Ce que peu de médias osent dire (lu au moins sur le site du Figaro), c’est que Mohamed Bouazizi, le jeune vendeur soi-disant à l’origine des événements, n’avait pas fait l’effort de demander un permis de vendeur ambulant.
C’était un revendeur clandestin, dans l’illégalité.
La police n’a fait que son devoir en lui confisquant sa marchandise.
J’ai bien mis « n’avait pas fait l’effort » car Mohamed avait pu se payer des études, il était diplômé, et sa marchandise et son matériel ne lui étaient pas tombé du ciel miraculeusement.
Et je doute fort qu’obtenir un permis de vendeur ambulant soit un véritable parcours du combattant en Tunisie, surtout pour quelqu’un de diplômé comme Mohamed.
En France, on l’obtient en un clin d’œil (bien sûr, c’est payant).
Alors ?
J’avoue être déçu par le grand décalage entre les discours sur internet et la réalité qui s’affiche.
On me parle de révolution populaire, je ne vois que non respect des lois, délinquance, vols, pillages, destructions, violence.
Quant à l’alibi de la « crise » et du chômage, je crois qu’il a fait son temps, non ? Cela fait plus de quarante ans maintenant que tous nos pays sont soi-disant en « crise »…
Je ne vois que quantité de personnes toujours plus nombreuses proclamant que tout leur est dû, qu’ils ont des droits (mais surtout pas de devoirs), qu’ils veulent faire ce qu’ils veulent au mépris des lois et d’autrui (Ah ! La « liberté » !), que les Etats doivent être une providence éternelle, que si leurs moindres désirs ne sont pas accordés, ils s’immolent ou cassent tout,
bref, un comportement totalement immature débouchant évidemment sur un chaos total, comme actuellement en Tunisie.