Si j’ai bien compris RD, sa comparaison physiologique n’est pas raison, mais métaphore, qu’il ne faut pas pousser trop loin.
Il rejoint certaines idées de M. Allais et E.Todd, très critiques vis à vis d’une mondialisation à tout-va, qui fait le jeu des multinationales et de l’extension du modèle anglo-saxon, dont on a compris où il nous mène...
Son discours n’est pas régressif, mais vise à inventer de nouvelles synthèses, de nouvelles recompositions européennes, sur la base de souverainetés rétablies pour l’essentiel.Comme il le dit :
"Comment
trouver le point d’équilibre entre deux excès : fermeture crispée des
frontières, porteuse de conflits assurés et de régression économique ou
ouverture sans frein et sans limites réglées des échanges, qui
déstructure les nations et fait le jeu des forces dissolvantes et
déstructurantes du marché, qui brise les solidarités et attise les
compétitions sans fin ? Sommes-nous
actuellement à un point où l’échec politique de l’aventure européenne,
en panne de projets, ne peut plus être, vu le nombre de membres et les
influences idéologiques, qu’une vaste zône de libre-échange..."
Sa pensée n’est pas ré-actionnaire, mais prospective, anticipant les fractures qui se font sous nos yeux et les nouvelles ambitions de l’Allemagne qui songe à un nouveau Zollverein, en laissant tomber le club Med