bonjour jean paul
un excellent résumé, nous faisons avec ce qui nous arrive à la conscience qui ne sont pas indépendant des limites de notre langage qu’il soit sémantique ou mathématique, il y a longtemps que j’ai abandonné l’utilisation du mot vérité qui est toujours une source de confusion, avec ceux qui en attendent un absolue, je parle donc d’exactitude, en attendant qu’un jour nous puissions construire un néologisme qui cible bien l’évanescence de toutes nos constructions.
je dis souvent, et c’est aussi ce que tu expliques, que nous devons décrire notre monde observable et son univers avec un langage qui c’est élaboré pour l’essentiel dans des périodes ou la vérité absolue pouvait être écrite avec ce langage , nous en vivons toujours la réalité.
les mots fondent et castrent à la fois, comme le langage mathématique, et ce dont nous ne prenons pas conscience, et que nous ne créons rien (au sens absolue attaché à la création dont il est extrait) que la Nature n’autorise.
je dis souvent qu’il faut accepter notre méconnaissance car c’est d’elle dont nous nous nourrissons, la réalité de nos innovations ne sont durables qu’à l’égal du temps de leur disparition.
tous ce qui existe à une raison d’être et tous ce que nous pensons et en potentialité d’être.
nous nous pensons que notre imaginaire ce doit toujours être conforme aux langages qui le définit, alors qu’il n’est qu’un petit moyen insuffisant au regard de la méconnaissance et de nos potentialités psychiques du contrôle de notre corps par « l’esprit ».
pour illustrer cette méconnaissance je donne toujours l’exemple du puzzle.
Par analogie, notre monde ressemblerait à un puzzle en expansion où chaque pièce se renouvelle, se multiplie, varie de forme, de couleur, de place, et modèlerait une image sans cesse changeante. Un puzzle que nous n’avons aucune chance de lire dans son ensemble par notre seul regard, et même si nous nous situions dans une position hypothétique d’observateur, nous ne pourrions observer et comprendre que le passé, car le temps de décoder ce que nous observons, l’image que nous définissons n’existe plus. Si bien que l’étroitesse de notre regard ne nous permet d’exister que par défaut tout en étant partie intégrante du monde objectif. Monde objectif que nous devons percevoir par nos sens, et c’est cet apparent paradoxe qui a certainement donné naissance à la récurrente querelle des matérialistes et des spiritualistes.
également je dis souvent que si nous pouvions mettre de la matière biologique dans un cyclotron au bout nous n’aurions que des photos de nous au travers de toutes les "particules qui nous composent. serions nous mort ou vivant comme dans le paradoxe de schrödinger.
alors si de la foi en un dieu en est sorti un langage pour définir le monde observable de l’époque, peut-être que du monde imaginaire de la physique quantique nous construirons d’autres mots des langage pour accroitre le discernement.
cordialement.
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