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Commentaire de sisyphe

sur Côte d'Ivoire : Casse du Siècle !


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sisyphe sisyphe 11 janvier 2011 14:45

Pour les suites du « coup d’état » manqué de 2002 : l’opération Licorne 


Cette opération militaire débute en septembre 2002 (début des événements de Côte d’Ivoire), indépendamment de l’opération des Nations unies, dans le cadre des accords de défense signés entre les deux pays le 24 août 1961. La France, puis la CEDEAO (Communauté des États d’Afrique de l’Ouest), envoient d’importants contingents militaires pour séparer les belligérants (forces d’interposition)2. Selon les autorités françaises, soutenues par une résolution des Nations unies, cette interposition aurait permis d’éviter une guerre civile et de nombreux massacres.

Un accord entre toutes les forces politiques est signé en France, à Marcoussis, le 24 janvier 2003. Il prévoit simultanément le maintien du chef de l’État en exercice, le président Laurent Gbagbo, la mise en place d’un gouvernement de réconciliation nationale intégrant des représentants de la rébellion et la mise en œuvre d’un programme abordant les principaux sujets de fond à l’origine de la crise ivoirienne (nationalité, propriété foncière rurale, éligibilité, restructuration de l’armée, désarmement de la rébellion).

L’objectif en est la tenue d’élections démocratiques fin de l’année 2005 (fin octobre), mais celles-ci seront repoussées. Le Conseil de sécurité des Nations unies fait sien cet accord. Le 4 avril 2004, l’opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI, 6 240 hommes) prend le relais des contingents de la CEDEAO, aux côtés de la force Licorne qui reste en soutien sous commandement français (4 600 hommes).

Le 6 novembre 2004, l’aviation gouvernementale ivoirienne effectue un raid aérien sur la position française de Bouaké. On déplore 9 morts et 37 blessés parmi les soldats français (2e régiment d’infanterie de marine, régiment d’infanterie-chars de marine, 515e régiment du train). Les forces françaises ripostent, quinze minutes après l’attaque, en neutralisant, sans les détruire, l’ensemble des forces aériennes ivoiriennes : deux Soukhoï Su-25 et des hélicoptères de combats sur la base de Yamoussoukro.


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