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Commentaire de wesson

sur Médiator : dès 1994, les médecins étaient informés du fait que c'était une amphétamine


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wesson wesson 20 décembre 2010 12:49

Bonjour l’auteur,
je me permet de reproduire in extenso l’introduction en forme de résumé du docteur Marc Girard, et franchement concernant le sujet, je ne pense pas qu’un autre en parle mieux que cela, et avec une vue aussi globale :

"
Probablement maximaliste, l’estimation officielle récente de 460 décès dus à Médiator correspond à un total moyen de 20 cas fatals par an pour un médicament disponible sur le marché français de 1976 à 2009. C’est très peu, et il est hautement probable qu’un médicament aussi courant que l’aspirine fasse bien pire chaque année – pour ne point parler du supervaccin contre la grippe porcine (ou de nos amies les statines – parmi bien d’autres). Dès lors, une question vient immédiatement à l’esprit : pourquoi cette tempête dans un verre d’eau (toutes choses égales par ailleurs), à qui peut profiter l’exagération et la médiatisation de ce microscandale ?

Il s’avère que chimiquement – et commercialement – Médiator est très proche de deux coupe-faim du même fabricant (Groupe Servier), Pondéral et Isoméride, et qui – eux – ont été administrés à des dizaines de millions de patients : en suivant le même type d’estimation « à la louche », on pourrait cette fois évaluer à plusieurs millions de par le monde le nombre de patients affectés par des troubles cardio-vasculaires… Il s’avère cependant qu’il a fallu des dizaines d’années pour qu’on commence, en France, à admettre la réalité de complications aussi graves et fréquentes, alors qu’elles avaient été répétitivement décrites dans la littérature internationale bien avant. Il s’avère enfin que lorsque ces complications de Pondéral et d’Isoméride ont été connues, l’administration française – à l’ébahissement du monde pharmaceutique – a pris des mesures tendant à privilégier ces médicaments au détriment d’autres coupe-faim qui, pourtant, étaient exempts d’une toxicité aussi terrible.

Personne n’avait encore eu l’idée de reprendre l’histoire depuis le tout début (c.-à-d. depuis 1963) : on se rend compte qu’elle n’est pas du tout comme nous le racontent aujourd’hui les médias, et on comprend que bon nombre des résistants de la dernière heure à Médiator ont tout intérêt à dissimuler leur passé de longue collaboration avec Pondéral ou Isoméride. C’est un peu long et intriqué, mais ça se lit comme un roman…

Et si l’on se demande, à la fin, ce qui a pu se passer pour qu’un laboratoire justifiant une telle corruption de l’administration sanitaire française et de ses meilleurs-experts devienne, 15 ans après, l’objet d’une telle unanimité dans l’opprobre, on se dit qu’il est probablement temps de penser à la succession du deuxième groupe pharmaceutique français alors que son fondateur atteint l’âge respectable de 88 ans : et que si en affaiblissant ce groupe par une histoire invraisemblablement médiatisée, on parvient à en faciliter la transmission à devinez-qui tout en se refaisant une virginité, c’est vraiment qu’il y a un Bon Dieu.

Et l’on est obligé de conclure qu’on a vraiment de la chance de vivre dans un pays où les experts sont crédibles, où les journalistes vérifient leurs sources et où les politiques s’occupent de l’essentiel.

« 

j’invite le lecteur qui souhaite réellement s’informer d’aller sur le site du docteur Girard plutôt que de lire vos aneries sous la forme »c’est pas moi j’étais pas au courant" et que l’on entends partout d’ailleurs


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