"L’écologie
sans accord et contrôles internationaux, donc sans gouvernance ou
instance mondiale est une fumisterie, de même que tout ce qui concerne les
armes de destruction massives"
J’ai n’ai pas dénié l’utilité d’une
instance internationale, j’ai seulement dénoncé le fait que les instances
internationales, comme l’ONU, sont des « créatures » des grandes
puissances qui n’ont pour réelle vocation que servir les intérêts de ces
puissances, non de réguler réellement et honnêtement les intérêts de
l’ensemble. La preuve en est que les moyens sont donnés à l’ONU d’intervenir là
où les grandes puissances qui la dirige le leur autorise, jamais là où ces
puissances ne l’autorisent pas.
"Quant
à (re)nationaliser l’économie, avec quels capitaux ? Les impôts, les
vôtres ? Avec quels marchés ? Les seuls marchés internes ? Avec
quelles ressources ? Le pétrole franco-français ?"
Les USA financent leur économie en
faisant tourner la planche à billet. Ces billets ne valent techniquement rien
(ils ne valent que parce que le monde entier a accepté de se soumettre à la
valeur du dollar et sont donc dépendants de celui-ci). Il y a donc de multiples
manières de renationaliser l’économie d’un pays. Tout dépend des objectifs de
cette renationalisation, ou plus exactement de l’objectif de l’économie que
l’on veut voir s’y développer. La plupart des pays Européens ont de nombreuses
ressources, notamment au niveau de l’expertise et du savoir. Cependant, cette
expertise, du fait de l’ouverture forcée des marchés, est en train de ruisseler
dans les pays en développement, et ceux-ci, notamment l’Inde et la Chine, vont
s’emparer de cette expertise, et nous n’aurons alors plus cet avantage. Il y a
donc urgence à renationaliser et protéger cette expertise, de même que la
valoriser. Qui plus est, il est tout-à-fait envisageable de réintroduire
l’étalon or et argent (dommage que Sarkosy, alors ministre des finance, a
dilapidé plus de 500 tonnes d’or sur les 3000 que la France possédait).