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Commentaire de poetiste

sur L'église, grande manipulatrice


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poetiste poetiste 27 décembre 2010 00:01

Vrai ou faux.

Ce que vous ne comprenez pas, c’est que Jésus n’est pas un personnage historique mais qu’il est dans l’esprit de certains hommes, il est « fils de l’homme ». Un homme idéal en quelque sorte, un chemin à suivre.

Dans les Evangiles, la sagesse qui n’exclue pas de déranger l’ambition des hommes ou leur veulerie, la sagesse qui prend tous les risques pour être concrète et crédible et finit par le martyre. C’est la sagesse qui ne peut être sans l’amour des autres et en accepte le prix.

La foi n’est pas convaincue par une quelconque « vérité » historique, c’est une conviction personnelle profonde. Et cette foi est reçue comme un don, une acceptation aussi de vivre avec le mystère sans vouloir l’expliquer historiquement ou scientifiquement.

Les Evangiles, c’est l’ésotérisme des pauvres, inaccessible aux sages et aux savants. Sans l’amour on n’est rien est-il écrit encore.

On peut parler du pari de Pascal pour ce dépassement des idées historiques reçues, c’est l’hésitation de passer de la croyance à la foi, salvatrice, selon le Christ.

Cette légende est bien plus qu’une légende mais une sacrée recette pour se libérer de sa propre mort, paradoxalement en donnant sa vie pour ceux qu’on aime.

Quand je rencontre un homme, je ne me demande pas si c’est sa chair qui est vraie ou son animation, son âme.

You have to see Jésus in a very human way of life. Un chemin qui conduit au Père, pas à un Dieu inaccessible que les hommes s’efforcent d’inventer pour se rassurer ou guerroyer entre leurs mimétismes religieux antagonistes.

Freud ne s’imagine pas enfoncer une porte ouverte quand il énonce que la recherche de Dieu est la recherche du père.

La réponse à l’existence de Jésus n’est pas dans l’histoire mais en chaque homme ; c’est là une cachette où il ne sera vu que des plus attentifs et des plus opiniâtres qui auront demandé la destruction de leur fortification personnelle contre tout ce qui est amour, passion pour l’humanité, bonne volonté.

La fête du solstice d’hiver garde sa symbolique de nouvelle naissance, n’est-ce pas là l’essentiel, l’essence du ciel ?

Alors : joyeuse naissance pour tous au travers de ce symbole ! Vrai ou faux ? Là n’est pas la question. Etre ou ne pas être en est une meilleure.

Plus d’être et moins d’avoir hystérique, (historique aussi, parfois), ce n’est pas un pari, c’est une voie qui ouvre à la compréhension du monde, au sens de la vie.

A.C

 

 


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