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Commentaire de Wàng

sur La France contre l'espéranto


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Wàng 27 décembre 2010 19:21

La révolution et l’anarchie, il n’y a rien de plus contradictoire avec la volonté de paix et de prospérité, je ne pense pas que c’est ce que la majorité des peuples souhaitent. Les anarchistes ne sont pas la cause du non de 2005 à l’Europe, mais ils ont surfé, avec les nationalistes, sur le phénomène sociologique que j’ai montré précedemment. Philippe Nemo montre que les olligarchies en France ne sont pas les financiers, mais le consortium de la haute fonction publique, les associations et les syndicats, ceux qui sont capables de réaliser des coups de force. Le gros capital, lui se désintéresse peu ou prou de la démocratie, et même si l’ordre actuel français ne leur profite pas vraiment, ils peuvent faire avec, contrairement aux petits patrons, aux salariés et aux entrepreneurs de la société civile qui n’ont aucune voix au chapitre. Au moins, un des grands mérites de l’Europe, c’est de nous sauver un peu de notre bastion socialo-communiste français hérité directement de la période gaulliste. A ce sujet et sur les olligarchies lire Philippe Nemo http://www.catallaxia.org/wiki/Philippe_Nemo:La_double_oligarchie_de_la_Vème_République

Quand à l’espéranto, il n’a pas à servir de tribune à des groupuscules extrêmistes ni à devenir le bastion d’une vision passéiste du monde, anti-américaine et altermondialiste ! C’est déjà trop souvent le cas à mon sens (je citerais le mouvement anarchiste SAT). Diffuser une vision du monde non parasitée, d’accord, mais de tous bords politiques, vraiment pluraliste, et pas seulement de gauche.

Vous savez, c’est affligeant pour moi de voir que la France est un des pays où les idées modernes issues de la droite américaine sur la mondialisation, l’ère post industrielle et la dématérialisation de l’économie, le néo-conservatisme sont les plus systématiquement absentes des débats à la télé ou des médias papiers, diabolisées, anathémisées ou ridiculisées (Guignols) par la bien-pensance.

Dernière chose, ce qui se passe en Islande et qui risque de se passer ailleurs, c’est tout bêtement à cause de la mauvaise gestion : beaucoup trop de dépenses publiques, des endettements pour payer non des investissements pour l’avenir produisant de la richesse, mais des placements de confort qui ne rapportent rien, comme la retraite à 60 ans.


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