« »Ceux qui ont les pieds sur terre, nos amis britanniques par exemple, font de la flexibilité du travail une condition de l’adaptation au changement. Résultats : loin derrière nous il y a 25 ans en terme de PIB, ils sont maintenant devant ( voir nos tableaux )et plus riches que nous ils rachètent nos propriétés dans tous les coins de France. Les salariés y sont devenus les maîtres du marché du travail, car il y a pénurie de main d’œuvre."
Quelques remarques pour préciser ces propos :
- la première concerne les raisons des progrès économiques de la GB : elle doit plus à la manne pétrolière qu’à la flexibilité du travail. La corrélation est d’ailleurs si nette, que la diminution de ces ressources pétrolières correspond à la dégradation récente de l’économie britannique aussi bien en terme de croissance ( < 2% en 2005), de déficit budgétaire ( > 3% en 2005) ou que de déficit de la balance commerciale (95 Mds d’euros en 2005)
- la seconde pour souligner que s’il y a plus de riches, il y a également plus de pauvres (cf. les 2,7 millions de personnes aidées -chiffres OCDE-, soit environ 10% de la population entre 20 et 60 ans, non incluses dans les chiffres du chômage).