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Commentaire de mobilisen

sur Le complot...


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mobilisen mobilisen 4 janvier 2011 15:37

Le Siècle, un groupe « insignifiant » ?
Voir l’article cité : http://www.republique-des-lettres.fr/10268-le-siecle.php
La République des Lettres,
On y apprend que ce club « ultra-select »
réunit quelque 550 membres permanents triés sur le volet au sein de la fine fleur des castes politique, économique et médiatique du pays. S’y ajoutent environ 200 invités renouvelés chaque année, pour la plupart de jeunes loups ambitieux distingués par la bonne société. On y retrouve de hauts fonctionnaires, presque tous les patrons des grandes entreprises, des politiciens de droite et de gauche, des banquiers, des magistrats, la plupart des grands dirigeants de la presse, des médias et de la communication, des journalistes « qui font l’opinion », des économistes, quelques universitaires et quelques syndicalistes. D’une façon générale, pour appartenir au Siècle, peu importe les opinions politiques ou les croyances religieuses mais il convient avant tout d’être honorable en tous points, de respecter les valeurs démocratiques et républicaines, de gagner en puissance au sein de la société, d’être branché sur les réseaux d’influence, d’avoir reçu une bonne éducation mondaine, et bien entendu d’avoir envie de se retrouver entre élites et « gens de qualité ». On ne peut pas vraiment y être admis si l’on a pas compris le jeu des relations sociales et le rôle majeur du carnet d’adresses. Le Siècle se donne pour but d’abattre les cloisons entre la société politique et la société civile. L’objectif est de créer un cercle de rencontres entre hommes politiques et responsables représentatifs de la société civile (hommes d’affaires, intellectuels, journalistes, etc). Selon les statuts, déposés en date du 07 mars 1945, l’objet social de l’association est de "créer un pont entre des mondes qui s’ignorent trop en France« et de »renforcer les chances de succès des jeunes en les faisant se connaître et s’épauler« .
Parmi eux : Sarkozy, Strauss-Kahn, Aubry, Bebear, etc. Son président a été jusqu’en 2010 Denis Kessler, ancien vice-président du Medef, considéré comme le liquidateur du modèle social français hérité du CNR comme il le proclame dans la revue Challenge d’octobre 2007 :
 »« Adieu 1945, raccrochons notre pays au monde !
Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. (…) Il est grand temps de le réformer, et le gouvernement s’y emploie.
« Les annonces successives des différentes réformes par le gouvernement peuvent donner une impression de patchwork, tant elles paraissent variées, d’importance inégale, et de portées diverses : statut de la fonction publique, régimes spéciaux de retraite, refonte de la Sécurité sociale, paritarisme... A y regarder de plus près, on constate qu’il y a une profonde unité à ce programme ambitieux. La liste des réformes ? C’est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance !. (...) Cette « architecture » singulière a tenu tant bien que mal pendant plus d’un demi-siècle. Elle a même été renforcée en 1981, à contresens de l’histoire, par le programme commun. Pourtant, elle est à l’évidence complètement dépassée, inefficace, datée. Elle ne permet plus à notre pays de s’adapter aux nouvelles exigences économiques, sociales, internationales. (...) Il aura fallu attendre la chute du mur de Berlin, la quasi-disparition du parti communiste, la relégation de la CGT dans quelques places fortes, l’essoufflement asthmatique du Parti socialiste comme conditions nécessaires pour que l’on puisse envisager l’aggiornamento qui s’annonce. » .


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