Un sondage réalisé ces jours derniers par TNS Sofres vient le prouver. Il y a désormais une majorité de Français pour estimer que l’euro est une mauvaise chose pour le pays, ce qui n’était pas le cas lors de la dernière vague de ce sondage, il y a 3 ans.
Tous les indicateurs sont au rouge pour la monnaie unique. L’échec de l’euro est patent aux yeux d’une opinion qui ne fait que montrer une fois de plus sa grande lucidité face à des « élites » aveugles et bornées. Quand une monnaie existe depuis 5 ans et que depuis 5 ans tout va de pis en pis du point de vue de la croissance, et du pouvoir d’achat dans la zone où a cours cette monnaie, il est sain de se poser des questions...Les Français le font, contrairement à la quasi totalité de leurs dirigeants et journalistes, unis dans la même vénération d’une idéologie dépassée et en faillite.
Le thème de l’euro doit être au coeur de la campagne présidentielle qui s’annonce. Il pose en effet suffisamment de questions (celles du pouvoir d’achat, des délocalisations, du libre échange, de l’emploi,...) pour mériter de figurer au centre du débat. Nous nous y emploierons avec vous.
D’ici là, diffusez au maximum les résultats de ce sondage qui montrent que notre action est utile et que l’optimisme est de rigueur. L’intelligence et le bon sens finissent toujours par triompher des obscurantismes !
Le sondage : « PARIS (AFP) - le 26/12/06 - Une majorité de Français estime, cinq ans après l’adoption de la monnaie unique, que l’euro a été une »mauvaise chose" pour la France, la croissance, l’emploi ainsi que pour eux-mêmes, selon un sondage de l’institut TNS Sofres à paraître jeudi dans le magazine Le Pèlerin.
Selon cette enquête, 52% des Français interrogés estiment que l’euro est « une mauvaise chose » pour la France, contre 45% en décembre 2003.
De même, 51% jugent qu’il est mauvais pour la croissance économique (45% en 2003) et 53% qu’il est mauvais pour l’emploi (contre 50%).
Interrogés sur l’effet de la monnaie unique sur eux « personnellement », 57% des Français le jugent également mauvais (contre 56%).
L’euro a eu pour conséquence une aggravation de la hausse des prix, estiment par ailleurs 94% des sondés."