kookabura.
je ne pense pas que nous puissions douter de l’origine proto indo egypto gréco judéo ramano chrétienne de notre existence. les hommes en circulant ont accumulé des fragments de philosophie et de multiple cultures.
si le développent de l’industrialisation à nourri l’interrogation de la séparation à la suite de certains penseurs devant les inégalités sociales que le pouvoir ecclésiastique soutenait , car il faut bien une source à la pratique de la laïcité dont le terme est d’un usage dés l’antiquité et que l’on trouve comme signe de séparation de l’église et de l’état avec la commune, car aucun événement n’est spontané, il y a toujours une source aux événements qui ont lieu.
ceci rappelé comme tu le dis dans ton article, les hommes ont besoin d’un projet à leur existence face à l’incertitude de la vie et comme réponse à leurs interrogations.
mais nous nous rendons compte que les religions sont avant tout une organisation politique de la socialisation sociale et économique pour des groupes d’individus qui vivent sur des espaces qu’ils convoitent et d’autres où ils se concentrent. nous voyons bien que les croyances qualifiées de païennes ont le même objectif que celle monothéiste, dont l’on conçois qu’elle sont une évolution dans la compréhension de l’existence et de la création du monde.
nous en sommes pour le moment toujours stoppé à ce niveau, l’agnosticisme et l’athéisme ne sont pas les croyances la plus rependu, car c’est aussi croire sans tous les attributs des rituels connus pour les religions, mais si les agnostiques et les athéismes se réunissaient pour se conforter dans leur opinion, alors ils créeraient de fait une église car c’est cela le sens originel d’église.
la question se pose alors de savoir si l’on doit enseigner dans notre système éducatif l’historique de l’origine des valeurs de notre pays et savoir si l’on doit également s’instruire des croyances multiformes qui sont le propre de l’homme culturel qui a accédé à la conscience et qui déterminent les valeurs d’autres cultures.
Dans un monde ouvert comme le nôtre je pense que c’est essentiel.
mais sans tomber dans l’absurdité de faire disparaitre les signes ostentatoires de ceux qui ont la foi ou croient en d’autres choses.
Il faut des hommes porteurs des valeurs républicaine qui considère que chacun reste libre de ces confessions et philosophies.mais il faut bien comprendre que pour que cela soit ils faut aussi que des hommes en soient les porteurs et les défenseurs.
la question est de savoir si la confession l’emporte sur la laïcité, pour moi la réponse est oui.
le maintien de la laïcité ne peu se faire que par l’éducation nationale
depuis la chute du mur de Berlin le problème que nous rencontrons est l’inverse de celui qui nous a apporté la laïcité.
si je mentionnais que la laïcité est apparut avec la commune, c’est pour signifier la place des conditions sociales par rapport à des dirigeants républicains sous influence catholique, considérés comme incapables d’améliorer les conditions sociales.
souvent l’on parle du capitalisme, mais le capitalisme n’existe pas sans les hommes qui le soutiennent ou qui en sont dépendants.
leurs influences ce sont poursuivis, car cela n’avait pas pour but d’empêcher les citoyens croyants de continuer d’avoir la foi, mais démocratie faisant les citoyens votent pour des représentant dans lesquels ils se reconnaissent, ceci entrainera le développement du marxisme frondeur de la religion.
aujourd’hui la situation est un peu compliqué, mais depuis la chute de l’URSS qui cristallisait les espérances, celle-ci se recentrent sur la religiosité. car hier ceux qui étaient écrasés par les inégalités ont rechercher une solution dans l’athéisme, et aujourd’hui ceux qui sont écrasé par toujours les mêmes inégalités que n’a pas solutionné la séparation de l’église et de l’état se tournent vers la religiosité. c’est pour cela que j’écrivais en 1999 ceci :
les sociétés
Laïques porteuses d’un idéal républicain sont en déclin. Elles ont trop cru
qu’une économie libérale était synonyme de démocratie, et qu’il suffisait de se
faire l’apôtre du libéralisme, pour voir l’idéal républicain se
développer ; qu’il suffisait, d’une part, d’aboutir à une
« employabilité » capitaliste en amenuisant l’activité socialisante syndicale
des citoyens pour qu’ils fassent l’éloge de la république ; qu’il
suffisait d’autres part de respecter les confessions, pour qu’elles ne
deviennent pas un recours idéologique identitaire devant la faiblesse et la
réduction de l’action socialisante du travail, définie comme charge. D’une
certaine manière la laïcité républicaine est attaquée de tout bord, autant par
les initiatives privées, que par celles confessionnelles. Si bien que les
responsables politiques, qui ne sont que le reflet de leurs électeurs,
s’appauvrissent dans leur débat, incapables de reformuler des idéaux qui se
réforment devant les événements. Et leur rôle de guide s’est transformé en celui
de gardien d’un potentiel mercantile, sans philosophie autre que son
expansionnisme.
l’on ne peut pas faire l’économie d’une liaison avec les conditions économiques dans l’appréciation des limites de la laïcité. nous avons bien vu que 70 ans de communisme n’ont pas effacé la religiosité des pays de l’est.
la laïcité repose sur le respect de l’acceptation d’une gestion de l’état dans le cadre de la tolérance de la confession et de la philosophie de chacun, mais il faut bien que celles -ci reposent sur des valeurs pour légiférer, c’est la société de droit, droit réformable (par rapport au droit sacralisé) qui dépend des fondement de notre républiques, qui se compose aujourd’hui de ses deux composantes, celles confessionnelles et agnostique et athées.
la nécessité d’apprendre est une exigence de base pour être capable d’un discernement, mais il ne s’agit pas de faire donner à l’école publique un enseignement religieux.
c’est faire l’autruche que de croire que ce sujet ne doit pas être abordé, puisque en définitive il a lieu dans le débat ou échange entre citoyen et souvent sur des bases distordus par les convictions des uns et des autres.
ample sujet.
ddacoudre.over-blog.com.
cordialement