Dans un communiqué daté du 26/11/2009, l'Assapas (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) décidait de retirer son AMM (autorisation de mise sur le marché) au Médiator (benfluorex), des laboratoires Servier, ainsi qu'à tous les médicaments contenant du benfluorex (les génériques du Médiator) (1). Cette suspension était consécutive à la survenue de cas d'hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) et de valvulopathies graves pouvant évoluer vers l'insuffisance cardiaque. Cette suspension d'AMM faisait suite à une première restriction d'AMM en 2005 époque à laquelle était imposée un renforcement de l'information sur les effets secondaires neuro-psychiatriques du Mediator, et en 2007, l'AMM du Médiator se voyait amputée de l'indication »hypertriglycéridémie »(NDLR : augmentation de la concentration d'un certain type de graisses dans le sang). Ne restait à l'époque que l'indication »patients diabétiques en surcharge pondérale, en complément d'un régime adapté."
Or, cette indication restante était plus que contestable et ce fait était parfaitement connu des médecins dès octobre 1994. Examinons les faits :
En octobre 1994 un document circulaire intitulé »prescription médicamenteuse et toxicomanie / Guide pratique en médecine ambulatoire »était adressé aux médecins français. (cf photocopies du document en fin d'article, si le système d'adjonction d'image d'agoravox veut bien fonctionner pour une fois !)
Cet opuscule était une réalisation collective, signée par :
1°) l'association nationale »généralistes et toxicomanies (Dr Fhima (69), Dr Jourdain(69), Dr Afchain (93) Dr Binder (17) Dr Polomeni (95) Dr Polomeni (95) et Dr Mucchielli (06)
2°) Le centre d'évaluation et d'information sur la pharmacodépendance de Grenoble (Dr Mallaret et Dr Daniel)
3°) Le service d'inspection régionale de la Pharmacie- direction régionale des affaires sanitaires et sociales Rhône-Alppes (Mme Valençon)
4°)Le Service Toxicomanie de la DirectionDépartementale des affaires sanitaires et sociales de Savoie (Dr Legrand)
5°) Le réseau VIH Savoie REVIH 73 (Dr Rogeaux)
6°) Le réseau Santé -Toxicomanies_Savoie (Dr Vignoulle)
Le deuxième chapitre de cette publication,de la page 5 à la page 9 était intitulé »présentation des spécialités dont l'usage peut être détourné ».
Un sous-chapitre, appelé »médicaments apparentés à l'amphétamine »contenait la phrase suivante :»stimulants, souvent déviés en association à l'alcool, l'héroine ou la morphine : Dinintel, Fenproporex, Ordinator, Préfamone, Ténuate-Dospan, mais aussi Anorex, Incital, MEDIATOR, Modératan, Orténal.
Le risque paraît plus faible pour Pondéral Retard et Isoméride, mais une vigilance doit être maintenue. »(fin de citation).
En résumé, cette liste contenait tous les »coupe faim », anorexigènes amphétaminiques répertoriés et défavorablement (2) connus comme tels, et le Médiator s'y trouvait en bonne place et était considéré comme plus à risque que l'Isoméride, autre produit phare du laboratoire Servier, (dont l'interdiction pour effets indésirables cardiologiques fut obtenue en 1997) (3)
Donc, nous pouvons constater que dès 1994, la classe pharmacologique réelle du Mediator était parfaitement connue : celle d'un anorexigène amphértaminique et nullement celle d'un antidiabétique. Certes, le laboratoire Servier aurait pu tenter de faire valoir que l'un n'empêche pas l'autre, et aurait pu prétendre que la molécule de benfluorex puisse à la fois être anti-diabétique et anorexigène. Encore aurait-il fallu préalablement qu'il admette publiquement les faits présentés par le guide pratique sus-mentionné.
Mais examinons cette hypothèse, selon laquelle une amphétamine pourrait être aussi un antidiabétique. Est-elle plausible d'un point de vue scientifique ?
Pour éclaircir ce point, il faut tout d'abord préciser qu'il y a deux types principaux de diabète (augmentation pathologique du taux de glucose dans le sang) :
- le diabète de type 1, du à une insuffisance profonde de fonctionnement du pancréas endocrine, qui ne sécrète plus suffisamment d'insuline, hormone qui permet au glucose (le principal sucre utilisé par l'organisme) d'entrer dans les cellules. Ce diabète de type 1 se traite par des injections d'insuline à vie, et n'a pas de rapport avec le sujet qui nous concerne.
- le diabète de type 2, survenant le plus souvent chez l'adulte en surcharge pondérale, chez lequel l'insuline est sécrétée normalement, mais ne parvient plus à faire rentrer de glucose dans des cellules déjà surchargées, par des mécanismes qu'il serait trop long d'expliquer ici. Cette deuxième variété de diabète, qui est celle qui nous intéresse, se traite par un régime, l'exercice physique, si possible, et éventuellement par des médicaments en cas d'échec des deux premières mesures.
Le traitement du diabète de type 2 sert essentiellement à prévenir les graves complications vasculaires qui en résultent : atteinte athéromateuse des gros vaisseaux, entrainant insuffisance coronarienne, accidents vasculaires cértébraux et artérite des membres inférieurs, et microangiopathie diabétique pouvant entraîner cécité, insuffisance rénale et autres complications.
Le traitement du diabète de type 2 doit obligatoirement être associé à celui des autres facteurs de risque vasculaire, dont il est l'un des principaux.
Pour mieux faire comprendre au lecteur ce qu'est un facteur de risque vasculaire, il est tentant d"établir une comparaison avec la sécurité routière, dans un but de clarté :
Quelqu'un en bonne santé qui roule à 130 km/h sur l'autoroute, avec une vue correcte, sans avoir bu ni pris de drogue, en ayant bien dormi la nuit précédente, et dans un véhicule dont les réparations exigées par le contrôle technique sont bien faites, a fort peu de chances d'avoir un accident. Par contre, quelqu'un qui prend un traitement tranquillisant, qui a oublié ses lunettes, qui a fait la fête toute la nuit, roule avec 2 g d'alcoolémie, roule à 180 km/h, a fumé 4 pétards avant de prendre le volant d'une voiture dont le contrôle technique n'a pas été fait depuis longtemps, et dont les pneus n'ont pas été gonflés depuis trois ans, eh bien ce conducteur à une probabilité extrêmement élevée d'avoir un accident. On voit donc qu'il existe des facteurs de risque d'accidentologie routière : le mauvais état général et visuel du conducteur, l'alcool, les drogues, la vitesse, la fatigue, le mauvais état du véhicule. Ces facteurs ne s'additionnent pas entre eux, ils se multiplient !
De la même façon, en matière de maladies cardio-vasculaires, nous avons quatre facteurs de risque majeurs : le diabète, le tabagisme, l'hypercholestérolémie, l'hypertension artérielle, et d'autre facteurs non négligeables : l'obésité, en particulier abdominale, la sédentarité, les antécédents familiaux, entre autres.
Quelqu'un qui ne présente aucun des facteurs de risque sus-mentionnés n'a que très peu de probabilité d'avoir un jour un accident cardio-vasculaire. Quelqu'un qui cumule tous ces facteurs a, au contraire, une probabilité très élevée de faire un infarctus, un accident vasculaire cérébral ou autres complications vasculaires dans les années qui viennent !
Le principe de base de la prévention des maladies cardio-vasculaires, qui sont l'une des principales causes de mortalité prématurée en France, est donc d'agir simultanément sur tous ces facteurs de risque. Mais un être humain est quelque chose de bien plus compliqué que la sécurité routière. Il existe des cas dans lesquels l'action favorable sur un facteur de risque peut entraîner une action défavorable sur un autre. Cela implique évidemment que, pour faire de la bonne médecine préventive, le traitement de l'un de ses facteurs de risques ne doit pas aggraver les autres : imaginons par exemple qu'un traitement pour l'hypertension ait pour effet secondaire chez certains patients d'augmenter le taux de cholesterol dans le sang, cela imposerait l'interruption de ce traitement anti-hypertenseur chez les patients en question..
Ceci n'est pas une idée seulement théorique : un antidiabétique, l'Avandia (rosiglitazone), faisait bel et bien baisser le taux de sucre dans le sang, mais faisait prendre pas mal de poids aux malades qui le prenaient, donc améliorait un facteur de risque tout en aggravant un autre. (4).Personnellement, je n'en avais jamais prescrit à cause de cet effet secondaire, et bien m'en a pris, car, comme c'était hautement prévisible à la lecture de sa notice dès la commercialisation, la surveillance de ce produit par la pharmacovigilance a fini par démontrer qu'il augmentait fortement le risque d'affections cardiaques, il a donc été retiré du marché ! (5)
« Primum non nocere »est un des principes de bases de la médecine. Comme disait Hippocrate :»« Avoir, dans les maladies, deux choses en vue : être utile ou du moins ne pas nuire »(« ἀσκέειν, περὶ τὰ νουσήματα, δύο, ὠφελέειν, ἢ μὴ βλάπτειν »).
Appliquons ce raisonnement médical de simple bon sens au Médiator.
Tout le corps médical, comme nous l'avons vu plus haut, était averti dès 1994 du fait qu'il s'agissait d'une amphétamine. Or, quels sont les effets secondaires cardio-vasculaires bien connus et bien établis, constants et communs de toutes les amphétamines ? Ces effets secondaires sont décrits ici (6) :»L’administration d’amphétamines expose à des risques somatiques comme psychiques. Au plan somatique, les amphétamines accélèrent le rythme cardiaque, d’où hypertension artérielle avec risque d’hémorragies (cerveau, poumon), et troubles du rythme. De plus, elles ont une action vasoconstrictrice (NDLR : réduction du calibre des vaisseaux sanguins) qui aggrave encore l’hypertension.". Un cas célèbre d'intoxication amphétaminique fut celui du décès subit du cycliste Tom Simpson, au tour de France 1967.
On comprend donc que les effets délétères cardio-vasculaires des amphétamines, ensemble de molécules à auquel appartient le Médiator, excèdent très largement, et de loin, le bénéfice qui pourrait être induit par une hypothétique diminution de la glycémie.
Quel aurait d'ailleurs pu être le mécanisme de la discutable diminution de la glycémie alléguée par le laboratoire Servier, et qui prétendument aurait justifié la commercialisation et le remboursement par la sécurité sociale du Médiator ? C'est très simple : les amphétamines ont pour caractéristique commune de couper l'appétit. Les diabétiques de type 2 étant généralement trop gros, la diminution des apports alimentaires causée par la prise de Médiator devait avoir une petite action statistique sur le taux de glycémie, avec diminution légère de celui-ci dans les premiers mois du »traitement »(l'effet anorexigène diminue ensuite).
Par conséquent, la connaissance, largement diffusée, du caractère amphétaminique du Médiator aurait du suffire à le discréditer dès 1994 en tant qu'antidiabétique. Les autorités de santé auraient du non seulement le dérembourser dès cette époque, mais également le retirer du marché. Il est impossible d'imaginer que le laboratoire Servier n'ait pas été averti de l'existence du document diffusé en 1994. Il a continué malgré cela à le faire présenter comme anti-diabétique par ses visiteuses médicales (Celles-ci avaient d'ailleurs bien »appris la leçon »puisqu'elles niaient, en utilisant des pseudo-arguments chimiques qu'elles semblaient connaître par coeur, la nature amphétaminique du produit lorsqu'on leur objectait ce document).
Il est inconcevable que les »experts »chargés de l'AMM et du remboursement des médicaments, n'aient pas été capables de tenir le raisonnement médical simple exposé plus haut, raisonnement à la portée de tout médecin généraliste de base.
Un dernier point, non documenté malheureusement, au sujet du Médiator. En 1983-1984, lorsque je finissais mes études médicales, j'ai fait fonction d'interne pendant un an dans le service de médecine interne et d'endocrinologie de ma ville. Il était fréquent que des diabétiques de type 2 y soient hospitalisés pour diverses raisons. Dès cette époque, les malades qui arrivaient avec un »traitement »par le Médiator se voyaient supprimer, dès l'entrée dans le service, ce médicament (qui provoquait des sourires narquois chez le chef de service et les chefs de clinique, tous endocrinologues) Ces malades ressortaient bien sûr du service sans Médiator sur l'ordonnance de sortie...
Dès cette époque, l'inutilité du produit était donc parfaitement connue dans les services spécialisés, et, si mes souvenirs sont justes, était également enseignée dans les cours de pharmacologie dispensés aux étudiants en médecine.
Une conclusion s'impose : il faut revoir entièrement le système d'attribution de l'AMM et du remboursement des nouveaux médicaments, en particulier, les experts qui y travaillent doivent être totalement dépourvus de lien avec l'industrie pharmaceutique, afin d'éviter tout conflit d'intérêt, qui ne manquent pas de survenir autrement... Pourquoi d'ailleurs ne pas mettre aussi quelques généralistes expérimentés dans ces structures, afin qu'ils y apportent un minimum de bon sens et d'expérience de terrain !
Ecoutez DocDory : arrêtez de vous « foutre de nous » ! Arrêtez ou bien ça risque de très mal se terminer !
"Pour mieux faire comprendre au lecteur ce qu’est un facteur de risque
vasculaire, il est tentant d"établir une comparaison avec la sécurité
routière, dans un but de clarté "
Vous êtes médecin ainsi que vos confrères : c’est VOUS qui devez savoir ça mieux que nous et nous soigner correctement en utilisant votre intelligence et vos connaissances.
Vous le savez, la plupart d’entre nous n’y connaissent rien et de plus ne sont pas autoriser à s’autoprescire notamment dans ce domaine.
Alors si VOUS médecins, avez décidé de compliquer la vie des malades atteints de diabète c’est à VOUS seuls qu’il faut vous en prendre !
J’avoue ne guère comprendre votre réaction. Sans doute y a t-il un malentendu ?
J’explique dans mon article pourquoi, moi, médecin généraliste, je n’étais pas prescripteur de médiator et pourquoi, à mon avis , il aurait du être supprimé dès 1994.
Le médecin a un devoir d’information. J’ai refusé à de nombreuses reprises de prescrire du médiator à des diabétques, je leur ai expliqué pourquoi. Je ne vois pas en quoi j’aurais compliqué la vie des malades en les informant de l’inutilité et du caractère néfaste d’un « médicament » .
Je ne vois pas en quoi le fait de rendre public le document que je cite dans mon article serait , comme vous le dites « se foutre des patients » . L’information doit circuler, même si elle est déplaisante à apprendre.
Vous êtes un CORPS et vous le savez très bien ! Que m’importe de savoir que dans un coin de France un médecin a réfléchi - mais pas suffisamment pour alerter en temps et heure et expliquer tout ça - mais au point d’alerter par tous les moyens possibles ses confrères.
Que voulez-vous ? un satisfecit ? Je vous l’accorde et vous médaille pour la peine !
Dans mon quartier, un médecin généraliste qui oeuvre pour des populations plutôt défavorisée, a protesté contre un traitement contre le cancer infligé à un (ou plusieurs) de ses malades. Résultat : harcelée, contrôlée et que sais-je, tout cela l’a conduite en déprime et en HP pour finalement lui ôter l’autorisation d’exercer.
Alors : si vous aviez été plusieurs, plus nombreux, plus offensifs, plus déterminés : peut-être effectivement vous aurait-on enlevé le droit d’exercer mais au moins, aujourd’hui vous regarderiez tous vos patients actuels ou potentiels dans les yeux !
Vous avez raison : la patience, l’endurance, voire la prière sont meilleures conseillères. Et pour tout vous dire je ne fais pas partie des 5 millions qui ont absorbé les 145 millions de boites. Alors, pourquoi s’en faire en effet !
145 millions de boites vendues 5 millions de personnes ont pris ce médicament dont les génériques viennent d’obtenir une autorisation de mise sur le marché
La France n’a plus de médecins : voilà ce qu’il faut dire !
En 1994 il n’y avait pas internet, ou bien c’était réservé à une élite de gens qui savaient se servir d’un ordinateur, Agoravox n’existait pas et presque aucun médecin n’avait d’ordinateur ( moi même , j’ai eu mon premier ordinateur et donc mon premier accès internet en 2006, date de mon premier article sur agoravox )
Par conséquent, en 1994, je n’aurais pas eu la possibilité matérielle de faire publier cet article .
@l’auteur Bien sûr que je ne vous en veux pas nommément et encore moins de publier un article intéressant et très pédagogique. Mais il faut comprendre des heures et des heures, des années pour tenter de faire prendre conscience que notre médecine est à la dérive avec une seule certitude : arriver trop tard !
Vous le savez, et peut-être même préparez d’autres articles pédagogiques pour d’autres molécules ou thérapeutiques qui font actuellement des ravages. Car nous n’en avons pas fini ! ceci par exemple publié par l’Express et même après cette liste, d’autres listes et associations et, vous le savez : nous sommes mal soignés, surmédicalisés, chacun son petit truc à prescriptions etc Les familles ne savent plus soigner les maux courants, relativiser certains épisodes, s’interroger...
Or, vous participez, malgré tout, à un service public qui sans doute devrait signifier (du moins on nous le fait entendre) que partout où que nous soyons, nous sommes traités de la même façon et avec compétence.
Plus encore, la masse de nos cotisations nous échappe et est très certainement convoitée...
Il faut revoir tout ça. Internet est une porte qui s’ouvre. Les médecins le disent, leurs patients arrivent souvent avec un diagnostic qu’ils ont fait eux-mêmes. Chacun est/devient LE spécialiste de SA maladie et chacun réagit avec sa propre physiologie. Or, si le médecin est un piètre prescripteur : quel rôle peut-il encore bien pouvoir jouer ?
« Une conclusion s’impose : il faut revoir entièrement le système d’attribution de l’AMM et du remboursement des nouveaux médicaments, en particulier, les experts qui y travaillent doivent être totalement dépourvus de lien avec l’industrie pharmaceutique »
Entièrement d’accord, mais aussi : la formation continue des médecins est trop importante pour être laissée entre les mains des laboratoires pharmaceutiques. : la façon de faire actuelle en ce domaine n’est ni plus ni moins que de la corruption institutionnalisée.
Mais au-delà de ces considérations techniques, ne suffit-il pas de rappeler que l’AFSSAPS est financée majoritairement (un rapport de l’IGAS indique 80% ?) par l’Industrie Pharmaceutique ! Et que dans ces conditions il parait évident que l’intérêt de l’AFSSAPS n’est pas de faire des misères à la main qui la nourrit.
Au-delà du Mediator, la liste est longue des médicaments retirés du « marché » suite aux effets négatifs pouvant entrainer la mort des patients...
Par ailleurs, ne pas oublier que, toujours dans le but de protéger ses bienfaiteurs, l’AFSSAPS, mène une chasse impitoyable à ceux qui pourraient concurrencer les laboratoires, je veux parler des compléments alimentaires bien que le bilan mortifère soit quasi nul et qu’ainsi que tu le rappèles : ils ont au moins le mérite de ne pas aggraver les maux dont souffrent ceux qui les consomment. Voir à ce sujet la traque menée il y a quelques années à la poursuite de Le Ribaud pour lui interdire de commercialiser son silicium organique alors qu’aujourd’hui quelques labos « officiels » se proposent, réutilisant sa formule, de le commercialiser à leur profit.
Mais le public étant de plus en plus averti de ces questions, je pense que quelques poursuites judiciaires assorties de lourdes sanctions pourraient changer les choses : à condition que les magistrats soient, eux, exemplaires.
Effectivement, comme je le signale dans la conclusion de mon article, il faut revoir entièrement le système d’autorisation de mise sur le marché des médicaments, la principale réforme constituant à nommer à l’AFFSAPS des experts totalement indépendants des labos pharmaceutiques .
Ne pas dire n’importe quoi sur les compléments alimentaires. Certains ne conviennent pas, d’autres ont une préparation douteuse, enfin, certains sont dangereux pour certaines personnes.
Oui, clostra, le monde n’est pas binaire et certains compléments alimentaires peuvent aussi présenter des problèmes. Ce que je veux signaler, c’est qu’à l’usage, ils sont infiniment moins dangereux que certains médicaments, et qu’ils sont bien plus surveillés.
Faut-il également rappeler que l’AFSSAPS, de triste mémoire, s’intitulait il fut un temps pas si lointain « l’agence du médicament ». Elle fut « obligée » de changer de nom à la suite (pour cause) de l’affaire du SANG CONTAMINE. Style je me dédouanes, c’est plus moi, c’est pas mon nom...
Le pire que j’ai vu (su), c’est quand on m’a envoyé un papelard sur la grippe à l’air, de Bachelot il me semble. « Tout les essais ont été faits, ce vaccin est fiable » ! Un mois après sa fabrication, l’AFSSAPS a fait des essais cliniques sur un produit qui n’existait pas encore... Des essais qui ont duré trente jours pour nous dire qu’au bout de quelque temps il n’y avait pas de" risque !!!
Oui, je sais, on se fout de notre gueule, la majorité des employés de l’AFSSAPS sont des médecins, des pharmaciens, des épouses de, des maris de, de la caste de...
Tout ça ça travaille ensemble,...
Enfin quelque chose me rassure, je n’ai pas choppé la grippe l’an dernier, ni la blennorragie cervicale.
"Mais au-delà de ces considérations techniques, ne suffit-il pas
de rappeler que l’AFSSAPS est financée majoritairement (un rapport de
l’IGAS indique 80% ?) par l’Industrie Pharmaceutique !«
Et qui sont les vingt pour cents qui restent ? Perso je dirais cent pour cent. Puisque ce n’est pas l’état qui finance, pas moi non plus ?
Au fait, savez-vous qu’à l’AFSSAPS des gens travaillent dans des caves, en sous-sol, à coté de garages, d’émanations de tuyaux d’échappement de voitures ? Voir les »archives", une dégueulasserie comme il en existe peu dans une entreprise... Deuxième sous-sol, les archives de l’AFSSAPS, respirez, c’est du bon air.
Blartex :j’avais collationné un certain nombre de renseignements sur l’afssaps. Rien d’étonnant donc à ce qui apparait au grand jour aujourd’hui. Je les remet ici :
En 2003, Jacques Valentin écrivait : "Notons aussi que l’AFSSAPS contrairement à ses obligations
d’information
des professionnels et des usagers n’a mis en ligne sur son site
Internet qu’une
petite partie des avis de la commission de la transparence !Et encore faut-il aller « à la pêche » car ils sont dispersés
et sans lien avec la section sur le SMR ! On croit rêver !
Sans
doute une pudeur légitime, même chez ces grands cyniques, devant
l’incroyable médiocrité du travail fourni. Car effectivement,
les avis que j’ai pu consulter souffrent tous de la même abscence de
justification,
sont parsemés de pétition de principe et d’arguments d’autorité,
et devrait donc être annulés de la même façon par
le CE s’ils sont attaqués !" http://gestionsante.free.fr/jurisprudenceduce.htm
D’autre part :
Dans leur ouvrage « Santé mensonges et propagande », Thierry Souccar et
Isabelle Robard ont dénoncé les conflits d’intérêts déclarés des
membres de l’AFFSAPS. Sur 675 personnes siégeant dans cette
organisation, près de 415 personnes (donc 62.4%) déclarent avoir des
intérêts dans l’industrie pharmaceutique, cosmétique ou autre.
Les auteurs mettent en garde quant à la nécessaire indépendance de
cet organisme en ce qui concerne la santé publique, qui se retrouve
pilotée par les intérêts commerciaux, au lieu d’être pilotée par
l’intérêt général.
Didier Torny, chargé de recherche à l’INRA-TSV : Je partage une grande partie des constats qui
viennent d’être faits. La conception de la norme et son application ont
largement évolué sous influence européenne. Les acteurs privés sont
incités à mettre en œuvre eux-mêmes les tests, ce qui pose une question
fondamentale : que deviennent alors les procédures de vigilance,
d’alerte et de surveillance, qui relèvent normalement du domaine
public ? Comment le « faire » et le « faire faire » s’articulent-ils ?
Et le public, qui manque de personnels et de compétences, peut-il
contrôler les activités du privé ?
Et
voilà que l’AFSSAPS nous fait cadeau d’une autre AMM conditionnelle,
honteusement donnée à un somnifère dont trois essais cliniques sur cinq
ont été non concluants, dont le bénéfice théorique est très modeste et
celui clinique probablement inexistant, dont les interactions
médicamenteuses sont potentiellement très nombreuses mais non étudiées
(vive la sécurité !), dont les effets secondaires déjà connus ne sont pas
anodins et qui, de surcroît, n’est à utiliser qu’entre 55 et 65 ans http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/
citations : " la politique du médicament est inféodée aux
lobbies pharmaceutiques* ",
(Cf, rapport de la Cour de Comptes, septembre 2001, sur la sécurité
sociale).
"La cour des comptes rajoutait que la formation et l’information des
médecins est assurée principalement par ces même laboratoires pharmaceutiques"
Une enquête de l’IGAS est en cours afin de comprendre l’origine de ce scandale sanitaire. Une enquête parlementaire est aussi acceptée.
Le Médiator de Servier a été commercialisé dès 1976 et interdit très tardivement le 30 novembre 2009. L’AMM a été accordé pour 2 seuls usages : diminuer le taux de triglicéride et chez les diabétiques en surpoids.
Il a été prescrit, à tort, par de nombreux médecins comme « coupe faim ».
D’après l’étude de la CNAM, il serait responsable de 500 à 1000 morts mais d’autres valeurs plus élevées sont émises, jusqu’à 2000 morts induits, d’après d’autres études : catherine Hill de l’Institut Gustave Roussy, Mahmoud Zureik et Agnès Fournier de l’INSERM.
Ce scandale est difficilement compréhensible car de nombreuses alertes avaient été déclenchées par des medecins et la revue médicale « PRESCRIRE » concernant sa toxicité : valvulopathie et hypertension artérielle pulmonaire.
Les experts savaient que le Médiator a le même métabolite toxique : le norfenfluramine que l’Isoméride de Servier qui a été interdit en 1997. Il aurait donc été judicieux d’interdire le Médiator dès 1997.
300 000 patients l’utilisaient encore fin 2009 lors de son interdiction et 2,6 millions de patients l’ont utilisé depuis sa commercialisation 1976.
Il est patent qu’il faudrait réformer au plus tôt l’AFSSAPS et le comité de pharmacovigilence afin d’éviter de nouveaux scandales sanitaires.
Il serait judicieux de rendre ces organismes l’indépendance financière et d’expertise (et non sous l’influence et la collusion avec l’industrie pharmaceutique). Pour cela il faut un budget rattaché directement à l’Etat et des experts sanitaires qui soient des salariés indépendants (L’Agence de Sûreté Nucléaire est un bon modèle de statut).
Cela a un coût. Mais ce scandale a aussi un coût élevé pour les patients, l’industrie pharmaceutique, les agences de santé, le gouvernement etc.
D’après la CNAM et plus récemment l’Ordre national des médecins (Dr André Deseur), la majorité des prescriptions médicales du Médiator ont été faites hors des 2 utilisations (diminutions du taux de triglicérides et diabétiques).
Les pharmaciens ont aussi, semble t-il fait preuve d’absence de vigilence) en vendant le Médiator sans ordonnance (information à confirmer).
Les amphétamines sont même rentrées dans nombre de pharmacies « homéopatiques » ! Notamment dans celles qui proposent de « maigrir », j’ai bossé là dedans, je peux témoigner...
Bien dit , foufouille , le scénario était le même avec le VIOXX dont plusieurs patients en sont morts ! Dire qu’un spécialiste des os m’en avait prescrit et qu’heureusement je n’avais pas utilisé . Depuis que je suis entré dans le monde du travail , je me méfie de ces praticiens surtout ceux de la médecine du travail payés par les employeurs ! Idem pour ceux du privé , il n’a que les chirurgiens à qui j’ai confiance avec leur taux d’erreur infime . Tous les médecins ne sont pas à mettre dans le même sac , mais la plupart d’entre-eux , ne sont que les relayeurs de BIG-PHARMA et leurs visiteurs médicaux ! Apparamment , Doctory , vous êtes un praticien consciencieux , continuez , merci ! RA .
Manifestement, vous n’avez pas lu l’article : ce sont des médecins qui ont donné l’alerte, notamment ceux qui participent à la rédaction de la revue Prescrire, ainsi que la pneumologue dont les médias se sont fait l’écho ces temps-ci. Le problème est celui de la dépendance des gens - médecins ou pas - qui sont à des postes décisionnels comme ceux de l’agence sanitaire, ou maintenant ceux qui décident de l’autorisation de mise sur le marché européen : lisent-ils réellement leurs dossiers ou se contentent-ils de faire une bouffe et de toucher leur jeton de présence ? Rappelons que le patron de Servier a été récemment décoré de la main de notre président : pourquoi ne pas envisager de le déchoir de sa légion d’honneur compte tenu du comportement de Servier avant et après la révélation de ce scandale ? Autre aspect : la nouvelle secrétaire d’état a travaillé dix ans pour les laboratoires pharmaceutiques, ce n’est pas le gage d’une grande indépendance.
Oui je réponds et j’ai répondu sur l’alerte que n’ont pas donné tous ces médecins qui savent très bien comment ça se passe chez leurs confrères.
La chaîne des responsabilités est telle !
Commençons par ces Associations de diabétiques, les plus proches des malades et qui prodiguent des formations. Leur budget, leur financement (vous savez, ces petits appareils à lire les glycémies gratuits avec abonnement, comme les portables...) qui soutiennent les grands Congrès de diabétologie.
Tiens ! les Congrès avec les éminents professeurs spécialistes du diabète et leurs confrères endocrinologues : un lieu unique pour faire passer l’information et la faire remonter et redescendre. Et la Société de diabétologie ?
Tous ces émérites inclus dans l’Académie de médecine
Tout ce monde redispatché dans l’AFSSAPS, l’IVS, l’IGASS, les Agences, sans compter, nos pauvres représentants dans les CPAM, CNAM...
Tous ces gens qui donnent de la crédibilité auprès des malades et de leurs familles...
J’ai lu hier un témoignage d’une personne soignée en France, récemment installée dans les DOMTOM qui a consulté pour le renouvellement de son traitement, malgré des palpitations intenses l’empêchant de dormir et à qui le médecin a dit qu’il y avait bien longtemps que ce médicament dangereux n’était plus prescrit sur cette Île !
Alors, je répète qu’on se « fout » de nous, y compris d’un tel retard pour nous expliquer tout ça !
Le problème de la revue Precrire est un peu, pour comparer, celui de la revue Golias, leur aggressivité et critique incessante à tout bout de champ leur enléve de la crédibilité
Le problème c’est que des loups il y en a plein dans la pharmacopée actuelle !...et passée d’ailleurs. Je pourrais vous citer quelques exemples éberluant
Le problème c’est que des loups il y en a plein dans la pharmacopée
actuelle !...et passée d’ailleurs. Je pourrais vous citer quelques
exemples éberluant
Excellent exemple de l’irresponsabilité de l’administration française due sans doute aux conflits d’intérêts, mais aussi à la quasi impunité en cas de faute.
Pourquoi ces administrateurs se gêneraient-ils ? Leur carrière n’a rien à craindre, au contraire, elle n’en est que mieux assurée ! Paul Villach
En parlant d’impunité, il en a été de même avec l’amiante : tous ceux qui en un siècle, savaient et l’ont caché, industriels, experts, dans ou en-dehors de l’administration, ont été tranquilles, voire décorés, tandis que ceux qui ont donné l’alerte ont vu leur carrière freinée !
Excellent exemple . Si mes souvenirs sont justes, la toxicité de l’amiante avait été établie vers 1905 ou 1910 par un médecin inspecteur du travail qui avait écrit un article très précis dans une revue française de pathologie professionnelle .
@ doc C’est exact, un médecin avait fait un rapport vers 1910. Déjà dans mes cours de toxicologie en 1973, on nous disait très officiellement que l’amiante était cancérigène.
Alors, parlez-moi du métier de médecin, de leur haine profonde de l’administration (vous allez voir c’est l’administration qui les a obligé à prescrire du Médiator).
Quand un malade va consulter un médecin, c’est sa vie qu’il remet entre ses mains, parce que le patient ne possède pas les connaissances nécessaires pour évaluer si tel ou tel médicament lui sera nocif ou bénéfique...
Bref, c’est une relation de confiance qui s’établit et que celle ci puisse dans certains cas etre trahie au point de faire prendre sciemment un risque mortel au malade, ce ne serait pas choquant ?
Docdory a prévenu ses confrères, (je doute fortement qu’il aurait été entendu en plus « haut lieu »), mais ceux ci ont ils fait circuler l’information, ont ils prit le relai et combien n’en aurait pas tenu compte ?
Je ne parle même pas des visiteurs médicaux qui tentent de dissimuler la nocivité de leur produit..
On a là toute une chaine de gens qui savaient mais ne disaient rien, voir mentaient en toute connaissance de cause.. Docdory a contribué à la mise en garde de ce produit, il n’est pas Dieu non plus...et aurait eu encore moins de crédibilité une fois radié de l’ordre des medecins..
ça y est ! c’est fait ! J’ai même rafraîchi ma coupe (c’est pour Noël, pour éviter les cheveux dans les salades) En effet, je prends soin de ma santé avec tous les risques que ça représente. Mais ne dépens pas de l’AFFSSAPS ni autre empêcheur de faire des petits écarts. Mangez ! Bougez !
J prends acte : l’administration n’a pas obligé les médecins à prescrire du Médiator. Mais au fait...
à Doctory, C’est exact que ce sont les médecins qui ont lancé les alertes, en particulier la pneumologue Dr IrèneFrachon et bien d’autres médecins.
Les défaillances proviennent essentiellement de l’AFSSAPS et du comité de pharmacovigilence qui n’ont pas fait leur travail. L’étude de l’IGAS devrait préciser tous ces points vers la mi-janvier 2010. A+
Vous avez raison, au point où on en est on peut dire très calmement, comme vous le faites "ne vous inquiétez pas on aura la réponse en janvier. De profondis
Bonjour l’auteur, je me permet de reproduire in extenso l’introduction en forme de résumé du docteur Marc Girard, et franchement concernant le sujet, je ne pense pas qu’un autre en parle mieux que cela, et avec une vue aussi globale :
" Probablement maximaliste, l’estimation officielle récente de 460
décès dus à Médiator correspond à un total moyen de 20 cas fatals par an
pour un médicament disponible sur le marché français de 1976 à 2009.
C’est très peu, et il est hautement probable qu’un médicament aussi
courant que l’aspirine fasse bien pire chaque année – pour ne point
parler du supervaccin contre la grippe porcine (ou de nos amies les
statines – parmi bien d’autres). Dès lors, une question vient
immédiatement à l’esprit : pourquoi cette tempête dans un verre d’eau
(toutes choses égales par ailleurs), à qui peut profiter l’exagération
et la médiatisation de ce microscandale ?
Il s’avère que chimiquement – et commercialement – Médiator est très
proche de deux coupe-faim du même fabricant (Groupe Servier), Pondéral
et Isoméride, et qui – eux – ont été administrés à des dizaines de
millions de patients : en suivant le même type d’estimation « à la
louche », on pourrait cette fois évaluer à plusieurs millions de
par le monde le nombre de patients affectés par des troubles
cardio-vasculaires… Il s’avère cependant qu’il a fallu des dizaines
d’années pour qu’on commence, en France, à admettre la réalité de
complications aussi graves et fréquentes, alors qu’elles avaient été
répétitivement décrites dans la littérature internationale bien avant.
Il s’avère enfin que lorsque ces complications de Pondéral et
d’Isoméride ont été connues, l’administration française – à
l’ébahissement du monde pharmaceutique – a pris des mesures tendant à privilégier ces médicaments au détriment d’autres coupe-faim qui, pourtant, étaient exempts d’une toxicité aussi terrible.
Personne n’avait encore eu l’idée de reprendre l’histoire depuis le
tout début (c.-à-d. depuis 1963) : on se rend compte qu’elle n’est pas
du tout comme nous le racontent aujourd’hui les médias, et on comprend
que bon nombre des résistants de la dernière heure à Médiator ont tout
intérêt à dissimuler leur passé de longue collaboration avec Pondéral ou
Isoméride. C’est un peu long et intriqué, mais ça se lit comme un
roman…
Et si l’on se demande, à la fin, ce qui a pu se passer pour qu’un
laboratoire justifiant une telle corruption de l’administration
sanitaire française et de ses meilleurs-experts devienne, 15 ans après,
l’objet d’une telle unanimité dans l’opprobre, on se dit qu’il est
probablement temps de penser à la succession du deuxième groupe
pharmaceutique français alors que son fondateur atteint l’âge
respectable de 88 ans : et que si en affaiblissant ce groupe par une
histoire invraisemblablement médiatisée, on parvient à en faciliter la
transmission à devinez-qui tout en se refaisant une virginité, c’est
vraiment qu’il y a un Bon Dieu.
Et l’on est obligé de conclure qu’on a vraiment de la chance de vivre
dans un pays où les experts sont crédibles, où les journalistes
vérifient leurs sources et où les politiques s’occupent de l’essentiel.
«
j’invite le lecteur qui souhaite réellement s’informer d’aller sur le site du docteur Girard plutôt que de lire vos aneries sous la forme »c’est pas moi j’étais pas au courant" et que l’on entends partout d’ailleurs
Oui, on connaît également cet argument qui consiste à faire prendre au malade les risques de son époque (en 30 ans on a fait aussi bien que la guerre de 14-18 : alors autant se battre et mourir en bonne santé !)
A ce propos, il y a des statistiques que malheureusement nous risquons de ne jamais pouvoir faire sur : la liste des médicaments que les médecins ne prescrivent jamais à leur famille
« Mes âneries » dites-vous ? Encore un argument ad hominem : on sait très bien que vous qualifierez automatiquement d’âneries tout commentaire ou article que je pourrais publier sur agoravox ou ailleurs.
Si je l’avais publié sous un autre pseudonyme, je suis prêt à parier que votre commentaire aurait été beaucoup moins négatif ...
Médecins, médecines de tous poils, Pourriez-vous, pour la Commission d’enquête faire parvenir votre liste de médicaments que vous prescrivez à vos patients et ne prescririez en aucun cas à un membre de votre famille. (Ceci pouvant vous valoir d’ailleurs quelques mois, vore années de prison)
"Probablement maximaliste, l’estimation officielle récente de 460
décès dus à Médiator correspond à un total moyen de 20 cas fatals par an
pour un médicament disponible sur le marché français de 1976 à 2009.
C’est très peu,« »
C’est ben vrai ça. Vingt cas par ans c’est moins de victimes que la peine de mort dans ces deux-cent dernières années. Rétablissons la peine de mort, autorisons le Médiator !
"Encore un argument ad hominem : on sait très bien que vous qualifierez
automatiquement d’âneries tout commentaire ou article que je pourrais
publier sur agoravox ou ailleurs."
Je note que votre pirouette vous permet d’éluder totalement le propos, et plutôt que de répondre sur le fond, vous préférez vous poser en victime - c’est plus pratique.
Votre argumentaire est volontairement biaisé, et faux par omission. Et je l’écrit avec le manque de courtoisie dans le ton qui me caractérise et que je ne vous réserve pas en exclusivité.
Il me semble que le premier responsable de cet état de fait est le laboratoire qui ne pouvait en aucun cas, ignorer ces informations sur son produit, il a donc sciemment commercialisé un produit dangereux.
Tous sont responsables, de ceux qui délivrent l’AMM aux labos, les labos, les medecins qui prescrivent ces medicaments et les pharmaciens qui les délivrent...
ceci n’est possible que si chacun se déresponsabilise sur l’autre...ce qu’il fait qu’au lieu d’y avoir des « porte coupe-feu », il y a l’appat du gain qui fait office de porte grande ouverte...
Une prescription de ce genre, pour un médecin c’est l’assurance de fidéliser son patient...
L’usage détourné des amphétamines et amphé-lke a toujours existé Quel étudiant n’a jamais gobé un Ordinator ou un Dinintel pour étudier ou faire la fête ? Certains produits étaient prescrits, d’autres détournés, Il y a eu des accidents mais assez rares en fait, exceptionnels sur des adultes sains Il faut rester très prudents sur les 1000 ou 2000 « morts » du Mediator, car beaucoup de cas suspects présentaient une polypathologie et sont décédés d’effets cumulatif du diabète Cela dit, il aurait été normal de suspendre la prescription du médicament qui était peu utile pour le diabétique Ce que je crains, c’est le côté processif et revendicateur de gens et d’héritiers qui espèrent des dommages et intérêts plus que la vérité sur le décès d’un proche Enfin, et je ne parle pas du Mediator, tout médicament efficace possède des effets secondaires et des contre-indications, sinon c’est un placebo
La chimie médicale est plus utile que nuisible à la santé de façon générale Pour une thalidomide, combien de vies sauvée par des médicaments et de gens morts car ayant cru au lavement aux herbes pour soigner un cancer
Je parle de détournement de médicaments, non de prescription L’usage de coupe faim à usage festif était très courant chez les étudiants il y a 30 ans Ce n’est pas une incitation mais une constatation
Ce qui me fait rigoler dans cette affaire, c’est que le Mediator n’est pas une molécule chinoise, sinon cela aurait été l’hallali comme pour les jouets et les canapés
Il faut également interdire aux cadres supérieurs de l’industrie pharmaceutique de faire régulièrement des allers retours en poste au ministère de la santé pour y défendre leurs intérêts...
Il y a une vingtaine d’années de cela, je me suis fait prescrire de l’ISOMERIDE (coupe faim) par mon médecin traitant. qui m’assure que ce ne sont pas des amphétamines..
Un journal feminin en faisait la publicité sous forme d’article « neutre » vantant les mérites du produit, qui oh miracle n’était pas une amphétamine mais une nouvelle molécule sans risques ni effets secondaires. J’étais en bonne santé (je le suis toujours) pourtant j’ai eu une réaction très violente lors de la première prise... les poumons « en feu »...et j’ai cru ma dernière heure venir...
Le lendemain, je file chez la pharmacienne, lui raconter (on est naive quand on est jeune), ce qu’il m’est arrivé.. Celle ci me répond « et alors ! vous aviez une ordonnance, vous savez bien qu’on ne prend pas des amphétamines comme ca ! »
j’insiste tout de même auprès de cette dame afin qu’elle fasse remonter l’info, que son médicament est dangereux et qu’il n’est pas mentionné nulle part qu’il s’agit de cette molécule ci... elle s’en fichait mais d’une force... pognon fait loi !!!
résultat des courses, je ne sais plus combien de morts...
Je vois que les labos s’en fichent aussi.... et on récidivé..
Avec les bénéfices engendrés par cette saloperie et le concours de leurs assurances les indemnisations terminées, ils pourront une troisième fois relancer un produit similaire sous une autre appelation//
Pour confirmer ce que vous dites, un autre anorexigène proche des amphétamines, le Sibutral , a eu une AMM européenne en 2001 ( ! ) et vient de se la faire retirer ( les mêmes causes provoquant le même genre d’ effets )
Heureusement , ce médicament n’a guère été prescrit, du fait de sa prescription réservée aux médecins spécialistes, lesquels avaient été échaudés par leurs constatations avec les précédents anorexigènes.
merci docdory pour cette confirmation.. Il est déplorable de constater que des membres du corps médical préfèrent pour la plupart établir une ordonnance plutot que de recommander à leurs patients de surveiller leur hygiène de vie et de faire du sport...
Ne serait ce qu’une heure de marche à pied chaque jour permet d’éviter la prise d’anti dépresseurs ainsi qu’une nourriture riche en oméga 3.. (pas en gélules, sur arêtes :)
Laisser les gens dans l’ignorance que ce qui est simple d’accès, pas couteux, peut (dans ce cas précis), leur éviter des dépendances médicamenteuses, ce n’est pas rentable...
Un peu d’objectivité : sans exonérer les professions médicales et paramédicales, soyons francs : qui peut encore ignorer les conseils de vie saine (actuels, selon les connaissances actuelles) , de prévention, qui emplissent les médias ? Certes, quelques milieux très populaires, très défavorisés, sont les prinicpales victimes de la malbouffe, mais la très grande majorité des gens sont parfaitement conscients de leurs excès - tabac, alcool, drogue, obésité, sédentarité, stress excessif, vitesse, etc. J’ai déjà vu des gens qui ont fait une embolie pulmonaire (donc passage en réa, grand stress) et qui continuent de fumer, etc.
les gens savent qu’ils ne doivent pas trop manger, trop gras, trop sucré... alors ils remplacent le coca trop sucré par du « light » à l’aspartame (que l’on suspecte de provoquer la maladie d’alzheimer), et des sucrettes dans le café..
la diabolisation du gras fait vendre des espèces de substituts allégés de beurre à base d’huile de palme et autres saletés, qui ne sont que des margarines et n’apportent aucun nutriment intéressant à l’organisme...
Le jambon dit maigre est toujours hyper salé... bonjour l’hypertension !
la malbouffe peut etre aussi quelque chose qui nous échappe...
Certes, mais les toubibs lambdas n’ont pas de prise sur les colorants des saumons d’élevage, ni sur les pesticides dans le vin ou sur les fruits espagnols (ou les pommes françaises) , on peut juste conseiller de remplacer les sodas non pas par de l’allégé mais par de l’eau. Malrgé cela, je persiste à dire que les principaux facteurs de risque sont parfaitement connus des gens.
oui, krokodilo je nie pas la part de responsabilités des patients ce n’est pas négligables, je voulais simplement mettre le doigt sur un fait : lorsqu’un patient est fatigué, il y a d’autres pistes à explorer et d’autres solutions que de survitaminer ou médicaliser.
D’autres part, les effets de la malnutrition et de la sédentarité ne se répercutant pas de suite sur l’organisme, beaucoup pensent qu’il ne s’agit là que de conseils stupides, d’autant plus que les « professionnel de la santé » diabolisent un aliment, puis quelques mois plus tard le réhabilite...
on a ainsi vanté le modèle crétois avant de s’apercevoir que d’autres modes alimentaires à base de graisses animales n’avaient pas d’effets néfastes sur le cholestérol.. il s’agissait de la graisse d’oie je crois..
Quelques remarques sur cette lamentable affaire...Comme vous l’avez fort justement souligné MEDIATOR a surtout été prescrit par des médecins généralistes en ville....Les prescription de MEDIATOR par les services spécialisés des CHU ont été quasi-marginales....Cela pose encore une fois de plus le problème de la formation continue des généralistes (EPU), tous ne lisent pas Prescrire, loin de là....Les généralistes sont assaillis par « l’information médicale » et n’ont pas toujours le temps ni les références pour faire le tri entre le bon grain et l’ivraie....
Certes les labos poussent à la consommation et l’information médicale est trop souvent de la communication...et dans communication y’a « niquation » !
Mais surtout ce qui à mon avis est absolument scandaleux et montre l’indécence des politiques c’est que MEDIATOR a été retiré depuis plusieurs années dans d’autres pays UE...et les USA pourquoi n’avoir pas échangé des infos et essayé de comprendre les motivations de ces retraits ? Tout comme aucun politique, et/ou conseiller ministériel, n’avait pris la peine de se demander pourquoi les Belges avaient stoppé la commercialisation de produits sanguins non chauffés...et eux ils ont eu très peu de cas de contamination transfusionnelle des hémophiles....
C’est curieux notre classe politique est à chaque instant en train de prendre des exemples en Allemagne, aux USA, en Angleterre, en Suède ...pour les retraites, les impôts, les chômeurs, la politique de la ville ou les femmes battues...mais quand une bonne décision de santé publique est prise curieusement elle passe inaperçue !...
Y’a eu la même chose avec les compagnies aériennes poubelles...Air Catastrophe était interdite de vol en Lettonie et en Angleterre et autorisée en France....Pourtant tout ça c’est l’UE...
Possible pour le mediator, mais les CHU et les spécialistes libéraux prescrivent largement les « nouveautés » pas forcément d’un bon rapport coût/bénéfice ou bénéfice/risque.
Le meilleur exemple de ce que tu dis est celui des médicaments anti-alzheimeriens, dont la prescription initiale est obligatoirement hospitalière, et dont mon expérience, confrontée à celle de nombre de mes collègues rouennais , montre qu’ils sont une fort coûteuse poudre de perlimpinpin !
Si ça ne tenait qu’aux généralistes, il y a longtemps qu’ils ne seraient plus remboursés par la sécurité sociale ! Ça serait déjà ça d’économisé ...
« Les prescription de MEDIATOR par les services spécialisés des CHU ont été quasi-marginales... »
Ah bon, vous avez des sources ? Savez-vous ce que l’on donne aux patients « hors prescription » dans les CHU ? Vous savez, « prenez ça, ça vous fera du bien ».
Je pense que la formation des généralistes ou autres charlatans leur prescrit de faire rentrer un max de blé dans les industries pharmaceutiques et agronomes.
Là on est sur la même ligne ; selon la synthèse Prescrire, ces médicaments ont une efficacité modeste, pendant à peine quelques mois, pour une maladie évoluant des années... Idem pour le dépistage que d’innombrables recommandations nous enjoignent de faire : à quoi bon dépister, mobiliser imageries et consultations sur-spécialisées, inquiéter patient et familles, peinardes jusque là, pour une maladie sans traitement ? Et selon un article dont je ne me souviens plus l’origine, le récent plan Alzheimer a surtout été l’occasion de subventions aux labos. Mais je songeais plutôt aux prescriptions hospitalières fréquentes de Tahor (néanmoins très efficace), à l’inexium (très efficace aussi), aux incrétines et glitazones qui emplissent les journaux financés par les labos, ou autrefois aux coxibs.
"il faut revoir entièrement le système
d’attribution de l’AMM et du remboursement des nouveaux médicaments, en
particulier, les experts qui y travaillent doivent être totalement
dépourvus de lien avec l’industrie pharmaceutique«
Ces »experts« qui y »travaillent« , vous allez les remplacer par d’autres »experts ? Vous savez bien que les maris et femmes de, etc. Mettre des gens "totalement
dépourvus de lien avec l’industrie pharmaceutique« c’est du style de l’utopie.
Allez sur le site de l’AFSSAPS, regardez les noms de collaborateurs, remplacez les par d’autres, ça sera la même histoire. Ces »gens-là" ne sont qu’une caste au service d’une bourgeoisie qui nous fait payer pour crever !
Encore une affaire -après celle de la grippe H1N1- où le ministère de la santé est gravement mis en cause : sytèmes d’alerte de la pharmaco-vigilance inexistants . Mais il y a peut être plus ....
à propos des autres batailles de DOCDORY son islamophobie est adulée encouragée par LS
si vous avez la chance
de travailler dans les locaux de Servier, en l’occurrence le service
informatique pour le suivi pharmacologique, basé entre autre à la
Défense, vous vous apercevrez que bizarrement, il y a un taux de
populations aux origines étrangères très faible voire totalement nul.
Sauf le personnel de nettoyage et de gardiennage. De là à rapprocher ce phénomène étrange et inexpliqué, au financement de
Jacques Servier au FN et à l’UMP, il n’y a qu’un pas facile à franchir…
DOCDORY faudra à l’avenir trouver d’autres pépettes pour soutenir ta xénophobie !
N’est-ce pas ce labo qui a eu autrefois la réputation d’effectuer des enquêtes très très fouillées... par un service efficace style anciens flics, pour le recrutement de son personnel ?
pour le choix d’un bon collaborateur : une dizaine d’amis et proche de contactés. tenue de fichiers des ex-candidats.
un des associès gestionnaires de la gente de l’IP, des annonces de l’Express était le cabinet dont RAFFARIN a été le directeur ce groupe a changé de produits
aH le fumeux aéropage DUXIL : des hôtesses de l’air style Nielsen avec des heures de vol , la quarantaine « cougar » turbulente qui adore les demi-dieux carabins/médecins en voie d’installation.
LA VISITEUSE et plus récemment le visiteur « Servier & autres filiales » invite et couche .... c’est étudié pour....
Tiens, vous avez adopté la même tactique que Wesson me concernant, l’attaque ad hominem ? Expliquez moi en quoi mon article est xénophobe, j’attends vos arguments avec impatience ( essayez d’être plus clair que d’habitude, vous devenez franchement illisible , par moments ! ) .
Je me suis rendue plusieurs fois dans cette entreprise. La défense,
Courbevoie, Neuilly, Croissy. La préférence nationale est de mise. Pas
un black ni un arabe…Trop flagrant. Le personnel de la maison est blanc,
le personnel de gardiennage toujours blanc, au risque de te contredire
le personnel de ménage est ou portugais ou brésilien..jamais arabe ou
noir C’est un scandale que je ne peux supporter.
Quand je pense qu’ils poussent le vice à afficher en grand dans leurs
espaces accueil un sermon ou autre d’hypocrate..genre » c’est pour
l’amour de l’être humain … » à vomir.
@blartex....avec clostra vous faites la paire !...Ok vous êtes mal soignés et surmédicalisés, faites un stage au Tchad ou en Guinée et on en reparlera....
Sachez aussi blartex que maxiton, tonédron et autre captagon c’était vraiment bien pour faire la fête...et que comme l’a écrit le Dr. Yang de nombreux étudiants ont potassé ou brigué en étant dopés avec ces produits...Je vois vraiment pas où est le problème...Dinintel par contre c’était du pipi de chat !
Question réflexion par contre je pense que c’est plutôt le sous-équipement qui vous guette !.... Y’a clairement un problème d’éthique et de bon sens avec MEDIATOR mais même si les 500 décès étaient avérés ça ne ferait qu’un infime pourcentage sur la durée et le nombre de prescription et en faire un problème de santé publique est pour l’instant exagéré. De plus compte tenu du mauvais état général et des pathologies multiples de nombreux patients il sera très difficile de mettre en évidence le « surcroit » de mortalité du au MEDIATOR... La pharmacologie est une science un poil plus complexe que la lecture d’AV....Même si l’on acceptait les 2000 morts clamés haut et fort par les les plus extrèmistes cela reste tout à fait insignifiant rapporté aux 2,6 millions de patients exposés....ça fait un incidence brute de 0.08% pas de quoi foueeter un diabétique !
Encore une de ces « co... » d’étudiants en médecine ayant à portée de main n’importe quel médoc en « échantillon », cotillon et autre TONUS de FOI de D...
Bernique !
Pas étonnant que dans ce petit village du centre de la France profonde, le charcutier du coin soit - presque - au chômage...Interrogé par nous, il y a de cela quelques années, il se lamentait du peu de choix sur son étalage : « ...sont tous au régime ! » - « Ah ! bon ! tous les vieux du pays sont au régime. Mais quel régime ? » « ...sais pas...ils mangent tous de la margarine »
Conclusion - provisoire - dans ce petit village aux confins de la Creuse, de l’Indre et du Cher, euh ! quoi ? à propos ?
J’ai entendu à la radio une des épidémiologistes auteur de l’estimation « basse » de 500 vicitmes, parler de l’autre évaluation : Il ne s’agit pas d’extérmistes, mais d’un choix entre une évaluation à court terme (4 ans) contre une évaluatioon à long terme car les valvulopathies pourront causer des décès bien après les 4 ans.
ma mere prends du diamicron et en est tres satisfaite, ainsi que
d,autres medicaments du laboratoire servier, qui sont exellents et
satisfaisants, mais comme c,est une industrie raciste, etant
anti-raciste, je les prendrais sous d,autres marques en generiques, et
je ne prendrai plus les generiques biogaran, car c,est une filiale de
servier, et ce pour lutter contre le racisme et la xenophobie, que je
n,encouragerais pas, et je demanderai a mon cousin medecin, de ne plus
prescrire les medicaments servier et biogaran, et je deconseillerais ce
laboratoire aux gens, car leurs tests sont trop rapides et il mettent la
sante et la vie des humains en dangers aux depens de l,economie, sans
parler de celles des animaux,je voudrais bien le dire a la fondation
brigitte bardot mais elle est raciste et du meme bord, et de ce fait
elle ne ferait rien pour ces pauvres animaux que l,on sacrifie, de
toutes facons servier est un petit groupe qui fonctionne differement des
grands groupes pharmaceutiques, et il faut se mefier de ces petits
groupes independants, car ca leur permet d,eviter les controles, et ceux
ci font des economies sur la securite des medicaments car ils ont un
budget limite, servier n,est pas civique et ,a pas d,ethique sociale, il
est pas etonnant que ce groupe en plus d,etre criminel soit raciste,
fasciste et xenophobe, cessons d,acheter leurs medicaments.
Une anecdote rapide : une de mes amies en sur-poids avec un taux de sucre de 1,26 est envoyée chez une jeune diabétologue : celle-ci insiste sur la nécessaire perte poids et dit : « Pour vous aider à maigrir, je vous prescris du Médiator. » Mon amie refuse fermement, arguant du fait qu’elle se sent capable de perdre du poids sans l’aide d’un médicament. La diabétologue insiste fortement, allant jusqu’à dessiner une cellule en expliquant qu’avec le Médiator, la cellule absorbera mieux le sucre... Mon amie répète qu’elle peut maigrir seule mais tout de même ébranlée par la « démonstration » accepte la prescription ; 3ème jour : une diarrhée grasse. Fort inquiète, la patiente va se renseigner sur Internet et apprend que le Médiator est interdit en Espagne depuis plusieurs années, non prescrit en Italie, etc, et qu’il se revend comme coupe-faim sur E-Bay à 15 euros la boîte ! L’amie en question jette tout à la poubelle et ne se prive pas d’admonester le généraliste qui l’a envoyée chez une telle incapable ; celui-ci se « défend » en disant qu’il n’est au courant de rien concernant la nocivité du Médiator... Il s’agissait d’une spécialiste, d’une diabétologue ! Cela s’est passé il y a environ 18 mois.
Tout cela n’arriverait pas si les chimistes de chez Servier (et j’en connais) ne s’étaient agenouillés devant la sacrosainte théorie « clé-serrure » et les études statistiques, sans tenir compte de la similitude fonctionnelle. En effet, il ne faut pas être un chimiste de haut vol pour comprendre, à la vue de la formule du Médiator, que c’est une amphet’.
D’ailleurs, il faudrait que ces mêmes chimistes aient leur mot à dire quant aux propriétés biologiques des substances que l’on fait ingérer aux gens. Le rôle du monoxyde d’azote et des peroxynitrites dans l’immunité n’est par exemple pas encore pris en compte pour mieux soigner...
Pour information, les mecanismes cellulaires deleteres du benfluorex (compose actif du Mediator) sont connus depuis le debut des annees 2000 par les scientifiques. Le metabolite du benfluorex, connu sous le nom de norfenfluramine est decrit comme un agoniste d’un recepteur a la serotonine, le recepteur 5-HT2B. En se liant a ce recepteur, la norfenfluramine active ce recepteur et induit une proliferation anormale des cellules formant les valves cardiaques ainsi qu’une proliferation anormale des cellules formant les vaisseaux pulmonaires d’ou les cas de valvulopathies ou d’hypertension pulmonaire chez les patients prenants du Mediator. Ces effets sont decrits in vitro mais aussi in vivo chez la souris ou le rat par une serie d’article publiees depuis le debut de la decennie principalement par des equipes francaises et americaines. Cela rend l’attitude du laboratoire Servier et des pouvoirs publics d’autant plus lamentable et irresponsable.
Il faudrait que je vérifie, mais je crois bien que Kouchner devait traîner dans le coin ( il a été le ministre de la santé le plus mauvais de la 5 ème République, ex aequo avec Dufoix et Bachelot )
Sembleabsurdequeles médicamentsau lieude bien faireetd’améliorernos produitsde santésontseulementà des finséconomiqueset doncsouventmeneràpire. By Tuscany
Bonsoir, Doctory, Votre article est excellent , mais vous êtes un peu le messager qui annonce des mauvaises nouvelles, et c’est pour cela que vous vous trouvez dans la ligne de mire. J’espère que vous persévérerez avec ce type d’article. Les patients ont besoin d’être informés.
Merci de votre appréciation. Mais à vrai dire, un certain nombre de réactions ne m’encouragent guère à persévérer dans ce type d’articles ! On verra ...
Je te comprends, beaucoup de travail pour recevoir pas mal d’agressivité, mais c’est pourtant un bon antidote à la dérive d’Agora vox vers la « désinformation citoyenne »de certains articles - pas tous. AV cherche encore sa voie.
Non ! surtout ne désespérez à propos de votre article et si certains commentaires semblent agressifs, ils ne le sont pas contre vous, ni même contre la profession mais on aimerait en être certains.
Réfléchissant à ce fil initié par votre article, je songeai qu’il mettait en accusation tous vos confrères qui ont prescrit ce médicament jusqu’à son interdiction : imaginez ! 300 000 personnes sont sous surveillance médicale aujourd’hui car ils se situent dans la zone d’ombre (2 ans d’après ce que j’ai compris* après l’arrêt de la prise de ce médicament). Ce qui est énorme** compte tenu de ce dont vous nous faites part !
*hier soir, un entretien avec une personne ayant pris ce médicament récemment, jusqu’aux premiers symptômes d’atteinte cardiaque. Mais c’est le témoignage contradictoire de cette autre femme ayant pris ce médicament, l’ayant arrêté. Elle consulte son cardiologue : le premier examen clinique est négatif, nécessitant cependant une écographie cardiaque « de confirmation » dans 15 jours. Dans le commentaire, on entend ce médecin répondre à l’intervieweur qu’il faut 2 ans pour être sûr qu’il n’y a pas/n’y aura pas de valvulopathie. Ce même médecin dit à sa patiente, devant nous : oui, après l’écographie, vous serez tranquille, tout risque sera écarté...
**300 000 personnes, ça fait presque 1.5 patients par médecin exerçant en France « En 2007, le nombre de médecin en activité était de 208 000 » lien
« mettait en accusation tous vos confrères qui ont prescrit ce médicament jusqu’à son interdiction » Pas seulement, ; mais aussi la trop grande dépendance entre certaines revues de formation continue et l’industrie pharmaceutique, ainsi que les liens entre le smultinationales et le pouvoir politique... . Et demain, au niveau européen, la pharmacovigilance sera peut-être confiée clés en main aux labos, du moins la Commission fait-elle pression en ce sens, contrée pour l’instant... par des associations de médecins et de citoyens consommateurs. Dans une société complexe, il n’y a pas de problème qui ait une explication simple.
Beaucoup de travail, non pas vraiment, une heure et demi au maximum. Cela m’a pris par contre beaucoup plus de temps à essayer de joindre le document à l’article ( au moins deux heures !!! ).
La direction d’agoravox devrait avoir pitié de ses rédacteurs. Le système d’adjonction d’images et d’illustrations est d’une complexité telle qu’il faudrait presque un diplôme d’informaticien pour parvenir à joindre une illustration à l’article ( j’ai essayé de joindre aussi les pages de garde du document, mais ça s’est révélé tout à fait impossible )
Pourquoi ne peut on pas simplement faire un copier-coller de l’image sur l’article rédigé ???
Toujours la même histoire, les cartels des labos font n’importe quoi pourvu que cela ramène du pognon. La santé du consommateur.... comment ? La « santé », c’est quoi ce mot bizarre.... Ah le pognon, comprends mieux. Ce n’est pas nouveau et ça arrivera encore tant que les cartels criminels seront à le tête de l’empire pétro-chimique et des labos pharmaceutiques. Merci à l’auteur, qui en tant que médecin ouvre les yeux.
En résumé, il ne faut pas confondre prescription de complaisance et détournement de médicaments par des patients ou achats parallèles D’autre part, s’il est certain que les labo pharmaceutiques visent avant tout le profit, il existe désormais une mode revendicatrice à la recherche de compensation matérielle et pas seulement au niveau des médicaments (cf les procès de la feuille de laitue, de la frite dans un fast food et autres escroqueries légales venues des USA Enfin, la mode écolo actuelle diabolise la chimie et veut revenir aux lavements aux herbes Il faut faire la part des choses entre médecins profiteurs et laxistes et alarmistes de tout poil
Ce me semble, le thème de l’article n’est ni l’éventuel aspect décadent et procédurier de notre société (thème qui vous est cher...), ni le refus de la chimie en faveur de la médiation et du massage tantrique aux fines herbes, mais le déficit du focntionnement normal de nos institutions, particulièrement les instances come l’AFSSAPs et autres comités d’experts, qui sont formés, placés là, rémunérés, organisés, documentés, bref qui ont les moyens et la force décisionnaire pour peser les AMM et suivre la pharmacovigilance. Sans nier notre éventuel manque de rigueur, nous les praticiens de base, il ne nous appartient pas d’évaluer les nombreuses études appuyant les prétentions de tel ou tel médicament. La société, c’est un partage des rôles, et dans l’affaire du mediator, il est bien évident qu’il y a eu de graves dysfonctionnements, comme pour l’amiante (pendant quelques décennies...), ou le sang contaminé (pendant quelques mois) , le chlordécone (pendant qq années).
Monsieur Yang, « il ne faut pas confondre prescription de complaisance et détournement de médicaments par des patients ou achats parallèles »
Vous semblez incriminer les patients alors que ce ne sont que les prescripteurs et le labo qui sont en cause. Le patient n’a aucune information sur le produit que l’on lui propose d’ingérer. Vous faites partie comme la plupart des médecins de la caste « Molière ». Le malade imaginaire, déjà avait dénoncé le discours incompréhensible des médecins (pour cacher leur incompréhension). Nous, les pauvres cons, on accepte n’importe quoi...puisque ça vient des savants.
Je ne parle pas des petites grosses diabétiques qui ont reçu du Médiator en prescription par leur généraliste ((qui aurait pu passer plus de temps à leur expliquer un régime équilibré et hypocalorique) Concernant les amphés, l’info circule de bouche à oreille et il existe même un marché parallèle Ce fut le cas de l’Ordinator, du Captagon, du Dinentel et de bien d’autres médicaments coupe faim totalement en dehors de tout contrôle médical
Mais alors on ne parle pas des pharmaciens qui délivrent le tout sans ordonnances, histoire de s’en mettre plein les fouilles...
Du style Neo-codion, un médicament soi-disant pour calmer la toux, dérivé de l’opium. Qui servait à calmer le manque des toxicomanes ! Il arrivait en tête de vente dans les pharmacies. Avec le Di-Antalvic, c’étaient les meilleures ventes en pharmacie.
Docteurs pharmaciens, même combat. Le tiroir caisse.
Et d’où sortent les montagnes de produits dopants consommés de par le monde - dont quelques produits à la pointe de la chimie biologique - sinon des laboratoires pharmaceutiques eux-mêmes ?
"Et d’où sortent les montagnes de produits dopants consommés de par le
monde - dont quelques produits à la pointe de la chimie biologique -
sinon des laboratoires pharmaceutiques eux-mêmes ?"
Vous savez, on peut fabriquer du LSD dans sa cuisine. D’où croyez-vous que la coke que vous cosommez...
Et la transparence sur le Di-Antalvic ? Et la transparence sur le vaccin je sais plus quoi ? Et la transparence de la combinaison de Carla ? Et la transparence de l’Opac cité ?
Je tiens à m’excuser rapport à mes messages tendancieux au sujet de monsieur Sarkozy. Après tout ce n’est qu’un être comme moi. Avec une bite et deux couilles. De même que pour sa femme qui n’en a pas.
La santé n’a pas de prix, sauf pour nous, pauvres.
Mais j’ai bien l’impression que les riches ne sont pas forcément mieux lotis.
Comment se fait-il ? Comment se fait-il donc ? Que des articles tel que celui-là disparaissent de l’en-tête d’agoravox ? Selon quel critère ne sont-ils plus en première page ?
Sur libé (articles payants), on reparle des méthodes musclées de Servier (que je croyais appartenir au passé), et du fait méconnu que NS a travaillé comme avocat pour eux durant quelques années... Il est peu probable qu’il leur retire leur légion d’honneur !
Il y a trois scandales dans cette affaire : le premier que l’actualité dénonce, concerne d’une part la pression execrcée par les labos sur les instances qui délivrent les AMM, d’autre part la pression faite sur les médecins prescripteurs par ces mêmes labos.
Le deuxième scandale est le fait que ces médicaments soient utilisés comme médicaments de confort et remboursés par la Sécurité sociale : la malbouffe industrielle qui induit des maladies dont l’obésité, trace ainsi un boulevard royal pour Big Pharma. La nature a horreur du vide, disait-on : de fait la collusion est partout.
Enfin, last but not leat, le troisième scandale est l’implication du président de la République, Nicolas Sarkozy :
Ce fait ainsi que le discours actuel du chef de l’Etat sur ce sujet, serait suffisant à lui seul s’il le fallait, pour destituer un diruigeant quel qu’il soit, dans une république digne de ce nom.