Permettez-moi d’apporter quelques éléments de réponse à cette question : « Enfin, si des députés qui »devraient être là" ne se déplacent pas, celafait des frais de déplacement en moins. Quel usage est fait du budget quidevrait être dépensé en frais de déplacement des députés et qui ne l’est
pas ?"
Leur rémunération se décompose en trois parties, toutes trois indépendantes de leur assiduité.
- L’indemnité parlementaire est de 6 891,96 € bruts mensuels
- L’indemnité de frais de mandat est de 6 223 € bruts mensuels
- Le crédit affecté à la rémunération de collaborateurs est de 8 859 € par mois.
En cas de non emploi de la totalité du crédit, la part disponible demeure acquise au budget de l’Assemblée nationale ou peut être cédée par le député à son groupe politique pour la rémunération d’employés de ce groupe.
En outre, les députés disposent de :
- une carte qui leur permet de voyager en première classe sur tout le réseau SNCF français
- un pool de voitures de fonction à Paris
- pour les députés de métropole : 40 voyages aller et retour en avion entre Paris et la circonscription lorsqu’elle est desservie par une ligne aérienne régulière
- pour ceux des DOM : 26 passages en classe « club-affaires » entre Paris et la circonscription
- pour les TOM : 16 passages en première classe entre Paris et la circonscription
Vous trouverez tous les détails sur « la situation matérielle du député » sur le site de l’Assemblée : http://www.assemblee-nationale.fr/connaissance/fiches_synthese/fiche_14.asp
Je vous renvoie aussi aux annexes du livre dont je suis co-auteur, Députés sous influences, paru chez Fayard en octobre 2006.