis 1973 (loi Giscard-Pompidou dite loi Rothschild). L’Europe (accords de Maastricht, BCE, traité constitutionnel de Lisbonne) a entériné tout cela à plus grande échelle.

                    L’appel à la révolution non-violente de Cantona est nécessaire, salutaire. Les masques tombent parmi nos « élites ».

                    Vous en avez assez, hein ? Vous en avez assez de cette racaille politicienne ? Et bien on va vous en débarrasser...


                    • sisyphe sisyphe 7 décembre 2010 11:45

                      Excellent. 


                      Maintenant, exigeons de l’état qu’il fasse comme l’Islande : 


                      • non666 non666 7 décembre 2010 12:32

                        On ne le repetera jamais assez : lisez les protocoles des sages de sion.

                        relisez ensuite cet article

                        Les citations de tous ces grands hommes vous sembleront de tristes reprises et le plan de bataille vous semblera bien connu : il se passe en ce moment meme.

                        Apres on peux se poser la question est ce un vrai ? un faux ? , un vrai faux, un faux vrai ?
                        On s’en fout : c’est bien ce qu’il se produit , ou pas ?


                        • Morpheus Morpheus 7 décembre 2010 12:51

                          Plutôt que les protocoles - qui sont un plagiat assez mauvais - je suggère de lire l’original (qui a l’immense avantage de ne pas stigmatiser une communauté, ce réduit le problème, car des banquiers crapuleux, il y en a dans toutes les communautés : je ne sache pas que l’avidité et le pouvoir ne séduise pas les humains, toute race ou ethnie confondue.

                          L’original s’appelle « Dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu » et est de Maurice Joly.

                          Bonne lecture. Vous y découvrirez comment les institutions républicaine (et toute institution « libérale », c-a-d dans le contexte de l’époque démocratique, peut être utilisée pour mettre en place une dictature. Ce qui s’est effectivement produit, à l’échelle mondiale.


                        • Defrance Defrance 7 décembre 2010 13:02

                          Bravo,
                           Pour ce qui me concerne, j’ai ouvert les yeux en 2006 quand est tombé MON ÉNORME PRIME DE LICENCIEMENT ABUSIF (attention énorme pour un petit fils d’ouvrier, très loin de celle du Tapie pas Pakistanais ) . Mais quand même , le BANQUIER qui’ m’avait sucé au maximum pendant mes trois ans de chômage voulait faire fructifier mes tunes si difficilement récupérées ( trois ans de prudhomme ça use) !
                           Depuis qu’il n’a plus que le minimum sur mon compte obligatoire, je ne suis plus SON CLIENT, il est MON BANQUIER !
                           Je précède Cantona d’au moins trois ans  !
                           

                           


                          • Eric la Blanche la Blanche 7 décembre 2010 13:05

                            @ imhotep
                            Non, cher ami, une banque ne prête pas « l’argent de ses clients », justement. Elle en prête bien plus qu’elle n’en a.
                            C’est pour ça que j’explique qu’elle peut le multiplier par 9 (système de réserve fractionnaire).
                            Cordialement,
                            Eric la Blanche


                            • sisyphe sisyphe 7 décembre 2010 13:19

                              Il y a un banquier infiltré sur AVox ; il s’appelle alchimie...


                            • sisyphe sisyphe 7 décembre 2010 13:50

                              Mais, cher alchimie, éclairez nous donc de vos connaissances ; expliquez nous en quoi les banques sont indispensables, sont bénéfiques pour l’économie, pour les états, pour les citoyens...


                              Expliquez nous pourquoi toutes les citations ici recensées par l’auteur ne sont que calembredaines, venant de gens ignares, et démontrez leur l’inanité de leurs propos : 
                              nous vous en serions très reconnaissants... 
                               smiley 

                            • friedrich 7 décembre 2010 13:59

                              si Jean-pierre ne vous rembourse pas les 9900 Euros, combien avez-vous perdu ??
                              J’attends la réponse du parodiateur.


                              Je me permet de répondre à la place du « parodiateur » : 0 euro
                              En revanche, la population a perdu 9900 euro sous forme d’inflation. 
                              La banque, elle, n’ a pas gagné les intérêts sensés venir avec le remboursement, tout ce qu’elle a « risqué » en gros c’est de ne pas gagner de pognon après un simple jeu d’écriture.

                            • Defrance Defrance 7 décembre 2010 14:15

                              Voyons,

                               Rien perdu puisque le contribuable réamorce la Pompe  ?

                               Et pourquoi on reamorce : tout simplement parce que le POUVOIR (politico-mafioso -financier) a aussi beaucoup a perdre !

                               


                            • sisyphe sisyphe 7 décembre 2010 14:18

                              alchimie ; soit vous jouez les couillons, soit vous en êtes un réellement ; j’hésite....


                              Vous savez pertinemment qu’il n’est pas question, ici des « services » rendus soi-disant par les banques (et qu’elles font payer, très, très, cher), mais bien de leur pouvoir de création d’argent, et de leur mainmise sur l’économie, par le biais de leurs jeux spéculatifs. 

                              Vous avez très bien compris de quoi on parle ; à savoir le plus grand scandale, la plus grande arnaque de tous les temps, réalisée au XXème siècle, et qui a consisté à retirer le pouvoir de création d’argent aux états, de privatiser les banques centrales, et le confier aux banques privées, en INTERDISANT aux états demprunter directement aux banques centrales, en les obligeant à passer par les banques privées, d’où la dette à la croissance exponentielle des états et donc des citoyens, d’où les plans drastiques imposés par le bras armé du secteur financier, le FMI, aux pays et à leurs systèmes sociaux. 

                              Vous ne pouvez pas ignorer que le système actuel fonctionne PAR et POUR les banques, dans la mécanique de privatisation des bénéfices, et de socialisation des pertes. 

                              Bref, soit vous ignorez tout ça, et vous êtes un aveugle, ou un imbécile, soit vous le savez très bien, et vous jouez au couillon, parce que vous êtes pour la poursuite de la mise à sac du monde par les banques ; soit par intérêt propre, soit par idéologie ; et, dans les deux cas, vous êtes un ENNEMI OBJECTIF des peuples, des citoyens, de la justice. 

                              Vous êtes soit un imbécile , soit un cynique ; et nuisible, de toutes façons. 

                              Je ne fais là qu’un constat objectif ; alors ; vous nous expliquez ? 

                            • sisyphe sisyphe 7 décembre 2010 14:20

                              Et, par pitié, ne revenez pas sur les « services bancaires », que pourraient tout à fait rendre, pour beaucoup moins cher, des banques nationalisées, avec les intérêts revenant aux états, donc aux citoyens. 


                              Merci. 

                            • Defrance Defrance 7 décembre 2010 14:23

                              @ Sisphise,

                               Bien vu, je me demande par contre, comment se fait il que PERSONNE ne voie l’arnaque du Correzien et de accordéoniste en 1973 ????

                               Dans une famille soudée on peut emprunter a son frère, sa sœur, ses parents, sans être forcé d’emprunter aux VOISINS qui n’attendent que cela pour vous bouffer tout cru ?


                            • sisyphe sisyphe 7 décembre 2010 14:32

                              @ alchimie 

                              et vous, vous êtes un lâche, qui essaie de détourner le sujet, pour ne pas répondre sur le fond, parce que vous n’avez aucun argument, mais que vous êtes du côté des mafias et des oppresseurs ; un imbécile et/ou un salaud nuisible. 

                            • sisyphe sisyphe 7 décembre 2010 14:37

                              Et puisque vous parlez de monnaie scripturale, parlons en : 


                              On parle de dépôt, mais, dans la pratique, l’argent déposé peut être prêté par la banque sans l’avis du déposant[ En cas de faillite les dépôts sont perdus, sous réserve de la garantie donnée par les ÉtatsCertains auteurs comme Maurice Allais, prix Nobel Français de Sciences Economiques, ont toujours déploré qu’il ne soit pas possible de faire des dépôts en banque qui ne soient pas utilisables par les banques pour leur objectifs propres[ Ces dernières n’auraient qu’une fonction de dépositaire et de garantie des paiements sur ces purs dépôts. La législation forçant l’utilisation du compte bancaire pour de nombreux paiements, notamment des salaires, les agents économiques sont transformés volens nolens en spéculateurs sans en avoir manifesté le désir. En cas de méfiance vis-à-vis des banques, les déposants peuvent se ruer sur leurs comptes pour les vider et ainsi créer une crise de liquidité qui peut s’avérer fatale. Le cas s’est produit en 2008 lorsque la banque Northern Rock a du être précipitamment nationalisée par le gouvernement britannique pour éviter une panique plus large.

                              Et donc ? 
                               smiley smiley 

                            • Morpheus Morpheus 7 décembre 2010 14:53

                              « Mais tout le monde n’est pas comme ça Sysiphe, la nature n’est pas méchante, les nombres ne sont pas méchants. »

                              Ah, ah, ah, impayable, cet alchimie smiley

                              Il en est encore à la croyance béate que l’économie, la loi du marché et le capitalisme sont « l’ordre naturel des choses », un « principe naturel »  smiley

                              Alchimie, vous allez vous entendre à merveille avec les créationnistes, votre pensée est au même niveau smiley


                            • millesime 7 décembre 2010 14:55

                              je vous plussessssss


                            • millesime 7 décembre 2010 14:56

                               c’est sisyphe bien sûr que je plussse


                            • sisyphe sisyphe 7 décembre 2010 15:11

                              Ce pauvre alchimie, totalement à court d’argument, incapable de répondre à ceux des autres, ne trouve que de minables petites vannes ad hominem pour essayer de masquer qu’il est un imbécile et/ou un salaud (ou les deux ?) au service des mafias ....


                              Et là, contrairement à vous, je ne parle pas de vous ou de votre vie (dont je n’ai rien à foutre) ; mais de vos POSITIONS idéologiques ; vous êtes un nuisible. 

                            • sisyphe sisyphe 7 décembre 2010 15:30

                              Par alchimie (xxx.xxx.xxx.216) 7 décembre 15:26

                              Oui donc Sysiphe, pour qu’il y ait monnaie scripturale il faut qu’il y ait quelqu’un « scripture », n’est-pas ?


                              Bravo, cher de la Palice ; ça, c’est de l’argument ! 

                               smiley smiley 

                              Non, finalement, je crois que vous êtes bien un idiot ; assez perdu de temps à ce triste niveau... 

                              Bonjour chez vous ! 


                            • bumpdat 7 décembre 2010 15:30

                              @ alchimie

                              votre question est totalement stupide dans le cadre d’une parodie...

                              Avant de vous prêtez cet argent la banque va bien evidemment prendre des garanties sur vos biens ou vos revenus...

                              Donc la réponse à votre question est aussi bête que la question, la banque va prendre le contrôle des biens et des ressources des pauvres JP et Momo et l’opération sera d’autant plus rentable pour la banque qui pourra réclamer des intérêts de retard et autres frais totalement indécents !


                            • sisyphe sisyphe 7 décembre 2010 15:31

                              Par alchimie (xxx.xxx.xxx.216) 7 décembre 15:26

                              Oui donc Sysiphe, pour qu’il y ait monnaie scripturale il faut qu’il y ait quelqu’un « scripture », n’est-pas ?


                              Bravo, cher de la Palice ; ça, c’est de l’argument ! 

                               smiley smiley 

                              Non, finalement, je crois que vous êtes bien un idiot ; assez perdu de temps à ce triste niveau... 

                              Bonjour chez vous ! 


                            • fwed fwed 7 décembre 2010 16:24

                              Je suis tout a fait d’accord avec la reponse de friedrich.
                              La meilleure preuve que c’est bien la bonne réponse qui dérange ? C’est alchimie qui nous dit que c’est faux parceque trop simple mais sans nous expliquez pourquoi... elle devient mauvaise la propagande...


                            • Eric la Blanche la Blanche 7 décembre 2010 17:03

                              @Alchimie
                              Normalement, vous avez perdu 9900€. Sauf qu’un banquier sait que pour un client qui ne le remboursera pas, X clients le rembourseront. Il suffit donc de l’intégrer dans les charges.
                              Quant à la parodie, si Momo et Jipé ne remboursent rien, je n’aurai rien perdu.
                              Voilà,
                              Toute parodie a ses limites, n’est-ce pas ?
                              Cordialement,
                              Eric la Blanche


                            • Defrance Defrance 7 décembre 2010 17:12

                              @ Alchimie,

                               « Pourquoi la banque saisit-elle les biens de Paul et Pierre ? Parce qu’elle a perdu 9900. »

                               Et pourquoi ne saisis on pas les biens de la Banque quand ses « opérations scabreuses » l’entrainent dans la faillite, et pire que l’on nous demande de mettre la main au portefeuille ?

                               Les deux questions s’annulent ?


                            • fwed fwed 7 décembre 2010 17:21

                              j’ai lu les manuels de 1ere ES, je n’y voit pas de rapport avec votre réponse à Friedrich où vous parlez de troc et de balot de paille... vous n’avez qu’à vous exprimez plus clairement plutôt que d’envoyer des arguments bidons. Qu’est ce que vous voulez nous faire croire ? que les banquiers privés sont caution de leurs biens personnels comme les gérants de PME ? Si la banque n’est pas remboursée c’est bien la société civile qui est perdante et non les banquiers privés.
                              De toute façon les banquiers privés n’ont qu’un seul raisonnement : privatiser les profits (donc les interêts sur les crédits) et collectiviser les pertes (par spoliation ou inflation).


                            • sisyphe sisyphe 7 décembre 2010 17:55

                              Par alchimie (xxx.xxx.xxx.216) 7 décembre 17:16

                              Et bien quand la banque fait faillite, on saisit effectivement ses biens.

                               smiley smiley 

                              comme ça a été le cas pour le renflouement ; genre une paille quelques milliers de milliards d’euros versés par les états, pour EMPECHER leurs faillites ? ... 

                               smiley 

                              Et vous n’avez pas mis la main au portefeuille pour sauver les banques, vous avez servi de caution.

                              Ah ! On va la récupérer alors, la « caution » ; bonne nouvelle ; la crise est finie, on va pouvoir reculer l’âge de la retraite, augmenter les salaires, effacer netre dette , réalimenter les régimes sociaux, puisqu’elles (les banques) ont recommencé à faire des bénéfices, n’est-ce pas, alchimie ? 

                              Sinon, vous faites quoi dans la vie, depuis votre 1ère ES ? 

                               smiley 



                            • perlseb 7 décembre 2010 18:04

                              alchimie est de très mauvaise foi. Le cursus d’enseignement général se garde soigneusement d’éduquer les élèves sur la création monétaire. Il est probable que si les programmes étaient choisis pour apprendre les choses réellement essentielles aux futurs adultes, on se méfierait de la monnaie officielle qui n’est qu’un attrape-couillon pour qui n’est pas banquier et il y aurait beaucoup de monnaies secondaires dont la gestion serait indépendante des banques (genre celles utilisées dans les SEL). Et pour répondre à votre question, un simple PC suffit pour enregistrer la valeur d’un compte et gérer de la monnaie scripturale (et si vous savez compter, vous pouvez aussi utiliser du papier et un crayon). Ceux qui gèrent les comptes dans les SEL ne se font pas rémunérés pour ce service considéré comme négligeable par rapport aux échanges réels.


                            • Defrance Defrance 7 décembre 2010 18:40

                              Mort de rire, plus on se débat pour defendre de la ... plus ça sent mauvais !

                               


                            • Guy Liguili Guy Liguili 8 décembre 2010 04:54

                              Comment peut-on perdre 9900 euros qui n’existent que sous forme de chiffres ?


                            • Gasty Gasty 7 décembre 2010 13:11

                              Oui, c’est excellent. Bravo l’auteur.


                              • friedrich 7 décembre 2010 14:05

                                Bravo Alchimie ! Vous m’avez convaincu que notre système bancaire est un bon système, loyal et juste. Merci !


                              • Defrance Defrance 7 décembre 2010 14:19

                                 Normal, a part le gardien de but, a 35 ans on doit faire autre chose ! Cantona peut tenter de faire de la Politique, il a AU MOINS DU BON SENS, le seul risque est l’accident de moto ?

                                 Un coup de Gueule de temps a autre ne peut pas faire de mal, bien au contraire !


                              • friedrich 7 décembre 2010 14:43
                                Vous m’avez mal lu, je disais simplement que Cantona est un con. relisez mes posts ... et faites attention quand vous lisez votre courrier, vous sautez des lignes

                                Je me moque de vos autres posts, seul celui-ci m’intéresse pour l’instant . Vous réduisez l’article et surtout les personnalités citées à l’incompétence (connerie) de Cantona. Ce n’est qu’une bonne vieille méthode de troll pour détourner l’attention du sujet.

                              • Defrance Defrance 7 décembre 2010 17:14

                                je disais simplement que Cantona est un con

                                Rassurez vous Ali le Chimique, on est toujours le con de quelqu’un ?


                              • friedrich 7 décembre 2010 15:04

                                Evidemment, vous vous gardez bien de critiquer Galbraith, Wilson, Allais, Towers, Lincoln, Garfield... tous cités par l’auteur. 

                                Mais c’est plus difficile que de critiquer les compétences en science économique d’un footballeur, je vous l’accorde.



                              • fwed fwed 7 décembre 2010 16:37

                                Laisse tomber alchimie, Friedrich.
                                T’as beau lui mettre des fulguropoings et des astérohaches au golgot alchimie, il ne veut pas comprendre la création monétaire.
                                Ses posts étant trop bien construit pour qu’il soit idiot, c’est donc qu’il est de mauvaise foi.


                              • Defrance Defrance 7 décembre 2010 18:47

                                Cantona, comme moi n’a jamais prétendu etre un spécialiste des sciences économiques ?

                                 Par contre il tente de mettre en exergue la perversité de certains financiers, pour ma part, je l’ai vécu, c’est donc de l’expérience, rien de plus !

                                 Il faudrait quelques centaines de Cantona pour « éveiller » ceux qui n’ont pas eu la chance d’être a même de comprendre ou qui s’endorment tous les soirs devant la boite a enconarder !

                                 La RELATION entre la perte de DEMOCRATIE et la FINANCE est directe , chaque « camp » a des objectifs diamétralement opposés !


                              • Guy Liguili Guy Liguili 8 décembre 2010 04:58

                                Certes, mais quand il était encore footballeur, Cantona courait après un ballon réel, pas un ectoplasme de ballon !
                                C’est ce que nos ancêtres appelaient lâcher la proie pour l’ombre


                              • piroliat 7 décembre 2010 14:42

                                en fait bernanke à tout compris
                                il crée de la monnaie sans limite
                                un seul échappatoire, les biens réels.


                                • millesime 7 décembre 2010 14:59

                                  les propos dont vous faites allusion pour débuter votre post ont été tenus par henri Ford me semble-t-il.. !


                                  • ELCHETORIX 7 décembre 2010 15:08

                                    excellent article , bien des citoyens devraient ouvrir les yeux pour faire bouger les lignes , ou alors nous sommes tous des banquiers , puisque l’arnaque est générale , du banquier au simple flic , en passant par les petits commerçant , sans oublier le monde de la santé et les dentistes et leurs implants fourgués à un prix d’or et façonnés dans un pays à faible valeur ajoutée !
                                    Merci pour toutes les citations que j’avais lus , en fouillant sur la toile !
                                    Pour stopper , d’être tous des banquiers ( ordures et escrocs cyniques et avides ) , il faut la jouer non perso , mais à la façon de tous pour un et un pour tous -les mousquetaires de la nation , en somme !
                                    RA .


                                    • fwed fwed 7 décembre 2010 15:57

                                      super article, j’ai bien rit, merci.
                                       
                                      Ouvrir une banque, c’est ce que je voulais faire quand j’ai compris le système monétaire.
                                      Heureusement pour l’oligarchie c’est quand même bien verrouillé.
                                      - Verrouillé par les organes de décision non élus (CECEI et commission bancaire) de délivrance des agréments.
                                      - Verouillé par l’apport de capital. Il faut déjà un minimum de 50 000 euros pour ouvrir une boite de conseil en investissement sans détention de fonds des clients. Et il faut 5 000 000 pour une banque effectuant les opérations de dépôts et de crédits comme imaginée dans cet article.

                                      En clair, ouvrir une banque c’est pas pour les gueux.


                                      • perlseb 7 décembre 2010 18:18

                                        Merci de bien préciser cela.

                                        C’est là que nos amoureux de la liberté doivent se rendre compte qu’elle est toute relative. Etre libre d’entreprendre, c’est avant tout avoir du pognon. C’est comme la libre circulation des marchandises ou des capitaux. Pour un citoyen lamda, cette liberté ne l’intéresse pas. Par contre, pour le capitaliste, elle permet d’aligner les travailleurs du monde entier sur les salaires les plus bas. Donc ces 2 belles libertés (utiles pour moins de 1% de la population) sont en fait un moyen de détruire tous les aquis sociaux, un retour à l’esclavage en somme.

                                        « La liberté, c’est l’esclavage », novlangue de Orwell, dans 1984. Personne ne peut être contre la liberté, mais il y en a certaines qui vous rendent esclaves.


                                      • fwed fwed 8 décembre 2010 12:40

                                        Exact perlseb :

                                        « La liberté c’est l’esclavage » d’orwell inspiré je pense par le « arbeit meit frei » d’auschwitz.
                                        Les deux citations ensemble nous démontrent que la seule vérité c’est que le travail (surtout dans les règles économiques dites du liberalisme) c’est de l’esclavage.
                                        Ahhhhh...la propagande novlangue et ses inversions de valeurs par la sémantique.


                                      • gnarf 7 décembre 2010 16:37
                                        Ce que vous ecrivez est absolument faux. Les banques ne creent pas d’argent et doivent emprunter l’integralite des sommes qu’elles pretent.

                                        Pour pouvoir preter 9000 euros, la banque doit :
                                        1) avoir 1000 euros en sa possession, en argent ou en titres.
                                        2) avoir emprunte les 9000 euros a une autre banque.

                                        C’est pour ca qu’il y a des crises de liquidites....quand les banques ne se pretent plus entre elles il est impossible pour vous et moi d’emprunter.

                                        L’interet de cet article c’est qu’il montre bien l’abime d’nculture economique en France. Article qui releve du fantasme et qui passe la moderation...et la quasi-totalite des lecteurs ne voit pas le probleme.

                                        Le plus grave c’est de croire que le systeme, s’il etait tel que vous le decriviez, pourrait fonctionner plus d’une semaine. C’est grotesque.

                                        • perlseb 7 décembre 2010 18:22

                                          Merci de nous expliquer comment la masse monétaire peut augmenter dans ce cas...


                                        • cmoy patou 7 décembre 2010 16:47

                                          L’argent n’as pas d’odeur dit -on et bien qu’il soit encore un tabou pour nombre de personnes ,je trouve que justement le démystifier comme l’a fait brillamment l’auteur est une bonne chose.


                                          En ces temps difficiles ou tout est remis en question ,religion, préservatif, tabac,alcool ....., Le seul péché capital qui n’est pas remis en cause eh bé c’est justement le capital ! 
                                          Bien, je vais vous demander de confesser vos péchés maintenant.

                                          Je confesse au Grand Capital tout puissant et en tout premier lieu à Sainte Laurence Parisot, liliane Bettencourt faut bien commencer par la patronne des seins pardon saintes, à saint Jean-Marie Messier, à saint Bernard Arnaud, sans oublier le grand ami Bolloré ainsi qu’ à tous les actionnaires, à saint Louis Schweitzer et à saint Antoine Sellières, ....... à vous, mes frères, que j’ai beaucoup péché, par pensée subversive, par parole démoralisatrice et par action contestataire, si j’ai oublié quelques autres saints veuillez voir ici :


                                          PS
                                          Article déjà paru dans cette rubrique que j’ai légèrement modifié conformément à l’actualité.

                                          • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 7 décembre 2010 17:07

                                            Excellent, car tellement vrai...


                                            • Defrance Defrance 7 décembre 2010 17:22

                                               Regardez donc cet article ! :

                                               Le gendarme britannique des marchés a écarté jeudi, après plus d’un an d’enquête, toute demande de poursuite contre les dirigeants de la banque Royal Bank of Scotland, renflouée par l’Etat fin 2008 après des pertes gigantesques.


                                              • Defrance Defrance 7 décembre 2010 17:24

                                                Le citoyen de base a l’huissier a sa porte illico presto, le banquier lui n’a juste qu’a reimprimer des billets de Monopoly pour continuera jouer , c’est pas beau ça ?


                                              • pastori 7 décembre 2010 17:46


                                                il y a banque et banque :
                                                la BFM par exemple, aide et soutien les associations caritatives comme « Moi sans Toit » qui ramassent le pain invendu des boulangeries pour le distribuer.

                                                • yvesduc 7 décembre 2010 20:14
                                                  J’ai plussé votre article, qui a le mérite d’aborder un tabou. Mais je vous envie car, malgré quelques années passées sur le sujet, pour ma part je ne parviens pas à y voir clair. Ni le (célèbre) documentaire « L’argent dette », ni le livre « Mais où va l’argent ? » de Marie-Louise Duboin, ni « La dette publique, une affaire rentable » de Holbecq et Derudder n’ont répondu aux questions que je me pose.

                                                  Que deviennent le capital et les intérêts une fois remboursés à la banque centrale ? Sont-ils détruits ?

                                                  Quelle part de la dette publique relève de la création monétaire et quelle part n’en relève pas ? Est-il anormal qu’une partie des investissements publics soient soumis à une obligation de rentabilité ? (les rentrées d’argent étant les impôts)

                                                  La banque centrale, et notamment sa politique des taux, est-elle sous contrôle démocratique ? Peut-elle faire et défaire les crises, avec sa politique de taux ?

                                                  Même question pour les agences de notation et leurs critères d’évaluation : sont-elles sous contrôle démocratique ?

                                                  Ma plus grande surprise dans cette histoire est peut-être que personne ne semble en mesure d’expliquer la création monétaire, de A à Z.

                                                  • fwed fwed 8 décembre 2010 12:59

                                                    Bonjour yvesduc,

                                                    ayant lu les mêmes ouvrages et fait le même cheminement intellectuel je me risque à vous répondre :

                                                    -le capital (vouliez vous dire le principal ?) est rayé des comptes (un coup de gomme sur les numéros et il n’existe plus, on a alors détruit de la monnaie). La quantité de numero appelée les intérêts ne sont pas détruits et sont réinjectés dans l’économie.

                                                    - la dette publique ne révèle aucunement de la création monétaire. La dette publique est un emprunt de la banque d’etat publique auprès des banques privées via les bons d’etat. Ce sont les banques privées qui gèrent la part de la création monétaire dans les crédits qu’elles délivrent. Il n’est pas anormal que les investissements publics soient soumis à de la rentabilité mais cela ne doit pas devenir un postulat de raisonnement. De toute facon chaque agent economique se doit de tout faire pour être dans le positif donc avoir un bilan rentable (plus d’entrée que de sortie). Il est primordial de comprendre que les banques privées n’ont pas à se refinancer auprès de la banque centrale publique pour créer de la monnaie supplémentaire comme les banquiers se plaisent à dire, le multiplicateur de crédit suffit amplement pour garder le mécanisme de création monétaire entre leurs mains.

                                                    - La politique des taux de la banque centrale est démocratique mais de très loin. Vous a t’on demandé d’élir les gouverneurs de la BCE ? Les taux affichés dans les banques privées ne sont sous aucun contrôle du peuple. Faire et défaire les crises avec les taux est une question mal posée, un peu trop simpliste.

                                                    - Les agences de notatoin sont privées donc aucun contrôle démocratique.


                                                  • DTHEV 7 décembre 2010 20:16

                                                    Ne comprenez vous pas que les règles qu’appliquent les banques comme celle que vous stipulez (prêter 9 fois plus que ce qu’elle reçoivent) sont fixés par l’état lui même !
                                                    Et vous pensez que si l’état gérer la monnaie il n’appliquerait pas les mêmes règles ...

                                                    Il est évident que toutes les dérives des banques viennent des droits inacceptables que leur donnent les états, donc le coupable est bien l’état et pas les banques.


                                                    • ChatquiChouine ChatquiChouine 7 décembre 2010 22:48

                                                      Tss, tss...c’est vous qui ne comprenez pas.

                                                      Les règles prudentielles sont fixées en Europe par le CEBS (Comitee of Euopean Banking Supervisors) qui est composé de hauts représentants des autorités bancaires de la BCE....et la BCE n’est pilotée par aucun état, pas plus que la FED n’est pilotée par l’Etat Fédéral US.

                                                      Si vous voulez vous en prendre à l’état, redonnez lui le pouvoir de battre monnaie...mais pour cela, il faut sortir de l’ UE...ce que je recommande chaudement.


                                                    • DTHEV 8 décembre 2010 13:28

                                                      Le mode de fonctionnement des banques a été instauré par les états bien avant l’Europe qui a juste appliqué au niveau européen ce que les états avaient déjà fait au niveau national.


                                                    • perlseb 9 décembre 2010 12:55

                                                      Le mode de fonctionnement des banques a été instauré par les états...

                                                      Le mode de fonctionnement des banques a été instauré par les REPRESENTANTS DE L’ETAT, eux-mêmes copieusement arrosés par les banquiers ou issus directement des milieux bancaires (comme Pompidou). Ce n’est pas parce que les représentants de l’état sont tous corrompus qu’il faut demander la suppression de l’état et de toute forme de civilisation. Simplement, il faut que ce soit le peuple qui gère les affaires directement et non des représentants forcément cupides car intéressés par le pouvoir.


                                                    • kéké02360 9 décembre 2010 12:34

                                                      Pourquoi continuer le Bank run !!!!!!

                                                      deux pages disponibles ici :

                                                      http://www.mediapart.fr/article/offert/32bea9e8352c9e40470fff1f2752266f 

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