• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > International > Côte d’Ivoire : Casse du Siècle !

Côte d’Ivoire : Casse du Siècle !

La raison du plus fort est toujours la meilleure, nous l'allons montrer tout à l'heure.....

Ainsi commence cette fable du célèbre poète de La Fontaine qui met aux prises un loup affamé face à un pauvre agneau bien gras et bien appétissant.....
Cette fable, qui est encore dans toutes nos mémoires, résume parfaitement la situation abracadabrantesque qui prévaut actuellement en Côte d'Ivoire.

Pour grand nombre de lecteurs en Europe et tout particulierement en France, la situation en Côte d'Ivoire ne souffre d'aucune ambiguité !

"Encore un dictateur de plus" ! Ajouté à cela les évenements facheux d'il y a quelques années que nous avons tous suivis à la télévision et notre opinion est déja toute faite ! Après tout, pourquoi nous soucierons-nous d'un homme qui a poussé tant d'Ivoiriens à la xénophobie, au meurtre ! Un homme responsable de tant de charniers ! Un homme dont les actes ont même conduit à la mort de Français !!!

Sans compter que ce ne sera pas la premiere fois que des élections contestées auront eu lieu en Afrique !
Que de républiques bananieres avec à leurs têtes des dictateurs qui n'hésitent pas à bidouiller les constitutions de leurs pays, à se faire élire à plus de 80/100, à rester des décennies voir toute leur vie au pouvoir jusqu'à ceux qui poussent meme le bouchon en transmettant le témoin à leurs rejetons !

Coupable, votre honneur ! Mr Gbagbo ne peut être que coupable et il serait grand temps que la communauté internationale réagisse," pour une fois" !
Et pourtant, et pourtant..

C'est sur cette réaction que comptent ceux qui ont fomenté le plan le plus diabolique et le machiavélique qu'il ait été permis de voir depuis très longtemps !!!

Je l'ai surnommé : LE CASSE DU SIECLE !
La vérité est toute autre dans les faits !!! D'une toute autre nature !
Une célebre citation du Marquis de Concordet dit ceci :
"La vérité appartient à ceux qui la cherchent et non point à ceux qui prétendent la détenir."

Je serai même tenté de rajouter : à ceux qui la travestissent !
Force est de constater que la grande majorité des médias occidentaux suivent à l'unisson une ligne qui tend à favoriser l'un des deux protagonistes !
Et gare à celui qui ramerait à contre courant ! Il se verrait automatiquement pointé du doigt, stigmatisé, ou tout simplement ignoré car, de nos jours, il faut rester dans le politiquement correct, suivre le rang... sous peine d'etre traité de brebis galeuse, d'apatride..

La vérité finit toujours par éclater tôt ou tard Mais dès lors, qui s'en souciera ?
Je vais donc vous raconter ce qui s'est réellement passé en Côte d'Ivoire.
Je sais pertinnement qu'il faudrait bien plus que des mots pour faire prendre conscience à chacun d'entre vous de la terrible injustice qui se déroule actuellement dans ce petit pays...

Pourtant, tout ce que je vais vous raconter n'est que pure vérité !
De tout temps, la Côte d'Ivoire a été le joyaux de la France.
Elle dispose de richesses naturelles incommensurables.
Malheureusement, ce qui fait son bonheur fait encore plus son malheur car.... elle suscite de bien nombreuses convoitises ! des appétits féroces !
La France est la premiere à bénéficier de tout ce potentiel : Bouygues, Bolloré, Total, France telecom et j'en passe..

Mais voilà, en 2000, un intrus a réussi à s'emparer des rênes du pouvoir. Il s'agit de Laurent Gbagbo, un démocrate qui a passé 30 ans dans l'opposition à ramer contre le parti unique de Feu Houphouet.

L'homme, de grande intelligence, décide de rompre avec toutes les vieilles habitudes qui caractérisent la plupart des présidents d'Afrique Francophone et décide de diversifier les marchés.

Pour Paris, cela est un crime de lèse majesté !
La Cote d'Ivoire a toujours été,est et restera SON Eldorado
Dès lors, la France choisit un pion maléable qu'elle pourrait mettre à la tête de sa préférée.

Cet homme, économiste libéral, a occupé d'importantes fonctions au FMI et fut Premier ministre de Cote d'Ivoire de 1990 à 1993.
Il s'agit de Mr Dramane Ouattara.
Une opération est planifiée pour renverser Mr Gbagbo et y installer Mr Ouattara.
La Côte d'Ivoire ne dispose pas véritablement de forces militaire à cette époque.

Une force rebelle composée de mercenaires libériens, de commandos Burkinabé et de soldats déserteurs Ivoiriens est donc envoyée avec la complicité de la france et du burkina faso en principaux protagonistes pour renverser le président Gbagbo.
On est alors en 2002.

L'opération doit être rapide, brève et décisive car... En vertu des accords passés entre la Cote d'Ivoire et la France,cette derniere se doit de protéger le gouvernement Ivoirien contre toute menace...
Si l'opération s'éternisait, la France se retrouverait avec un dilemne sur les bras et se devrait de respecter les accords passés sous peine de dévoiler son double jeu.
Après s'etre emparés de quelques villes du nord, les rebelles font route vers Abidjan mais se trouvent confrontés à bien plus de résistance qu'ils ne l'avait escompté.

La France va etre obligée d'intervenir car c'est l'impasse.
Cependant, au lieu d'en chasser ces rebelles conformément aux accords, elle va adopter une position neutre qui va faire couler beaucoup d'encre.
Le président Gbagbo est hors de lui, la population Ivoirienne crie au complot, les rebelles menacent de plus belle.

Le gouvernement Chirac va finalement proposer les accords de Marcoussis, une "négociation" entre les rebelles et le pouvoir en place.
C'est la partition de la belle Cote d'Ivoire.
Le nord est controlé par les rebelles et leur chef Ibrahim Coulibaly (qui sera justement remplacé par guillaume Soro).
Le sud reste aux mains du gouvernement légal du président Gbagbo qui va devoir recomposer son gouvernement et y introduire des éléments représentant la voix des rebelles afin de ramener un semblant de paix dans son pays.

Les tentatives de destabilisation du régime vont pourtant se poursuivre car la France veut coute que coute en finir.
Poussé dans ses derniers retranchements, le président gbagbo tentera un dernier coup de poker contre cette France qui veut coute que coute le voir prendre la poudre d'escampette.
Il en appelle à la rue.

Un lourd sentiment anti français s'est abattu dans la capitale Abidjan.
Nous sommes en 2004. Des émeutes éclatent et les jeunes descendent dans la rue pour contester les accords inadmissibles de Marcoussis.
Les pauvres Français de Côte d'Ivoire ne s'attendent guère à la vague hostile qui se prépare.
La suite, on la connait......

Peut-on pour autant en vouloir à Laurent Gbagbo d'avoir utilisé cette carte contre la nation qui voulait le renverser ?
La réponse est bien évidemment non.
Les seuls responsables sont à chercher du côté de l'Elysée.
Les années qui suivront verront les accords de prétoria, les accords de Ouagadougou, pour ne citer qu'eux.

Ces mêmes accords permettront à Alassane Ouattara de pouvoir se présenter aux élections car il avait été déchu de ce droit pour nationalité douteuse. Le président Gbagbo pesera de tout son poids pour annuler la décision prise par l'ancien président Bédié et son concept d'Ivoirité. De même, selon les accords, les élections seront censées se dérouler à partir du moment ou les rebelles auront tous désarmés.

28 novembre 2010, Jour J, jour de l'élection, 2ème tour, Gbagbo VS Ouattara !
Force est de constater que le président Gbagbo a cédé devant la pression car les rebelles n'ont toujours pas désarmés.

La pression des USA, de la Grande-Bretagne et surtout de la France à vouloir coûte que coûte tenir cette élection malgré le non désarmement est une vraie gagure.
Il faut souligner que dans toute les régions du nord, les rebelles sont maitres chez eux et il a été signalé des exactions terribles perpétrées contre la population civile.

Comment des élections peuvent-elles se dérouler en toute transparence dans un pays coupé en deux ?
Mr Ouattara a champ libre et il ne va pas faire dans la dentelle...Bourrage d'urnes dans les régions du nord, passage à tabac des Pro Gbagbo, empêchement de voter... les exactions seront nombreuses.
Mr Ouattara obtiendra un score faramineux de 100/100 dans une cinquantaine de régions !
Un score qui parait totalement aberrant car le camp Gbagbo dispose de deux observateurs dans chacun de ces bureaux et que leurs votes n'apparraissent nul part !!!

Le secrétaire général de l'ONU, malgré les nombreuses fraudes avérées, fait uniquement cas d'irrégularités mineures qui ne sont pas "de nature à entacher le scrutin".
A partir de ce moment, le président Gbagbo comprend que Mr Choi s'est fourvoyé.
Il commence à prendre conscience de l'ampleur de la machination.
La suite est logique... La CEI, constituee de représentants de partis politiques majoritairement acquis à Mr Ouattara ferme les yeux devant toutes les irrégularités de ce scrutin galvaudé.

Mr Gbagbo n'est pas homme à se laisser faire, bien au contraire !
30 ans de vie politique lui ont forgé un caractere bien trempé et il est du genre à toujours garder un atout dans sa manche.
Si Mr Ouattara veut acceder à la présidence en utilisant la CEI, Mr Gbagbo le battra à son propre jeu.

Des soldats sont dépéchés au lieu où délibere la commission afin d'empêcher toute promulgation illégale des résultats tant que l'ensemble des acteurs n'aura pas trouvé un accord comme cela a été de toute façon convenu.
La CEI a 3 jours pour promulguer les résultats provisoires dans un endroit neutre. Résultats qui doivent etre annoncés par Mr Bakayoko entouré de l'ensemble des acteurs qui ont délibéré. Ces résultat devront ensuite etre validés par le conseil constitutionnel.

Si aucun résultat n'est promulgué d'ici là, le conseil constitutionnel prend automatiquement le relai.
La CEI n'arrivera finalement pas à s'accorder sur les résultats dans les délais impartis et c'est à partir de ce moment que la situation deviendra des plus ubuesques.

L'ambassadeur de France et l'ambassadeur des USA se rendront à la CEI y chercher Mr Bakayoko afin de l'amener dans le QG de Mr Ouattara pour qu'il y promulgue tout seul ces résultats provisoires.
Les Ivoiriens qui attendent depuis 4 jours n'auront même pas la primeur de ces résultats provisoires. Ceux-ci seront annoncés sur une radio étrangere et beaucoup de télespectateurs de france 5 en seront aussi informés avant le peuple Ivoirien lui meme !!

L'on peut logiquement se demander comment réagirait les Français à la place des Ivoiriens !!!
Quoi qu'il en soit, le conseil constitutionnel de Cote d'Ivoire qui seul a le pouvoir de trancher invalide ces résultats et donne quelques jours plus tard Mr Gbagbo vainqueur de cette élection.
Les régions ou se sont déroulées les fraudes ne sont plus comptabilisées.

Plus d'un mois après, la situation est toujours bloquée en Côte d'Ivoire. Mr Ouattara est retranché à l'hotel du golfe ainsi que Mr Soro sous la protection des casques bleus.
Quant au président Gbagbo, il est toujours au pouvoir.
Les 2 hommes revendiquent la victoire et ont chacun de leur coté formé leur gouvernement.
Si Mr Ouattara a le plein soutien de la Communauté internationale, Mr Gbagbo en revanche, a celui du peuple Ivoirien.
Nous pouvons décemment nous poser la question à savoir lequel d'entre eux devrait diriger la Côte d'Ivoire !
 
 Yann-Yéchan.

 

Sources : Survie

http://survie.org/francafrique/cote...

Sources : San Finna ( Journal Burkina Faso)

http://unevingtaine.blogs.nouvelobs...

Sources : Gri Gri international

http://www.legrigriinternational.co...

Sources : L'indépendant ( Journal Burkina Faso)

http://www.independant.bf/article.p...

Interview SEM Gbagbo sur Euronews

http://www.youtube.com/watch?v=43hj...


Moyenne des avis sur cet article :  4.03/5   (29 votes)




Réagissez à l'article

30 réactions à cet article    


  • Francis, agnotologue JL 10 janvier 2011 12:30

    Bon article, que je conseille à ceux qui se sentent concernés.

    Vous dites, et c’est très fondamental : « Si Mr Ouattara a le plein soutien de la Communauté internationale, Mr Gbagbo en revanche, a celui du peuple Ivoirien. »

    C’est si vrai que la France ne craint pas pour ses ressortissants aussi longtemps que Gbagbo sera au pouvoir, et c’est seulement dans la perspective d’un coup de force que l’on se préparerait à les évacuer. A bon entendeur ...

    Par ailleurs, il n’est pas inutile de s’interroger ici sur ce qu’est cette fameuse « Communauté internationale ». Je ne répondrais pas autre chose que Chomsky :

    « On ne souligne quasiment jamais que l’expression »Communauté internationale «  est classiquement utilisée pour désigner Washington et tous ceux qui en viennent à s’aligner avec elle. »



    • lebreton 10 janvier 2011 21:03

      @jl
      je partage votrre point de vue en qui concerne les opinions des Ivoiriens ,les ingérences etrangeres sont tout a fait condannambles aucune autre nation ne l’accepterai encore moins la Françe ou il faut bien le dire existe la fraude électorale ,voir a Neuilly !!!!!!!!!!!


    • Elisabeth P Elisabeth P 10 janvier 2011 13:10

      Savez-vous quel est le maire qui a marié monsieur Ouattara et Dominique Nouvian ? Un certain Nicolas Sarkozy, en 1990 à Neuilly.


      • le moine du côté obscur 10 janvier 2011 13:24

        De mon point de vue Gbagbo et Ouattara c’est la peste et le choléra vous n’avez qu’à regarder la télévision ivoirienne pro-Gbagbo pour voir à quel point ce monsieur est tout aussi détestable que Ouattara qui lui jouit du soutien incontestable de la presse occidentale. Beaucoup d’ivoiriens savent effectivement qui est Ouattara, si celui-ci avait été combattu intelligemment il ne serait pas aussi populaire (même si dans un pays où le niveau culturel est aussi bas il est clair qu’il ne vient pas à l’idée des politiciens de faire une campagne intelligente). Parce que ce que certaines personnes oublient c’est qu’il y a eu une campagne électorale et que beaucoup d’ivoiriens espéraient la paix à la suite de cette élection. Dans tous les camps (y compris celui de Gbagbo) on a vendu à la majorité des ivoiriens cette élection comme celle qui résoudrait les problèmes. Et dans la campagne électorale la communication de M. Ouattara assurée par un groupe ivoirien a été d’excellente qualité. Je n’aime pas le gus mais je dois le reconnaitre. Quand celle de Gbagbo a été pathétique voire pitoyable, utilisant à outrance le marketing de la peur comme les dictateurs savent le faire. Le summun de la campagne a été le face à face entre Gbagbo et Ouattara et je regrette de devoir le dire mais Ouattara a été plus convaincant que Gbagbo si bien que je connais certaines personnes anti-Ouattara qui se sont mises à douter. J’en connais d’autres qui ont voté Ouattara parce qu’ils considèrent Gbagbo comme un clown entouré d’incompétents. Alors bien sûr on dit que Ouattara est soutenu par l’étranger mais moi personnellement ça ne m’étonnerait pas que Ouattara ait effectivement remporté ces élections. D’ailleurs plusieurs partisans de Gbagbo l’avouent à demi-mot quand vous êtes dans l’intimité.
        Je pense que pour que ce pays connaisse la paix il faut que Gbagbo et Ouattara soient écartés de la scène politique tout comme le vieux Bédié qui a commis de graves erreurs politiques dans les années 90 contribuant à rendre Ouattara populaire. Bédié (président de 1993 à 1999) a commis l’erreur d’attaquer Ouattara (alors un de ses principaux opposants) sous l’angle ethnique (qualifiant notamment Ouattara de Burkinabé dans un livre autobiographique en 1999), permettant à Ouattara de se faire passer pour un martyr à qui on refuse injustement le droit de se présenter à l’élection présidentielle. De plus les populations du nord s’estiment bien souvent à raison mépriser par les sudistes qui vont jusqu’à douter de leur nationalité ivoirienne. Ainsi beaucoup de nordistes se sont reconnus dans le combat de Ouattara pour être éligible et ont commencé à avoir de la sympathie pour lui. Ouattara dispose aussi du soutien implicite quoique parfois ouvertement explicite de beaucoup d’imams. Tout comme Gbagbo a le soutien de nombreux pasteurs qui voient en lui un homme de Dieu et qui voient dans cette élection « une guerre spirituelle » contre les forces des ténèbres matérialisées par Ouattara et les rebelles. Il eut fallu du doigté et de l’intelligence pour « régler » le cas Ouattara sur la scène politique. Mais et Bédié et Gueï (président après un coup d’état de fin 99 à septembre 2000), ni Gbagbo (président depuis 2000) n’ont su maîtriser le cas Ouattara. Le constat est accablant.
        Oui Ouattara est un ex du FMI, oui Ouattara est un ami de Sarko mais cela n’explique pas sa popularité. Il s’est nourri des erreurs grossières et tragiques de ses adversaires pour devenir plus fort. ça forcerait presque le respect si nous ne savions pas qu’il est lui aussi un danger pour la stabilité de ce pays. Son obstination et celle de ses partisans font craindre le pire déjà il y a eu de nombreux incidents dans plusieurs villes et de nombreux morts. Certains comme moi pensent que ce pays n’est pas mûr politiquement et que la démocratie n’a servi qu’à permettre à des sociopathes, démagogues et assoiffés de pouvoir d’y semer le chaos. Quant à savoir comment tout ça finira, Dieu seul le sait !


        • Francis, agnotologue JL 10 janvier 2011 14:06

          On ne l’entend pas beaucoup se manifester, la fameuse communauté internationale, pour s’indigner de ce que, aujourd’hui en Tunisie, le pouvoir de Ben Ali tire à balle réelles sur la population. On compte les morts par dizaines !

          Où sont-ils, les pourfendeurs de Gbagbo, les laudateurs de Ouattara, les affidés de la secte et ses idiots utiles ?


        • le moine du côté obscur 10 janvier 2011 15:19

          Je n’en ai rien à foutre de l’autoproclamée communauté internationale elle ne fait que défendre ses intérêts, c’est la loi du monde, la loi du plus fort. Elle joue sa partition ce n’est pas vraiment cela mon problème. Le problème à mon sens est que la Côte d’Ivoire n’est pas une nation et qu’Houphouët a vainement tenté de maintenir ce bloc hétérogène ensemble mais chasser le naturel il revient au galop. Alors on viendra dire que la « communauté internationale » fait ceci, fait cela, mais elle l’a toujours fait alors pourquoi nous casser les couilles avec ça. Je me rappelle qu’il fut un temps où les gbagboistes voulaient que les américains se mêlent du problème ivoirien, j’avais dit à l’époque que c’était une mauvaise idée. Là pour le coup les américains s’en mêlent et certains feignent d’être choqués ? Dans quel monde ils vivent dans le monde des bisounours où tout le monde il est beau et tout le monde il est genti ? Gbagbo et sa clique pensaient quoi que la cour assidue (pathétique pour le coup) qu’ils ont fait à Jesse Jackson (dont on vante à ce qu’il parait l’influence sur le mulâtre Obama) allait porter ses fruits ? Mais on ne vit pas dans un monde d’amitiés, mais d’intérêts c’est pourtant évident. C’est un monde où les émotions n’ont pas vraiment cours ! L’indignation de l’occident a toujours été sélective et hypocrite ! Qui s’indigne des enfants qui crèvent à Gaza ? Qui s’indigne de la situation « inhumaine » des haïtiens ? Etc... Bien au contraire là où l’humain sensible verrait catastrophe, le dirigeant occidental (bien souvent lié aux milieux d’affaire et de la finance) voit opportunités. Les attentats du 11 septembre 2001, le cyclone Katrina et sans aucun doute la crise ivoirienne sont des opportunités pour ces rapaces. Si on n’avait pas compris cela à mon avis c’est que l’on a rien compris. Venons-en spécifiquement au cas ivoirien.
          Les piètres hommes d’état que furent Bédié, Gueï et Gbagbo sans compter la pathétique opposition composée de malfrats et d’opportunistes ne fait en fait que servir les intérêts des puissances occidentales. Celles-ci ont permis à Gbagbo de prendre le pouvoir dans des conditions rocombolesques et porteuses d’instabilité. Il fallait être naïf pour être surpris par ce qui a suivi telle que la rébellion, la partition du pays en deux. Oui je suis au courant des pillages que certains groupes occidentaux seraient en train de faire dans le nord loin des caméras et des groupuscules de défenses des droits de l’humain. Mais j’ai aussi vu au sud les pillages que la bande de rapaces qui entourent Gbagbo font. J’ai aussi vu les insuffisances de maires gbagboistes comme notamment Diagou (maire du quartier de Cocody) ou du maire du quartier de Yopougon dont le nom m’échappe. Je n’ai pas vu non plus ce que les ministres gbagboistes ont fait d’extraordinaire qui pourrait me pousser à croire qu’ils ont envie d’oeuvrer pour le bien des ivoiriens. Alors je pense que la Côte d’Ivoire est victime de rapaces qui pullulent dans la classe politique. Gbagbo se réfugie derrière la guerre pour justifier le fait qu’il n’est rien fait, mais curieusement ses proches se sont honteusement enrichis. Si bien que dans le langage populaire refondateurs signifie ces nouveaux riches qui ont de grosses voitures, de grosses maisons qui aiment la « chair fraiche » (les jeunes femmes) et j’en passe... Qu’ont fait de concrets les gbagboistes pour l’avenir ? Répondez-moi dessus. Même dans les conditions difficiles il y a de quoi faire...


        • Francis, agnotologue JL 10 janvier 2011 18:11

          « Je n’en ai rien à foutre de l’autoproclamée communauté internationale elle ne fait que défendre ses intérêts, c’est la loi du monde, la loi du plus fort. Elle joue sa partition ce n’est pas vraiment cela mon problème. » (moine)

          Je n’ai pas compris que le sujet de l’article concernait vos sentiments ? Si tel est le cas, veuillez faire comme si je n’avais rien dit.

           smiley


        • le moine du côté obscur 10 janvier 2011 22:37

          A JL

          Mon agacement n’est pas vraiment dirigé contre vous mais je dois avouer que j’ai du mal à comprendre que certains soient surpris par les agissements de l’autoproclamée communauté internationale (titre pompeux s’il en est mais qui est sans aucun doute l’embryon de la gouvernance mondiale dont certains rêvent). Il est vrai que je suis cynique parce que je n’attends rien de bon des humains en général et leur disparition ne me fera ni chaud ni froid au contraire je pense que la terre dira : « bon débarras ». Aussi je ne suis pas surpris quand les humains peu importe leurs origines agissent mal, c’est plutôt le contraire qui me surprend. Je ne vois dans la communauté internationale qu’un groupe puissant qui défend ses intérêts et se préoccupent pas ou peu des jérémiades des groupes moins puissant qu’elle.


        • LE CHAT LE CHAT 10 janvier 2011 14:10

          Ils ont gagné chacun sur leur moitié de terrain , qu’ils coupent le pays en deux comme au Soudan ......... La cote D’ivoire est un état complétement artificiel dont les frontièeres ont été tracées artificiellement pas l’ancienne puissance coloniale , même le concept d’ivoirité est bidon !


          • ali8 10 janvier 2011 14:38

            au sujet du Soudan, la « communauté internationale » a déjà décidé que le vote était en faveur de la cessession du Darfour

            la communauté internationale se retrouve partout ou il y problèmes ; comme c’est étrange !!

            et Sarko s’occupe des élections chez les étrangers mais s’assoit confortablement sur le VOTE DES FRANCAIS sans problème, mais les sociaux auraient fait pareil


          • LE CHAT LE CHAT 10 janvier 2011 15:05

            @ali8

            mais dans le cas du Sud Soudan , on comprend que les chrétiens et animistes en ont ras le bol de la charia , la sécession va de soi .....


          • franc 10 janvier 2011 16:21

            l’erreur de Gbagbo ,le socialiste ,est de faire intervenir pour veiller au bon déroulement des élections l’ONU ou la communauté internationale qui n’est en fait comme le dit Chomsky le camp du capitalisme mondialiste

            j’ ai bien peur qu’il ne faille partager la Côte d’Ivoire en deux comme au Soudan ,le nord musulman et le sud chrétien


            • ziglibiti 10 janvier 2011 16:32

              cet article c’est ce que la rti rabâche depuis la validation des élections par le conseil constitutionnel.le premier tour c’est déroulé sans problème majeure personne ne c’est plein 80% de participation.
               mais les problèmes commence a l’entre 2 tours que fait Gbagbo durant ce face à face,il ne parle pas de sont projet pour la cote d’ivoire et les ivoiriens mais du fait que Ouattara est responsable des problèmes de la cote d’ivoire et quand Ouattara parle de ses proposition la seul réponse de Gbagbo et de dire qu’il fera la même chose.Déja a ce moment discours de haine comme toujours avec Gbagbo avec le sourire
              .Mais ce qui moi m’a donné l’alerte avant même le début du 2 second tour Gbagbo verrouille le pays couvre feu ,frontière fermées,connexion satellitaire bloqué avant même la mis journée
              .Pourquoi tous cela en prévision de sa victoire ou de sa défaite.
               Ensuite les résultats étaient consolidé et connus depuis le dimanche pourquoi ne pas les prononcés avant le délai légal simple pour pouvoir s’appuyer sur la législation .
              Car lorsque l’on regarde comment le partisan de Gbagbo arrache les résultats pour qu’ils soient prononcé hors délais on cromprend mieux la stratégie du clan Gbagbo. maintenant que fait -il après s’être fait déclaré président il tend la main.Si il pensait a la cote d’ivoire et au ivoirien il aurait accepté les résultats serait rentrer dans l’opposition pour se représenter dans 5 ans.Mais le plus triste c’est que les opposants historique veulent le Pouvoir pour s’adonner au même pratique que leur prédécesseur . Ouattara est peut- être un libéral mais Bolloré(pote de Sarkozy)et compagnie se sont installé sous la présidence Gbagbo


              • le moine du côté obscur 11 janvier 2011 08:09

                Je pense et c’est triste à dire que beaucoup sur ce forum sont aveuglés par leur haine de la communauté internationale et ne prennent pas la juste mesure de la complexité de la situation ivoirienne. Gbagbo a fait une campagne électorale minable et il a été pitoyable lors de son face à face avec Ouattara. Je regrette pour les anti-Ouattara primaires lors de ses deux passages à la télé (au premier tour et lors du face à face) Ouattara a été plus convaincant que Gbagbo. Gbagbo lui ne fait que se refugier derrière la guerre (guerre dont il a bien profité avec sa clique que ceux qui peuvent prouver le contraire l’ouvrent sinon qu’ils la ferment) pour justifier le fait qu’il n’a rien fait. Ces « sympathisants » de Gbagbo savent-ils qu’il a construit des monuments coûteux et inutiles sauf à rendre la circulation plus compliquée à Abidjan ? Et qu’il s’est vanté cet imbécile d’avoir construit des monuments. Qu’il a utilisé les bus de la société des transports (SOTRA) pour aller battre campagne à l’intérieur du pays, se faisant plusieurs bus sont tombés en panne rendant encore plus difficile la circulation des populations qui en dépendent ? Que les proches de Gbagbo vampirisent un grand nombre d’entreprises ? Croyez-le ou pas la plupart des cadres ont voté Ouattara. Je le dis c’est Gbagbo et ses predecesseurs qui ont dressé le tapis rouge à Ouattara. Certains niais tombent dans la stratégie victimaire de Gbagbo et c’est cela qui m’amuse. J’ai compris avec la crise ivoirienne qu’il faut analyser le cas de chaque pays au cas par cas. Je suis altermondialiste mais ce n’est pour autant par exemple que je penserai que des personnes comme Chavez ou Nejad qui sont aussi contre la communauté internationale sont des saints. J’ai appris depuis belle urette qu’il faut se méfier des gens qui sont dans des postures victimaires (comme les dirigeants américains après les attentats du 11 septembre 2001). Je ne prendrai jamais partie pour Gbagbo et sa clique dans cette affaire car j’ai vu leur face hideuse avant et durant cette crise. Leur discours xénophobe, raciste, tribaliste, islamophobe, leur voracité face aux fonds publics, leur incapacité d’organiser quelque chose avec sérieux et professionnalisme et j’en passe. Gbagbo lui insulte les gens en permanence et après dit de lui pardonner ! Ignore-t-il qu’un dicton dit que l’on esclave des mots que l’on prononce. J’ignorais que ce malade mental était un grand enfant qui ne prenait jamais rien au sérieux et qui n’assumait jamais ce qu’il disait et ce qu’il faisait. J’espère en tout cas que les vautours tels que Vergès et Dumas vont bien lui pomper son fric mal acquis. Sincèrement beaucoup en sont venus à penser que Ouattara serait moins nuisible pour la Côte d’Ivoire que Gbagbo ! Et comme beaucoup d’ivoiriens ne croient plus en la télé nationale entièrement caporalisée par le gang Gbagbo, ils cherchent des sources d’infos ailleurs. Le pire ennemi de Gbagbo est Gbagbo lui-même. Sa seule issue consiste à retourner les ivoiriens contre Ouattara en disant que Ouattara est un étranger dans tous les sens du terme à la Côte d’Ivoire. Si cette stratégie échoue il est fichu.

                Gbagbo ne pense qu’à lui il n’y avait qu’à voir ses affiches où il était seul dessus preuve de son esprit mégalo. Dans son esprit malade il est la Côte d’Ivoire. Et dans l’esprit de ses partisans qui n’est pas avec lui, n’est pas ivoirien, rien de moins que ça. Enfin il pourra se vanter le jour de sa mort d’avoir su berner beaucoup de gens dans le monde.


              • Hijack Hijack 10 janvier 2011 17:09

                Un débat non dirigé ...

                Côte d’Ivoire : Exaspération face à la mythomanie ambiante

                http://vimeo.com/18528372
                Vidéo 30 mn

                FranceO - Les invité :

                - Brigitte Kuyo, représentante du FPI en France
                 
                - Vitrice Yekpe, politologue
                 
                - Grégory Protche, rédacteur en chef du magazine « Gri, Gri, international »
                 
                - Gaston Kelman, écrivain
                ________________

                Il est clair que l’imposture est : Ouattara et « sa » communauté internationale ... c’est à dire Sarko & Obwana ... et j’ai pas dit la France et les USA, mais ces seuls personnes et quelques suiveurs à genoux ... heu ... au garde à vous !

                Si cela continue ... ça va foutre la merde dans toute l’Afrique !!!



                • 2102kcnarF 10 janvier 2011 20:53

                  ....j’espère Ouatarra comprendre qu’il va passer pour un imbécile à rester dans son hotel . S’il veut un jour devenir président de ce beau pays, il doit se souvenir que le ridicule en politique est le pire assassin. Il devrait aussi ne plus se laisser photographier avec notre tout ’ petit petit ’ président qui l’a encouragé à se fourvoyer dans cette galère. De Chirac à Sarkosy, en passant par Villepin, les présidents francais n’ont cessé d’affaiblir la position de la France dans cette région essentielle. Essentielle à tel point qu’on peut se demander aujourd’hui si ce sont les africains de l’ouest qui ont besoin de la France, quand Chine et Brésil frappe à leurs portes, plutôt que la France qui aurait un besoin vital de ’L’afrique de l’Ouest...  smiley


                  • furio furio 10 janvier 2011 22:34

                    ouatarra ne représente rien en Côte d’Ivoire sinon les intérêts de la France-Afrique et des onusiens ! C’est incroyable que les français et leurs complices ont réussi à trafiquer les élections en faveur de leur candidat !! On imagine les arnaques possibles dans tous les pays ...même le nôtre !

                    la droite utilise des sommes extravagantes en espèces pour gagner les élections. Quelles ont les pratiques ?

                    • Alexis_Barecq Alexis_Barecq 10 janvier 2011 23:31


                      Les textes sont clairs il suffit de les lire...

                      La CEI n’a pas qualité pour nommer qui que ce soit, ni même pour prononcer le résultat d’une élection présidentielle.
                      L’ONU ne devrait pas prendre parti et se discrédite complètement en le faisant.
                      La France, honte éternelle à elle, n’a rien à faire dans cette histoire, et surtout rien à dire, elle qui a inspiré et financé la tentative de coup d’état de 2002 et la guerre civile qui à suivit.
                      Le Conseil Constitutionnel est parfaitement qualifié pour se saisir suite à la défaillance de la CEI, qui avait 3 jours pour rendre un avis motivé (et non pas un résultat, même provisoire, encore moins une nomination) et ne l’a pas fait.
                      Le Conseil Constitutionnel est parfaitement qualifié et fondé pour invalider les résultats dans certaines circonscriptions du nord ou l’exercice était une farce, refaire le décompte et nommer le Président. Elle l’a fait, il s’agit de Laurent Gbagbo, qui nomme le gouvernement et le met au travail, et gère la crise avec beaucoup de retenu et de sang froid.

                      En face on a qui ?
                      Allassane Ouattara, dans le camp des putschistes de 2002, homme de l’étranger, du FMI, de la France qui colonise qui pille qui l’arme et le finance, lui qui participe aux élections sans avoir désarmé alors que c’était une condition impérative du scrutin, qui organise des fraudes massives dans le Nord, qui nomme un gouvernement d’opérette sans l’aval du Conseil Constitutionnel, ce qui est constitutif d’une tentative de putsch, qui appelle des pays étrangers (réunis dans une organisation économique à la bote de la France) à agresser militairement son pays afin de le mettre au pouvoir... un grand démocrate ? Ha ha ha... c’est tellement drôle ! Hi hi hi... arrêter j’ai un point de coté à force de rire... Et tout ça avec le soutien tellement Kolossal Massif de la presse aux ordres de Paris que ça en devient suspect, tellement partisan, puis vulgaire, puis risible... hi hi hi... le ridicule tue... Courage ! Rions encore un coup !

                      Un jour l’Afrique appartiendra vraiment aux Africains !
                      Et honte éternelle à la France !


                      • Chris du Fier Chris du Fier 11 janvier 2011 00:00

                        Trés fort le Bagbo.

                        Sarko et ses Machiavel aux petits pieds de l’ Elysée peuvent aller se rhabiller.

                         


                        • Hijack Hijack 11 janvier 2011 09:59

                          Gbagbo est paraît-il un très grand joueur d’échecs ... il doit bien s’amuser alors !


                          • sisyphe sisyphe 11 janvier 2011 10:25

                            J’aimerais beaucoup que l’auteur nous parle des Escadrons de la mort de Laurent Gbagbo, qu’il nous parle aussi de la façon dont, en 2000, Ouattara a été empêcher de se présenter aux élections, de la façon dont, pendant 5 ans, il a continué d’exercer le pouvoir sans être élu (ayant sans cesse retardé les élections), de l’assassinat du Général Guei et ses proches, de la tentative d’assassinat de Ouattara, et enfin des RESULTATS REELS des élections, invalidées par le Président du Conseil Constitutionnel, dans la poche de Gbagbo. 


                            Quant à présenter Gbagbo comme un « démocrate qui a décidé de diversifier les marchés », je me demande si c’est du second degré, ou si l’auteur croit lui-même à ces fables risibles..
                            Bouygues et Bolloré ne sont plus en Côte d’Ivoire ? Non seulement, ils y sont plus que jamais, mais ils ont été rejoints par les multinationales Chinoises et Américaines, qui permettent à Gbagbo, depuis des années, d’accumuler une fortune, volée aux Ivoiriens. 

                            De plus, s’il connait l’histoire ivoirienne, l’auteur sait parfaitement qu’il ment en disant que le coup d’état de 2002 était soutenu par la France, puisque, bien au contraire, c’est l’appui de la France, dans l’opération Licorne, qui a soutenu Gbagbo, et lui a permis de rester au pouvoir. 

                            Bref, cet article est un tissu de contre-vérités, de mensonges, de désinformation, et de honteuse propagande envers un dictateur assassin avec du sang plein les mains, et qui a volé aux Ivoiriens, leur vote, après en avoir fait assassiner tant et tant par ses Escadrons de la mort. 

                            Et l’auteur gagne à sa cause, évidemment, tous les imbéciles qui ne connaissent rien à la situation, mais qui ne se font leur opinion qu’en négatif de ce qu’ils appellent la « communauté internationale », parce qu’ils ont besoin de regarder dans un miroir, pour se donner le sentiment de réfléchir. 

                            Gbagbo est un assassin, qui doit être arrêté et jugé devant la Coup Pénale Internationale, pour l’ensemble de ses crimes. Et tous ceux qui le soutiennent dans sa forfaiture en dont les complices ; communauté internationale ou pas. 

                            • Sauvage Sauvage 11 janvier 2011 13:27

                              @ sisyphe :

                              Toujours les mêmes arguments risibles…

                              Ca doit être fatiguant, à force, de tout répéter comme un perroquet…
                              Qui sait, peut être qu’un jour vous finirez par persuader votre armoire et bureau de locaux à Neuilly sur Seine...

                              Traduction : cessez de vous cacher derrière vos droits de l’homme car vous êtes les premiers à les piétiner tous les jours dans le monde entier.

                              Avant de venir fatiguer les gens avec vos refrains favoris d’humanistes caviar, faites-vous donc d’abord votre propre morale : ni la France, ni l’ONU, ni les USA, ni la communauté internationale ne sont habilités à juger qui que ce soit pour exactions ou crimes humanitaires car ces Nations et institutions sont les premières complices de crimes humanitaires depuis la création de l’ONU.
                              Allez donc relire l’histoire de l’ONU et ses vastes échecs dans la promotion des droits de l’homme ! Pourquoi ne nous expliquez vous pas comment les divers fonctionnaires de l’ONU et ONG pointent l’instrumentalisation de l’ONU par des pays-membres à des fins géostratégiques ? Les exemples les plus flagrants des échecs et partis de l’ONU sont les conflits algériens, viétnamiens, irakiens, rwandais, congolais et plus récemment ivoiriens. Ne vous en faites pas, des exemples d’inutilités de l’ONU, il y en a à la pelle ! Il n’y aurait tout simplement pas la place de les citer, tellement ils sont nombreux depuis 1945.

                              La France, les USA et la communauté internationale sont discrédités d’office dans leurs soit-disant position de défense de la démocratie et des droits de l’homme en Côte d’Ivoire car ils ont encore très récemment soutenus les dictatures de Biya (Cameroun), Idriss Déby (Tchad), Bongo (père et fils au Gabon). Les amis de la France fâchés avec la démocratie et les droits de l’homme sont presqu’aussi nombreux qu’il n’y a de pays en Afrique : Kadhafi (Libye), Bokassa (Centrafrique), Mobutu (Congo), Boigny (Côte d’Ivoire), Gnassingbé (Togo)...

                              Certains baignent dans des affaires de bien mals acquis ou diverses exactions sur leurs populations civiles et opposants, d’autres sont morts sans jamais avoir été inquiétés pour leurs divers crimes contre l’humanité, contre l’économie et développement de leurs pays.

                              La France et les USA ce seraient-ils subitement réveillés alors qu’elles ont toujours des troupes en Afghanistan et Irak, les USA étant par ailleurs reponsables d’une guerre mensongère en Irak ?
                              Cessez donc de nous prendre pour un troupeau de crétins ! Et dites-nous quels intérêts servez-vous aussi inutilement ?

                              Tous ces faits décrédibilisent d’office la position de la France et de la communauté internationale pour la démocratie et droits de l’homme en Côte d’Ivoire.

                              En passant, je rappelle que les bavures des armées françaises et américaines dans les conflits yougoslaves, afghans, irakiens, rwandais, congolais, ivoiriens, centrafricains sont purement et simplement des crimes contre l’humanité qui doivent être jugés mais ont toujours été occultés sous le secret défense.

                              Pourtant, le secret-défense et la raison d’état ne sont pas supérieures à l’Etat de droit français. Alors ? En chamalowww, vos droits de l’homme ?

                              Ou alors reconnaissez que votre Justice internationale fonctionne à 2 vitesses
                              , et cessez donc de servir vos formules à l’emporte-pièce qui ne confirment que votre mauvaise foi flagrante combinée à votre mauvaise connaissance de l’Afrique.

                              Pour terminer, la Côte d’Ivoire est en guerre contre la rébellion depuis 2002 : la France soutient la rébellion et fomente des coups d’états qui sont pourtant illégaux sur son propre territoire, et ferme les yeux sur toutes les exactions des rebelles dans le Nord.

                              Des enquêtes ont été menées au sujet des escadrons de la mort : celle-ci n’ont pas aboutis. Etrangement, aucune enquête n’a été menées sur les exactions des rebelles dans le Nord, leurs trafics de diamants, coton et autres.
                              A ceux qui prétendent qu’il y a eu des crimes contre l’humanité, je réponds clairement qu’il s’agit bel et bien de crimes de guerre.  Car la côte d’Ivoire est bien en état de guerre.

                              Dans cette logique, si Simone ou Laurent Gbagbo devaient être jugés, que l’on juge également la Rébellion et tous ses responsables, la France pour sa complicité et les responsables de l’armées françaises qui ont ordonnés de tirer sur les ivoiriens désarmés le 9 Novembre 2004, ainsi que toute la joyeuse clique de dictateurs africains pour crime contre l’humanité contre leurs population, biens mal acquis.
                              Avec dans leurs sillage les responsables Français et Américains pour les conflits et complicités au Rwanda, Irak et autres qui ont fait des millions de morts INNOCENTES.


                            • sisyphe sisyphe 11 janvier 2011 14:31

                              @ sauvage 


                              votre pauvre désinformation ne fait que certifier votre soutien à un dictateur assassin ; ça vous regarde, et je vous conseille d’aller exposer votre point de vue à la communauté ivoirienne de France ; ils sauront tout de suite que vous roulez pour un tyran sanguinaire. 

                              Pour le reste, c’est du même tonneau : des amalgames, de la désinformation, de minables attaques totalement à côté de la plaque ; vous êtes d’une remarquable cohérence dans la bêtise et l’intox. 

                              Fin de la discussion. 

                            • Sauvage Sauvage 11 janvier 2011 18:07

                              @ sysiphe : il n’y aucune fin de la discussion.

                              Tout ce que vous savez répondre à des fais CONCRETS, sont des insultes et des phrases ridicules de moralisateur coincé dans ces arguments qui sont HORS SUJET.

                              La dénigration d’un adversaire ne fait pas partie d’une argumentation solide dans un débat. Vous vous décridibilisez tout seul avec le vent que vous brassez.

                              Il ne suffit pas de s’offusquer pour avoir raison. Ni d’insulter les autres d’assassins.

                              L’absence de réponse
                              que vous faites au soutien honteux de la France aux dictatures Africaines depuis la décolonisation et à toutes les exactions de l’Armée française dans plus d’une dizaines de conflits en Afrique montre bien que vous leurs marcher dessus, les Droits de l’Homme.

                              Au Moyen Âge, l’expansion et guerres des grands empires étaient justifiés par la religion et la mission colonisatrice.
                              Au 21ème siècle, c’est la Démocratie et les droits de l’homme.

                              Et c’est grâce à des sophistes pédants comme vous que les conflits militaires continuent.

                              Vous ne trompez personne sur votre impérialisme néocolonial dégoulinant qui se fiche des droits de l’homme. Et qui prône la Justice à 2 vitesses.

                              Laissez donc ces Droits de l’Homme tranquilles, vous les déshonorez tous les jours avec la clique capitalisto-fascistes que vous défendez.

                              Et si vous prétendez défendre les droits de l’homme, répondez donc d’abord à tous les crimes impunis des dictatures africaines, amis de la France, ainsi que de l’Armée Française et différents gouvernements français lors des guerres d’Algérie, la guerre sanglante du Cameroun, le Rwanda, Congo etc etc etc jusqu’à la Côte d’Ivoire aujourd’hui.

                              Ayez au moins cette décence morale et ce courage qui s’appelle c....lles.

                              A défaut, cesser de tourner inutilement votre langue de bois pour brasser l’air du nihilisme argumentaire.

                              Enfin, cessez de vous cacher derrière le peuple ivoirien dont vous prétendez défendre les intérêts mais dont vous ne connaissez ni le pays, ni la misère, ni les combats, ni les aspirations.

                              Fin de la discussion.


                            • sisyphe sisyphe 11 janvier 2011 14:45

                              Pour les suites du « coup d’état » manqué de 2002 : l’opération Licorne 


                              Cette opération militaire débute en septembre 2002 (début des événements de Côte d’Ivoire), indépendamment de l’opération des Nations unies, dans le cadre des accords de défense signés entre les deux pays le 24 août 1961. La France, puis la CEDEAO (Communauté des États d’Afrique de l’Ouest), envoient d’importants contingents militaires pour séparer les belligérants (forces d’interposition)2. Selon les autorités françaises, soutenues par une résolution des Nations unies, cette interposition aurait permis d’éviter une guerre civile et de nombreux massacres.

                              Un accord entre toutes les forces politiques est signé en France, à Marcoussis, le 24 janvier 2003. Il prévoit simultanément le maintien du chef de l’État en exercice, le président Laurent Gbagbo, la mise en place d’un gouvernement de réconciliation nationale intégrant des représentants de la rébellion et la mise en œuvre d’un programme abordant les principaux sujets de fond à l’origine de la crise ivoirienne (nationalité, propriété foncière rurale, éligibilité, restructuration de l’armée, désarmement de la rébellion).

                              L’objectif en est la tenue d’élections démocratiques fin de l’année 2005 (fin octobre), mais celles-ci seront repoussées. Le Conseil de sécurité des Nations unies fait sien cet accord. Le 4 avril 2004, l’opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI, 6 240 hommes) prend le relais des contingents de la CEDEAO, aux côtés de la force Licorne qui reste en soutien sous commandement français (4 600 hommes).

                              Le 6 novembre 2004, l’aviation gouvernementale ivoirienne effectue un raid aérien sur la position française de Bouaké. On déplore 9 morts et 37 blessés parmi les soldats français (2e régiment d’infanterie de marine, régiment d’infanterie-chars de marine, 515e régiment du train). Les forces françaises ripostent, quinze minutes après l’attaque, en neutralisant, sans les détruire, l’ensemble des forces aériennes ivoiriennes : deux Soukhoï Su-25 et des hélicoptères de combats sur la base de Yamoussoukro.


                              • Sauvage Sauvage 11 janvier 2011 18:15

                                Et sinon, pour que tout le monde puisse se faire son avis sur des bases d’informations différentes, voici la contribution de la Françafrique, pardon, de la France au conflit Ivoirien.

                                "

                                L’association Survie rappelle que la France porte une grande responsabilité dans la crise qui secoue la Côte d’Ivoire depuis 8 ans. Malgré ce que prétendent l’ONU et les puissances occidentales, les conditions n’étaient pas réunies pour éviter une large fraude, particulièrement au Nord du pays. La seule issue semble désormais l’apaisement entre les deux camps et non l’affirmation de la victoire de l’un sur l’autre. La France doit procéder au retrait de son opération militaire au profit de troupes internationales sous commandement onusien.

                                Pour la première fois de leur histoire, les citoyens ivoiriens ont voté dans une élection présidentielle véritablement pluraliste et ouverte. Malgré des conditions extrêmement défavorables, la participation fut massive. Mais depuis trois semaines, la Côte d’Ivoire est séquestrée par « deux présidents ». Tandis que l’un, Laurent Gbagbo, se crispe sur son pouvoir, la « communauté internationale » est en passe d’imposer l’autre,Alassane Ouattara, aux Ivoiriens.

                                Pour cerner l’immense responsabilité de la diplomatie française dans l’impasse que vit actuellement la Côte d’Ivoire, il est nécessaire de poser quelques jalons historiques.

                                À l’automne 2002, l’Élysée refuse l’application des accords de défense à une Côte d’Ivoire en proie à une rébellion armée approvisionnée par un pays voisin. Au contraire, un cessez-le-feu est imposé, entérinant la partition du pays.

                                En janvier 2003, lors des accords de Marcoussis, la diplomatie française impose l’entrée des rebelles dans le gouvernement ivoirien. À Abidjan, des manifestants refusent que les portefeuilles de la Défense et de l’Intérieur soient confiés aux rebelles, comme le prévoyait l’exécutif français.

                                En novembre 2004, un engrenage tourne au drame. Au cours d’une offensive aérienne de l’armée ivoirienne sur les zones rebelles, neuf soldats français de l’opération Licorne et un civil américain trouvent la mort. Craignant un putsch orchestré par l’armée française après qu’elle a détruit l’aviation militaire ivoirienne, des manifestants envahissent certains quartiers d’Abidjan.L’armée française tire sur des manifestants, faisant plus de soixante morts.

                                Les accords de Pretoria d’avril 2005 calquent la structure de la Commission Électorale Indépendante (CEI) sur le plan de table des négociations de Marcoussis, aboutissant à une surreprésentation des rebelles, assurant aux partis d’opposition une large majorité [1]. Dans la foulée, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) est créé à Paris, réconciliant deux anciens ennemis [2], Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara, autour d’un accord électoral destiné à assurer la victoire de l’un des deux sur Laurent Gbagbo. L’Union Européenne impulse, à travers les Nations Unies, un Programme d’Appui aux Processus Électoraux dont la CEI est le principal bénéficiaire. Le descriptif de ce programme [3] laissait déjà augurer un passage en force :

                                « Pour les prochaines échéances électorales, il est à prévoir que le problème de confiance se posera avec une acuité encore plus grande et exigera le recours à des pouvoirs décisionnels exceptionnels pour contrecarrer l’incapacité d’atteindre des consensus politiques en temps utile. »

                                Début 2007, depuis Ouagadougou, Michel de Bonnecorse, chef de la cellule africaine de l’Élysée sous Jacques Chirac, annonce que la fin de la rébellion n’est pas un préalable aux élections [4]. Quelques semaines plus tard, Laurent Gbagbo, Guillaume Soro, leader de la rébellion, et Blaise Compaoré, président du Burkina, signent les accords de Ouagadougou : Guillaume Soro devient premier ministre. Fin 2007, un accord complémentaire a pour unique objet de confier à la société française Sagem Sécurité le volet technique de l’élaboration des listes électorales [5].

                                Ce 2 décembre 2010, le Conseil Constitutionnel ivoirien, essentiellement favorable à Laurent Gbagbo, constate l’expiration du délai imparti à la CEI pour annoncer les résultats provisoires. En effet, la CEI a échoué à trouver un consensus sur l’ampleur d’irrégularités dans le scrutin. Le président de la CEI Youssouf Bakayoko se rend alors au Golf Hôtel, où se trouvent déjà Henri Konan Bédié, Alassane Ouattara, Guillaume Soro, le représentant du secrétaire général de l’ONU et les ambassadeurs français et américain. Ces derniers lui promettent protection jusqu’à l’aéroport, en échange de la proclamation de résultats. Bakayoko annonce la victoire de Alassane Ouattara devant les caméras occidentales. Le lendemain, le Conseil Constitutionnel annonce l’invalidation du scrutin dans sept départements de la zone contrôlée par les rebelles et la victoire de Laurent Gbagbo.

                                Prétendre organiser une élection satisfaisante sans mettre fin à la partition du pays [6] était absurde. On s’étonne qu’aucune autorité internationale ne l’ait exigé sérieusement. Malgré les énormes moyens mis en œuvre, le scrutin n’a pas offert les garanties brandies par l’ONU.

                                Croire que l’élection présidentielle sortirait la Côte d’Ivoire de la crise était un leurre. Aucun des candidats du second tour ne sera capable à lui seul de guérir la société ivoirienne de ses plaies. Ni Alassane Ouattara, l’économiste libéral qui a fait carrière dans les grandes institutions financières internationales, l’adepte des privatisations, des coupes dans les budgets sociaux et autres plans d’ajustement structurel, l’ami très apprécié de l’Élysée. Ni Laurent Gbagbo, le socialiste devenu rapidement allié des grands groupes français, le nationaliste souvent - et sans doute volontairement - ambigu.

                                Il est urgent que les initiatives d’apaisement soient privilégiées [7]. Si la « communauté internationale » a une once de bon sens, c’est dans cette voie qu’elle doit pousser les acteurs de cette crise et non dans le refus de voir la réalité et dans l’illusion qu’on peut imposer une solution de force à un pays divisé. Le risque est de plonger la Côte d’Ivoire dans la violence.

                                Nous demandons que tout soit fait, à commencer par le retrait de l’opération Licorne au profit d’un renforcement de l’ONUCI, pour la réconciliation des Ivoiriens et non pour assurer la victoire d’un camp sur l’autre, ce qui serait lourd de menaces pour l’avenir de la Côte d’Ivoire.

                                [1] Par le jeu des alliances politiques, le président et trois des vice-présidents de la CEI sont favorables à Alassane Ouattara. Le quatrième vice-président est favorable à Laurent Gbagbo.

                                [2] Au milieu des années 90, la Cellule Universitaire de Recherche et de Diffusion des Idées du Président Henri Konan Bédié promeut l’ivoirité. Cette notion aux forts relents xénophobes fut instrumentalisée pour écarter Alassane Ouattara de la vie politique ivoirienne.

                                [3] Programmes d’Appui au Processus Électoral CIV-46362 (2006-2007, 58 millions de dollars) et CIV10-57717 (2008-2011, 75 millions de dollars) du Programme des Nations Unies pour le Développement.

                                [4] « Le but des pays raisonnables est qu’il y ait des élections libres et honnêtes en octobre [2007], ce qui donnera un président légitime qui sera soit élu, soit réélu, et c’est à ce président de mettre un terme à cette crise. »

                                [5] Le montant du contrat dépasse finalement les 200 millions d’euros. Filiale du groupe Safran, Sagem Sécurité est devenue Morpho.

                                [6] Les accords de Ouagadougou exigeaient le désarmement des rebelles et le rétablissement de l’État de droit sur tout le territoire. Sur la reconversion de la rébellion dans l’économie de guerre, consulter les rapports du groupe d’experts ad’hoc de l’ONU.

                                [7] Par exemple celle de la Convention de la Société Civile Ivoirienne. En outre, on attend la publication du rapport de la mission de Thabo Mbeki. Ce dernier avait contribué à faire retomber la pression après les événements de novembre 2004.


                              • Hijack Hijack 11 janvier 2011 14:58
                                INTERVIEW - L’avocat de Laurent Gbagbo et ancien ministre des Affaires étrangères, explique pourquoi les demandes d’Alassane Ouattara seront refusées par son client...

                                Lundi, l’ambassadeur d’Alassane Ouattara à l’ONU a annoncé que le président reconnu par la communauté internationale était prêt à former un gouvernement d’union avec des pro-Gbagbo à la condition que son adversaire quitte le pouvoir. Roland Dumas, l’avocat français de Laurent Gbagbo explique en exclusivité à 20minutes.fr pourquoi son client n’est pas prêt à accepter.

                                Comment réagissez-vous à la proposition du clan Ouattara ?

                                C’est une proposition jetée en l’air ! C’est un peu court, tout de même. Il ne peut pas y avoir de gouvernement d’union nationale sans Laurent Gbagbo. Je ne vois pas pourquoi il devrait s’écarter. Il faudrait en discuter avec lui mais ça m’étonnerait beaucoup qu’il accepte.

                                Et que penseriez vous d’un gouvernement d’union nationale intégrant Laurent Gbagbo ?

                                Là, c’est autre chose. Pourquoi pas. Toutes les initiatives doivent être étudiées dans cette crise. Comme je l’ai dit, il faudrait en discuter avec Laurent Gbagbo directement.

                                A quand remonte votre dernier contact avec lui ?

                                Notre dernier contact physique remonte à une semaine quand nous nous sommes rendus en Côte d’Ivoire. Depuis, je l’ai eu au téléphone une seule fois.

                                Dans quel état d’esprit est-il ?

                                Il est toujours très confiant. Et il n’a pas changé de ligne de conduite. S’il n’y a pas de recomptage des voix, il considère toujours qu’il est le président de la Côte d’Ivoire.

                                De quelle manière travaillez-vous sur ce dossier ?

                                « Nous enchaînons les émissions. Ce soir [mardi, ndlr], nous serons chez Frédéric Taddéi [Ce soir ou jamais, sur France 3] pour parler de toutes ces questions.

                                C’est un travail uniquement médiatique, donc ?

                                Essentiellement pour le moment. Mais pas seulement. Nous avons aussi des documents en notre possession. Nous travaillons aussi dessus. Nous pourrions ainsi lancer deux ou trois procédures. Mais il est encore trop tôt pour en parler. Je ne veux pas trop en dévoiler pour le moment.

                                Propos recueillis par Vincent Vantighem

                                http://www.20minutes.fr/article/650814/monde-roland-dumas-ca-etonnerait-beaucoup-gbagbo-accepte


                                • sormiou sormiou 11 janvier 2011 18:29

                                  Merci Hijack pour l’info et bien sûr à l’auteur que je rejoins sur une multitudes d’analyses. 

                                  Côte d’Ivoire : le casse du siècle, tout est dit ... 
                                  Je regrette juste que ne figure aucun hommage, même discret, à Thomas Sankara.

                                  J’écoute actuellement le journal de 12h de l’Onuci-fm : c’est une radio de pure propagande, permanente et insistante, souvent limite « appel aux soulèvements ». Y est expliqué toute la machine qui se met en place pour contrer Gbagbo au niveau « Instances Internationales », un must ... avec un petit gout de Rwanda dans la bouche !

                                  Je rappelle aussi quelques appels d’offre qui figurent sur le site de l’Onuci :

                                  avec en nb : prière de noté que ceci n’est pas une demande de cotations, ce n’est qu’un moyen pour nous d’identifier les sociétés qui sont intéressées à participer à notre futur appel d’offre au moment opportun (paru le 1 octobre 2010 !!)


                                  Des camps de réfugiés ont été prévus ...

                                  Et toujours de précieuses infos sur Kernews.fr.


                                  • kalmos 14 janvier 2011 22:19

                                    Laissez Thomas Sankara en dehors de cette histoire. Gbagbo n’a rien d’un Sankara !


                                  • Hijack Hijack 11 janvier 2011 18:57

                                    Ce soir donc, Roland Dumand chez Taddeï, où il sera question de C.I.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON







Palmarès