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Accueil du site > Actualités > Economie > L’euro, le bouc émissaire de la France

L’euro, le bouc émissaire de la France

Mauvaise année pour l’euro qui, après cinq ans de service, espère trouver un peu de réconfort auprès de nos voisins slovènes. Jusqu’à quand...

Lundi 1 janvier 2007 : lancement en grandes pompes de l’euro en Slovénie, qui devient ainsi le premier des ex-pays communistes à adopter la monnaie européenne. Rien ne semble alors gâcher l’enthousiasme des citoyens et politiciens slovènes, sentiment même que nous avons vécu il y a déjà cinq ans...

Exaspération, difficulté de conversion persistante et manque de repères, hausse des prix et par conséquent baisse du pouvoir d’achat, croissance en berne, faiblesse des exportations ! Accablé de tous les maux qui secouent actuellement notre pays, et l’Europe dans une moindre mesure, l’euro a bien perdu de son aura. Il est déjà loin le temps où son nom à lui seul évoquait dans nos esprits un grand projet européen fédérateur : finies les conversions de monnaie d’un pays à l’autre, et à un niveau macroéconomique, finies les spéculations entre monnaies européennes favorisant ainsi les échanges commerciaux intracommunautaires, et l’Europe va enfin avoir les moyens devenir l’économie la plus compétitive du monde !

Ces rêves n’ont malheureusement que peu duré. Qu’en est-il, aujourd’hui ? Attaqué de toute part, le fonctionnement même de l’euro a été remis en question par nos politiciens, notamment par Mme Royale et par notre premier ministre M. de Villepin, prônant une utilisation de l’euro à des fins politiques afin de stimuler croissance et emploi, et non plus une limitation à un contrôle de l’inflation dans la zone euro, à un peu plus de 2 % actuellement. On se souvient encore de la menace, en avril dernier, du ministre italien de l’économie d’abandonner l’euro jugé responsable des mauvaises performances économiques de son pays. Il faut dire que l’euro est le coupable idéal, les autres membres de l’UE connaissant des croissances bien supérieures à celle de la zone euro.

Il est désormais clair que les institutions financières européennes ont besoin d’être réformées (certes, après les échecs des référendums français et néerlandais, ce n’est pas gagné), notamment pour prendre en compte les revendications politiques, et donc faire en sorte qu’elles servent les économies et les citoyens européens. Il peut en effet sembler aberrant que les fluctuations de notre monnaie soient aux mains d’un seul homme, le gouverneur de la BCE, indépendant de toute autre institution démocratique européenne.

Mais l’espoir d’une solide reprise économique renaît outre-Rhin, et les Espagnols connaissent une croissance insolente ; alors, pourquoi pas nous ? Et si l’euro n’était finalement qu’un simple bouc émissaire, et que les problèmes de la France soient bien plus profonds ?


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18 réactions à cet article    


  • FG (---.---.121.3) 2 janvier 2007 13:53

    il est désormais clair que les institutions financières européennes ont besoin d’être réformées (certes, après les échecs des référendums français et néerlandais, ce n’est pas gagné) :

    Je ne comprends pas la remarque entre parenthèse : il aurait fallu voter oui et dire continuez sans rien changer ? Déjà en disant clairement non Barroso (qui a présidé la réunion des Acores avant le déclenchement de la brillante réussite de la guerre d’Irak) et sa clique ne veulent rien changer alors si on avoit dit oui smiley


    • LE CHAT LE CHAT 2 janvier 2007 15:02

      les slovènes dans un an regrettetont amérement leurs tolars qu’ils appelent mickey mouse dollars , quand ils verront la valse des étiquettes !


      • alpo47 (---.---.74.205) 2 janvier 2007 16:58

        En adhérant à l’Euro, nous avons perdu notre souveraineté économique, pour la remettre entre les mains d’un fonctionnaire, qui ne rend de comptes à personnes.

        De plus, l’augmentation des prix (fruits et légumes notamment) a été bien plus importante que les chiffres officiels. Beaucoup de négatif pour bien peu de positif.


        • FYI (---.---.100.34) 3 janvier 2007 14:51

          Fonctionnaire qui fût à la tête du Crédit Lyonnais et qui nous a laissé une belle ardoise bien salée smiley

          Merci la France de nous avoir produit de pareille bras cassé smiley C’est insencé, et on est donneur de leçon vis à vis des pays en voie de développement smiley

          On constate que jour après jour nous sommes une république bananière aussi smiley Pour info, selon l’OCDE nous sommes le 12ème pays le plus corrumpu du monde ..... punaise ça fait réfléchir tout de même smiley

          C’est pourquoi j’ai voté pour Masstrich, histoire de calmer un peu tout ça, résultat je le regrette, mais j’ai voté NON au TCE et je ne le regrette pas du tout smiley

          L’Euro n’est pas forcément un bouc-émissaire mais il a été mal introduit et donc mal mis en oeuvre smiley


        • Hesoneofus (---.---.123.167) 2 janvier 2007 17:20

          les autrichiens ont gagné du pouvoir d’achat avec l’euro. les prix ont baissé. ils s’en sont tres content. mais bon, ils sont un peu trop rigide les saxons... ils ont pas fait flamber les prix pour abuser les braves gens. qui sait, les slave aussi...


          • FYI (---.---.100.34) 3 janvier 2007 15:08

            Je ne savais pas que les autrichiens étaient considérés comme des Saxons, je pensais plutôt comme des Germains, comme nos amis Allemands smiley

            Toujours est-il qu’effectivement, en fonction des pays ça c’est plus ou moins bien passé. Histoire de culture finalement smiley

            Il est coutume de préciser qu’un Sacndinave/Germain & Saxon sont largement plus sérieux qu’un Latin (que nous sommes il paraît).

            Le Latin est généralement à la tête de pays dite bananière smiley

            Pourtant lors de l’introduction de cette « daube », que nous n’avons entendu smiley je cite : c’est un sentiment, en gros nous sommes bêtes et on appréhende mal la conversion ..... Ah les bras cassé, les bras m’en tombent smiley

            Aujourd’hui on parle « d’augmentation d’aubaine », tient le discours change, mais il est trop tard car les gens détestent cette monnaie pour ce quelle représente, càd la baisse à TOUS de notre pouvoir d’achat, hormis les oligarches, toujours les mêmes smiley

            L’Etat n’a pas joué son rôle de régulateur, malgrès nos avertissements répétés, en conséquence, je ne verserais aucune larme si l’Euro en subi les conséquences, AUCUNE.

            Pour finir voici un blog qui traite de ce sujet : http://sortirdeleuro.over-blog.com/


          • Cathie (---.---.186.136) 2 janvier 2007 19:42

            Si la politique monétaire des pays européens est désormais entre les mains de l’Europe, nos gouvernements peuvent encore, dans une certaine mesure, jouer sur la politique budgétaire pour agir sur les conditions de la croissance. Les différences de niveau de croissance entre pays européens viennent pour une certaine part de l’utilisation de cet instrument de politique économique...Même s’il est évident que les effets escomptés sont de plus en plus difficiles à maîtriser du fait de la globalisation de l’économie.


            • cdg (---.---.131.139) 2 janvier 2007 22:24

              eh oui, nos gouvernants se sont plantes et les elections approchent. Panique a bord ...

              Comme l a dit chirac lors de ses voeux, ne votons pas pour des solutions qui ont deja montres qu elles ne marchaient pas.

              Virons l UMP ! (pour mettre quoi est une autre question mais un bon coup de pied au cul s impose pour ces messieurs)


              • FYI (---.---.100.34) 3 janvier 2007 15:30

                Un sondage réalisé ces jours derniers par TNS Sofres vient le prouver. Il y a désormais une majorité de Français pour estimer que l’euro est une mauvaise chose pour le pays, ce qui n’était pas le cas lors de la dernière vague de ce sondage, il y a 3 ans.

                Tous les indicateurs sont au rouge pour la monnaie unique. L’échec de l’euro est patent aux yeux d’une opinion qui ne fait que montrer une fois de plus sa grande lucidité face à des « élites » aveugles et bornées. Quand une monnaie existe depuis 5 ans et que depuis 5 ans tout va de pis en pis du point de vue de la croissance, et du pouvoir d’achat dans la zone où a cours cette monnaie, il est sain de se poser des questions...Les Français le font, contrairement à la quasi totalité de leurs dirigeants et journalistes, unis dans la même vénération d’une idéologie dépassée et en faillite.

                Le thème de l’euro doit être au coeur de la campagne présidentielle qui s’annonce. Il pose en effet suffisamment de questions (celles du pouvoir d’achat, des délocalisations, du libre échange, de l’emploi,...) pour mériter de figurer au centre du débat. Nous nous y emploierons avec vous.

                D’ici là, diffusez au maximum les résultats de ce sondage qui montrent que notre action est utile et que l’optimisme est de rigueur. L’intelligence et le bon sens finissent toujours par triompher des obscurantismes !

                Le sondage : « PARIS (AFP) - le 26/12/06 - Une majorité de Français estime, cinq ans après l’adoption de la monnaie unique, que l’euro a été une »mauvaise chose" pour la France, la croissance, l’emploi ainsi que pour eux-mêmes, selon un sondage de l’institut TNS Sofres à paraître jeudi dans le magazine Le Pèlerin.

                Selon cette enquête, 52% des Français interrogés estiment que l’euro est « une mauvaise chose » pour la France, contre 45% en décembre 2003.

                De même, 51% jugent qu’il est mauvais pour la croissance économique (45% en 2003) et 53% qu’il est mauvais pour l’emploi (contre 50%).

                Interrogés sur l’effet de la monnaie unique sur eux « personnellement », 57% des Français le jugent également mauvais (contre 56%).

                L’euro a eu pour conséquence une aggravation de la hausse des prix, estiment par ailleurs 94% des sondés." smiley


              • Floruf (---.---.123.101) 5 janvier 2007 15:39

                ... Ce sondage n’a strictement aucune valeur dans la mesure où un français est bien incapable de dire ce que serait aujourd’hui son pouvoir d’achat, le prix de son logement, du litre de gazoil ou son emploi si nous étions resté aux Francs ! C’est vraiment des sondages de troquet,tout le monde y va de son argument sans rien y connaître ! Du bon Français 100% pur-porc !


              • Sam (---.---.247.44) 2 janvier 2007 23:46

                Il faut dire que l’euro est le coupable idéal

                D’autant qu’il fait chuter le dollar, donc à l’erreur s’ajoute la faute.


                • minijack minijack 3 janvier 2007 17:19

                  Je lis là n’importe quoi dans les commentaires ! L’auteur a raison de suspecter les jérémiades à propos de l’Euro.

                  L’euro est une « monnaie », un instrument d’échange communautaire décrété par convention, en somme un outil et rien de plus. Mais il est bien connu que les mauvais ouvriers accusent toujours leurs mauvais outils !

                  On ne peut pas critiquer un thermomètre parce qu’il indique que le malade a la fièvre. Eh bien l’euro c’est la même chose. Ce n’est pas l’euro qui est malade, c’est NOUS ! Quand je dis « nous », j’entends « le monde occidental ».

                  Nous sommes malades d’un déséquilibre des échanges parce que la politique américaine est laxiste sur le plan monétaire, et que la guerre d’Irak coûte très cher, mais pas seulement. Ca fait déjà quatre ans que, dans l’édito que je publie très irrégulièrement sur mon site (ci-dessous), je prédis un euro à 2 dollars dans la décennie. C’est inéluctable à court terme, et ça pourrait arriver demain si un pays comme l’Iran ou le Vénézuela décide de tarifer ses ventes de pétrole à la Chine en Euros plutôt qu’en dollars.

                  Car le colosse Amérique a des pieds d’argile... mais un appétit d’ogre ! Le plus gros consommateur d’énergie du monde (1/4 de la conso mondiale) n’en produit lui-même que 3%... Pô grave ! Il paie le reste en monnaie nationale, il suffit de tirer sur la planche à billet. Enfin, il suffisait... Parce que maintenant que l’Euro existe, les gens du tiers-monde se posent des questions... En fait, QUI paie ce déficit américain depuis des lustres ? Qui s’appauvrit chaque jour un peu plus en vendant ses matières premières à très bas prix, fixés à Chicago, et qui plus est en dollars ce qui n’arrange rien ?

                  Il suffirait que certains pays, pauvres mais très nombreux et riches en minerais de toutes sortes, se mettent d’accord pour constituer un cartel, comme l’ont fait les pays pétroliers dans les années 70, qui exigerait ses paiements en Euros. Un coup comme ça et l’Amérique est à genoux !

                  Bush a la trouille de ça ! (moi aussi je dois dire, parce que les secousses sismiques sont toujours mauvaises, et le tsunami économique qui suivrait serait terrrible... Nous serions obligés de prêter des sous à l’Amérique !!!) Ceci explique en grande partie son immense intérêt pour le contrôle des pays producteurs du Golfe.

                  L’Amérique ne produit plus grand chose. L’économie dite libérale (mais en fait ultra-libérale et capitaliste) a pressé le citron jusqu’à la dernière goutte, et la plupart des américains ne sont plus que de vulgaires commerçants qui font tout sous-traiter en extrême Orient. Il y a vingt ans c’était au Japon, ensuite à HongKong et en Corée, maintenant en Chine. Aujourd’hui la moitié de la Bourse de New York appartient AUX CHINOIS !!! Et le vrai pouvoir n’est pas à celui qui tient les commandes mais à celui qui peut d’un coup tout faire s’effondrer.

                  Tout ça fait que le roi-dollar ne tient plus sur aucune base économique saine ni logique. La confiance des investisseurs se porte donc sur l’Euro, qui par effet de la spéculation voit sa valeur face au dollar gonfler terriblement.

                  Mais ce n’est pas l’Euro qui est en cause, c’est bien en premier lieu la spéculation effrénée, et le dollar lentement déprécié par la politique américaine depuis au moins trente ans. La seule chose qui reste à l’Amérique est (était) de montrer ses muscles, comme Schwarzy... Mais même cela ne sera bientôt plus crédible. Heureusement qu’ils ont la NaSa. C’est quand même leur meilleure image.

                  De plus, c’est complètement idiot d’accuser notre monnaie forte d’être la cause de tous nos problèmes sociaux. Plus elle monte face au dollar et moins on paie cher notre énergie et nos importations. Que dirait-on si c’était le contraire ?

                  .


                  • thoroop (---.---.233.168) 7 janvier 2007 12:38

                    Si je comprends bien, si le prix de ma baguette de pain augmente, si ma cotisation à telle assocation est passée de 50 francs à 10 euros, alors c’est encore la faute aux Américains !!

                    Je ne sais pas ce qui vous autorise à dire qu’il y a « n’importe quoi » dans les commentaires que vous avez lus mais permettez-moi de vous dire que vous écrivez n’importe quoi également. Il y a des raisons structurelles qui font que l’euro est une mauvaise chose. A commencer par le fait que la zone euro n’est pas une zone monétaire optimale. Et que l’euro impose une politique unique en matière de taux d’intérêts, ce qui ne convient pas forcément à TOUS les pays membres. Enfin, posez-vous la question de savoir pourquoi le Danemark, la Suède et le Royaume-Uni (3 pays aux politiques économiques et sociales différentes) ont des performances supérieures à la zone euro ?


                  • (---.---.183.84) 4 janvier 2007 10:43

                    L’indépendance de la monnaie par rapport à la politique est considéré par beaucoup de chercheurs en Economie comme une bonne chose. Relancer par l’inflation (ou autre dérèglement) ne marche pas dans une économie mondiale. C’est de la poudre aux yeux qui montre une augmentation de salaire sans augmentation de pouvoir d’achat ; bien sûr ca fait plaisir à la population qui se laisse berner).

                    Faut-il abandonner l’économie mondiale ? Qui veut des téléphones portables à 5000 Francs, qui veut des écrans cathodiques, qui veut l’internet à 56k. Visiblement personne vu le succès de ces produits.


                    • Forest Ent Forest Ent 4 janvier 2007 22:50

                      « Abandonner l’économie mondiale » ?

                      Oui, bien sûr en partie. Ce n’est pas blanc ou noir. En principe, chacun veille à ses propres intérêts, et le protectionnisme et l’inflation sont des outils utiles pour cela.

                      Le protectionnisme peut être utile pour plusieurs choses. Pour préserver une activité par exemple. Je ne vois pas pourquoi nous abandonnons le secteur textile simplement parce que les ouvriers chinois ne sont pas payés. C’est leur problème.

                      Le protectionnisme peut également servir à développer une activité en « couveuse », comme les US l’ont fait pendant les 150 ans où ils ne reconnaissaient pas la « propriété intellectuelle » qu’ils essayent maintenant de refourguer partout.

                      En particulier, INTERDIRE Windows en Europe serait peut-être un peu déstabilisant au début, mais aurait vite un effet très dynamisant sur les NTIC européennes. Si l’on n’a pas les c... pour faire ce genre de coup, ce n’est pas la peine de prétendre « affronter la concurrence internationale ».

                      On est loin de l’euro ? Pas tellement. C’est la même logique. Il est aujourd’hui au service des agents des rentiers et établissements financiers internationaux, pas au service de l’industrie et de l’économie européennes. La dévaluation compétitive nous a bien servi dans le passé.

                      Le monétaire indépendant du politique ? Vieux fantasme de « gouvernement des sages ». Tout est politique. Là, on a juste des politiques impuissants.

                      L’euro est un échec parec qu’il n’est que l’euro, et qu’il n’y a pas de politique économique derrière.


                    • Internaute (---.---.126.232) 5 janvier 2007 10:31

                      Bravo Mr. Ent. Au moins vous ne vous laissez pas impressioner par les clichés à la mode. Je ne partage cependant pas votre opinion sur l’Euro. Peut-être que se création n’était pas souhaitable, le SME étant suffisant, mais maintenant qu’il est là c’est un instrument plutôt utile. L’avantage d’une BCE indépendante est que les Etats ne peuvent plus jouer sur la masse monétaire, c’est à dire payer leurs contrats avec de la monnaie de singe. Comme d’habitude on mélange trop souvent le commerce international avec les affaires intérieures. Si l’on dévaluait la monnaie, la principale raison en était que les caisses de l’Etat étant vides, on trouvait là un moyen simple de multiplier les petits pains. Bien sûr, pour nous faire avaler la pilulle, les médias nous on dit que cela favorisait nos exportations. Mais l’un ne compense pas l’autre, on a oublié de nous le dire.

                      L’Euro n’est pas intrinsèquement une source d’inflation. Les petites sommes on trés fortement monté parceque intuitivement, lorsqu’on passe de 0,40 à 0,48 on reste dans des quantités négligeables à l’oeil bien qu’on ait augmenté de 20%.

                      En somme, l’Euro a bon dos. Les politiques économiques qui s’appuient sur la dévaluation sont foncièrement mauvaises même si celle-ci permet d’améliorer temporairement les choses. La dévaluation dévalorise le travail des gens. Elle consiste à dire - on a signé à 10.000 mais au bout du compte je vous paye 8.000.

                      Le vrai problème est que l’Euro n’a pas empêché le déficit budgétaire car celui-ci ne dépend pas de la monnaie mais des politiques flatteurs qui promettent ce qu’ils ne peuvent pas payer et des députés félons qui votent n’importe quoi. La parade qu’ont trouvé les gouvernements a été l’endettement.

                      Il faut inventer un mécanisme, complémentaire à l’Euro, qui empêche tout déficit budgétaire. Si on a pas l’argent, on ne fait pas.


                    • Forest Ent Forest Ent 5 janvier 2007 15:01

                      Vous considérez que le déficit budgétaire et l’inflation sont toujours de mauvaises choses. Ce n’est pas si simple. En macro, tout est question de timing. Ce sont de mauvaises choses en procyclique, mais elles peuvent avoir leur utilité en contracyclique. Il n’y a pas de vérité absolue à ce que doivent être les taux d’intérêt.

                      Plus généralement, le refus de s’endetter est un comportement de riche et vieux. La dette de l’Etat devait, si elle est utile, être l’investissement des générations futures.


                    • alertine (---.---.46.26) 2 février 2007 05:03

                      l’euro la monnaie de la precarite depuis que cette monnaie es en fonction en 2001 la france est dans la precrite , la pauvrete et l’endettement de la france

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