Moi je pense que c’est plus complexe que ça, mais je sais gré à l’auteur d’avoir lancé le débat sur la définition de la gauche, qu’il aurait fallu compléter par celle de la droite et du centre ...
Je pense que l’on a fait une classification assez grossière sur ce repère euclidien, dans lequel il y a des nuances. En caricaturant, les critères à retenir sont de deux ordres :
1- les valeurs à prioriser, ce dont vous parlez ici pour la gauche : égalité, fraternité,... qui a tendance à penser (cela vient de Rousseau) que l’homme est naturellement bon et que la société le pervertit ; alors que la droite va parler de liberté, de responsabilité, de sécurité, La droite pense que l’homme est naturellement mauvais (Thomas Hobbes) et que l’argent conduit le monde et que la sélection naturelle (donc la loi du plus fort) est saine, est une loi de la nature. La laïcité n’est pas une valeur exclusive de la gauche ... La droite républicaine proclame aussi « liberté, égalité, fraternité », ce n’est pas si simple ...
2- la préférence pour certains moyens : l’Etat est au centre pour la gauche, opérant une forte régulation et la redistribution des richesses par l’impôt et les services publics, prenant en charge le citoyen, une forme de société collectiviste. Pour la droite, même si elle ne s’en vante pas, l’argent est au centre de tout, les marchés et la bourse conduisent le monde, dans une société individualiste. Le monde de la droite conduisant à plus de pauvreté et d’inégalités, il faut plut de sécurité pour contenir la révolte sociale, la délinquance des pauvres.
C’est là qu’intervient la définition du centre tel que le définit François Bayrou :
- ses valeurs sont proches de celles de la gauche, avec quelques nuances : égalité des chances et non pas égalité de fait, protection des faibles, solidarité et fraternité, ainsi que laïcité, mais aussi éveil de la conscience citoyenne et responsabilité,
Son modèle n’est ni le capitalisme qui met l’argent au centre de la société, ni le socialisme qui met l’Etat au centre, mais l’humanisme, qui met l’homme au centre, qui doit être au service du développement humain.
- ses moyens : l’Etat est régulateur, assure un rôle redistributif et garantit des services publics (école, santé, police, transports) accessibles à tous et sur tout le territoire, mais l’Etat ne doit pas tout prendre en charge, ce qui déresponsabilise le citoyen. Il ne faut pas étouffer les initiatives, la création, noyer les individualités dans le collectivisme. Le citoyen a des droits à condition qu’il reconnaisse qu’il a des devoirs, qu’il ne doive pas attendre que tout lui tombe dans le bec sans rien faire. La réduction des inégalités et de la pauvreté doit se faire plus en amont que en aval par redistribution où les pauvres se sentent assistés en bénéficiant de charité et d’aides sociales, donc humiliés. Chacun doit avoir sa place, doit pouvoir avoir un travail qui lui permet de vivre dignement.
29/12 10:12 - poetiste
Pastori Si je fustige le parti socialiste, c’est que j’en attends beaucoup plus, (...)
29/12 09:36 - rocla (haddock)
bref la gauche c ’est noyer son poisson ( sole meunière ) dans un ban de sardines , (...)
29/12 09:05 - eric
Quand on lit un tel tissus d’ânerie après 200 ans au moins d’expérience concrète de (...)
29/12 00:34 - Le péripate
29/12 00:03 - pastori
alors citez tous les hommes, pas seulement ceux qui vous arrangent. pour « untel a dit » , il (...)
29/12 00:00 - pastori
ne confondez pas hommes politiques, partis politiques et hommes du peuple. la gauche, ce sont (...)
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