L’UMP et le FN ne pourront être en tête ensemble au premier tour que si DSK n’est pas le candidat du PS.
Coincé entre DSK, le candidat favori de la droite, et Marine Le Pen, la condidate des anti mondialisation libérale, Nicolas Sarkozy ferait un score aussi ridicule que Bayrou.
Si bien qu’on peut raisonablement envisager deux finales possibles :
- Ségolène Royal vs Sarkozy.
- DSK contre un opposant à la mondialstion libérale, de droite ou de gauche.
Il est clair que la stratégie des mondialistes consiste à opposer la gauche et l’extrême droite. D’autant plus que ça marche d’enfer, que feriez vous à leur place !
Ce clivage droite gauche entre les Françaisc’est du « pain béni » pour les néo-pétainistes.
De quoi Sarkozy est-il le nom ? D’une chose qui pourrait s’appeler DSK !
Extrait :
« ... Comme l’expliquait Badiou, Sarkozy a été élu car il a réussi à se présenter comme le champion de la richesse et des privilèges français face à une menace globale diffuse. Il a remporté les élections en se fondant sur la peur et la paranoïa. Il a mené une campagne reposant sur l’effroi à l’égard des étrangers, des ouvriers, des immigrés, des jeunes, des terroristes, de toutes sortes d’« autres », d’« outsiders », conjuguant cet effroi à la détermination impitoyable d’user de toute la force nécessaire pour les maintenir à distance. Sa politique de la peur l’a emporté parce que sa rivale, la candidate du Parti socialiste Ségolène Royal, n’avait rien d’autre à offrir que « la peur de la peur », répugnant sans grande conviction à approuver le développement d’un État policier ouvertement agressif. Puisque la gauche traditionnelle a depuis longtemps renoncé à toute tentative de formuler un projet émancipateur fondé sur la mobilisation directe des exploités et des opprimés, l’élection de Sarkozy marque la fin de l’ancienne orientation droite/gauche de la vie politique, au profit d’une désorientation dont se servent les riches pour attaquer les pauvres et exclure les opprimés. »