Un fantôme de moins à l’Assemblée nationale
Le petit-fils du général de Gaulle ne se représentera pas en 2007.
Jean de Gaulle ne se représentera pas aux législatives de 2007. Ses amis UMP ont trouvé à ce député fantôme un point de chute confortable : conseiller maître à la Cour des comptes.
En récompense de quoi ? Pas de son assiduité, en tout cas !
Député du 12e arrondissement de Paris depuis 1993, après avoir été élu des Deux-Sèvres dès 1986, Jean de Gaulle ne s’agite guère au Palais Bourbon : entre juin 2002 et décembre 2006, il n’a rédigé aucune proposition de loi, et a commis deux minces rapports (sur les comptes 2004 et 2005 de l’Assemblée).
Voici le compte rendu intégral de ses interventions dans l’hémicycle, depuis janvier 2004 :
- le 3 février 2004 : « Ce n’est pas sérieux ! »
- le 21 octobre 2004 : « Arrêtez votre cinéma » (au socialiste Augustin Bonrepaux, qui critique les déductions fiscales en faveur des plus riches)
- le 19 novembre 2004 : « Et à juste titre ! »
- le 10 décembre 2004 : « Absolument ! »
- le 5 juillet 2005 : « Très bien ! »
- le 5 mai 2006 : « Très bien ! »
Jean de Gaulle exercera désormais son éloquence dans les salons du Palais Royal. Il laisse la place libre à Catherine Colonna, ministre déléguée aux Affaires européennes, qui souhaite être investie par l’UMP dans cette circonscription.
En ligne de mire, les élections municipales de 2008. Jean de Gaulle avait en effet perdu son siège de conseiller de Paris en 2001, dans un arrondissement plutôt "bourgeois" que la droite espère bien regagner l’an prochain.
121 réactions à cet article
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le parfait exemple du godillot !
vivement le retour de la proportionelle ,et de la démocratie !
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Si la proportionnel était la démocratie, ca se saurait !
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C’est une des étapes , la route est longue et le chemin tortueux , petit scarabée
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Justement ce comportement inqualifiable va a mon avis dans le sens du systeme actuel.
Actuellement, lors d’un vote, un depute est LIBRE de choisir ce qu’il vote en fonction de la consigne de vote de son parti bien sur, mais aussi des citoyens qu’il representent. Donc dans l’absolu, il est une emanation concrete d’une partie du territoire dans lequel il est sense etre present afin de pouvoir ecouter et debattre de problemes nationaux avec la population.
Si on passe a la proportionnelle, les deputes n’auront plus le contact d’un territoire et votreront uniquement en suivant la consigne du parti. Et meme si ils font l’effort d’ecouter la population, ils vont ecouter qui ? les 60 millions de francais en meme temps ? non juste les medias et les sondages... (la on peut etre perplexe)
Donc au final, avec la proportionnelle, on aurait QUE des « jean de gaulle » a l’assemblee A mon avis le syteme actuel permet justement de limiter ce genre de comportement.
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il y a des assemblées régionales où il y plus lieu de débattre des problèmes locaux , l’assemblée nationale est censée être représentative du peuple dans son ensemble et non de débattre de querelles de clocher ;une assemblée avec 2% de salariés , guère plus de moins de 30 ans , 11% de femmes, une majorité de vieux énarques et où 40% des votes comptent pour du beurre du fait du vote majoritaire n’est pas représentative du corps electoral .
ce de Gaulle est un nul, quelque soit le système en place , qu’on ne leur paie plus que les jours de présence effective ,comme à nous les salariés !
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« le parfait exemple du godillot ! »
Ce n’est même pas cela. L’article d’Isabelle Debergue :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=17009
parle de « vote acquis d’avance » lorsque seulement 29 députés étaient présents pour l’adoption en première lecture de la loi sur la procédure pénale, et c’est sans doute la bonne analyse. La preuve, il n’y a pas eu une seule voix contre. L’UMP était pour et PS, UDF et PC se sont abstenus.
Si les députés n’étaient pas là, c’est tout simplement parce que CE N’EST PAS A L’ASSEMBLEE NATIONALE QUE SE PRENNENT LES DECISIONS, mais dans les réseaux, dans des réunions à huis clos, etc... C’est donc là que les politiques ont intérêt à être présents. Une recordwoman d’absentéisme et de passivité apparente à l’Assemblée Nationale est Ségolène Royal.
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Tout à fait d’accord avec vous, Beau Minou, et une carresse dans le sens du poil !
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il a vraiment une sale gueule d’enfoiré ce naze !!!!!!
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« vote acquis d’avance »
Bien sûr que c’est là le vrai problème, et que ce que l’on appelle l’ « absentéisme » n’est que la manifestation de la perte d’importance de l’Assemblée Nationale dans la prise de décisions.
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Effectivement, l’assemblée ne décide plus
elle avalise
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Un racisme anti chemise bleue sévit sur ce forum. Dommage la trouvaille de Demian West était bonne : « excellent » en commentaire aussi péremptoire que les interventions du député mentionnées dans l’article. Un trait d’esprit humoristique de bon aloi qui ne justifie pas l’intolérance.
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c’est quoi ce boxon ? on s’en branle grave de tous ces nazes,et en plus ,ils se pignolent sur notre dos.....lol béééé béééé bééééé !!
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PAUVRE FRANCE !!!!!
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« Ce cas d’école illustre bien l’un des fléaux de notre démocratie : l’absentéisme des députés. »
N’importe quoi. c’est aussi débile que de dire qu’a TF1 tout le monde glande parce qu’on ne voit qu’un présentateur à l’écran...
J’vous jure, les populistes des fois !
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La grosse différence c’est que l’on élit pas démocratiquement le future présentater de TF1 et que ce dernier n’a pas la charge de représenter le peuple qui l’a choisit ! Je pense enfin qu’aucun présentateur puisse se permettre de faire de l’absenteisme sur TF1 sous réserve d’un rappel à l’orde !
Personnellement, je n’aime pas savoir que mes impots servent à payer ce genre de parasite ! Peut-être est-ce votre cas ?
Je serais assez partisan de couper les vivres à tous les députés qui abusent de l’absenteisme !
Bravo pour l’article !
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« Je serais assez partisan de couper les vivres à tous les députés qui abusent de l’absenteisme ! »
Mais le problème n’est pas là. Ce que vous appelez l’absentéisme n’est que la conséquence naturelle d’une politique qui ne se fait plus à l’Assemblée Nationale, dont le fonctionnement est devenu symbolique. C’est cette politique qui pose le vrai problème.
L’exemple de la loi sur la procédure pénale, adoptée par 5% de députés présents, est très clair :
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Je ne conprend toujours pas ce que vous racontez...
Que les députés soient là ou pas n’a aucune importance, parce que chacun est spécialisé.
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Oui, spécialisés avec des specialistes de la turlute et des coups foireux. 1100 milliards euros de dettes qu’ils nous laissent, comme ardoise, les « spécialistes » ...
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« la loi sur la procédure pénale, adoptée par 5% de députés... »
Même moins, il y a eu 23 voix pour, ce qui fait moins de 4%. 29, c’était les présents, et il y a eu six abstentions. Malheureusement, de telle situations sont fréquentes.
Mais un tel fonctionnement est prévu et organisé, tous les députés le cautionnent. Autrement, il pourrait s’en passer de belles.
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pour etre préciz 2040 milliards de ros ce jour
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i love you
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Bof, il y a bien plus grave que le comportement de ce député qui, manifestement, défend les riches. Surtout, du côté de ceux qui, au lu de leur propagande, sont censés intervenir pour défendre les « petits citoyens ».
Par exemple, où étaient les députés, et tout particulièrement de « gauche » et du « centre », lorsque le loi sur la procédure pénale a été approuvée en premièree lecture en décembre avec 23 voix pour et quelques abstentions... sur 577 députés !!!
Voir l’article d’Isabelle Debergue d’il y a une semaine :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=17009
Réforme de la Justice : toujours impossible, ou pis encore ?
Après Outreau et le rapport de la Commission d’enquête parlementaire, les citoyens attendaient une réforme de la Justice française recueillant leurs plaintes et leurs inquiétudes. Malheureusement, c’est loin d’être l’impression qui ressort de la lecture des débats parlementaires et des deux textes adoptés en première lecture (635 et 639) par l’Assemblée nationale. Même l’idée « minimale » d’instaurer une séparation des carrières entre le siège et le Parquet, avancée par la Commission d’enquête, a péri dans un débat parlementaire peu couvert par les médias et auquel les « petits justiciables » ont cessé d’être appelés. Exprimant une claire insatisfaction, Georges Fenech a annoncé, avec des acquittés d’Outreau et l’un de leurs avocats, la création d’un « Observatoire d’Outreau » afin de « promouvoir une réforme profonde de la Justice ». Des auteurs de cette initiative qualifient la « réforme » en cours de « réformette insignifiante ». Mais est-ce vraiment le cas, la réalité ne serait-elle pas pire ? Car, à la lecture des textes adoptés, on peut penser à une véritable contre-réforme cachée.
(...)
... Le ministère de la Justice et certaines corporations semblent avoir habilement instrumentalisé le débat à des fins qui paraissent parfaitement étrangères à ce que les justiciables réclamaient.
Par exemple, qui avait parlé de mettre en cause le principe d’après lequel le pénal tient le civil en l’état ? Il était admis que, dans un litige où les actions pénale et civile ont le même objet, la décision pénale doit précéder celle sur l’action civile. Or, les lois qui viennent d’être votées dynamitent ce principe prétextant « l’encombrement des cabinets d’instruction » (« petite phrase » du garde des Sceaux), sans que jamais l’avis des citoyens n’ait été demandé sur une question aussi essentielle. L’article 11 de la loi 639 adoptée le 19 décembre prescrit que « la mise en mouvement de l’action publique n’impose pas la suspension du jugement des autres actions exercées devant la juridiction civile, de quelque nature qu’elles soient, même si la décision à intervenir au pénal est susceptible d’exercer, directement ou indirectement, une influence sur la solution du procès civil ». Pour justifier une telle mesure, Pascal Clément n’a pas hésité, devant les députés (débat du 19 décembre, troisième séance), à qualifier de « dilatoires » nombre d’actions pénales des citoyens. A l’appui de cette appréciation, il invoque l’autorité des corporations de magistrats : « ... Ce sont les magistrats... qui ont souhaité cette réforme : qu’on leur fasse confiance, ce sont des professionnels ! Ils sont déjà submergés de travail toute la journée, ils n’ont pas à être victimes de procédures dilatoires. » Quelle leçon a été tirée de l’affaire d’Outreau ? Apparemment, aucune.
(...)
Le président de la Commission des lois s’est opposé en vain à cette partie du projet de loi, invoquant notamment la jurisprudence de la Cour de cassation. Mais Pascal Clément a balayé cette jurisprudence, qui aurait, d’après lui, « conduit à un véritable dévoiement ». Un autre député, contraire à l’adoption dudit article 11, répondra au garde des Sceaux : « On ne peut laisser dire qu’une garantie essentielle pour le justiciable [la plainte pénale avec constitution de partie civile] serait une procédure dilatoire. » Dans la pratique, l’article de loi proposé par Pascal Clément, et finalement adopté à l’unanimité des 23 suffrages exprimés sur 29 votants, laisse au juge civil le soin d’apprécier le caractère dilatoire ou non de l’action pénale. Où veut en venir le ministère de la Justice ?
(...)
Le même article 11 du texte adopté 639 modifie le Code de procédure pénale en lui ajoutant un alinéa aux termes duquel : « ... La plainte avec constitution de partie civile n’est recevable qu’à condition que la personne justifie soit que le procureur de la République lui a fait connaître, à la suite d’une plainte déposée devant lui ou un service de police judiciaire, qu’il n’engagera pas lui-même des poursuites, soit qu’un délai de trois mois s’est écoulé depuis qu’elle a déposé plainte devant ce magistrat, contre récépissé ou par lettre recommandée avec demande d’avis de réception, ou depuis qu’elle a adressé, selon les mêmes modalités, copie à ce magistrat de sa plainte déposée devant un service de police judiciaire. Cette condition de recevabilité n’est pas requise s’il s’agit d’un crime ou s’il s’agit d’un délit prévu par la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse ou par les articles L. 86, L. 87, L. 91 à L. 100, L. 102 à L. 104, L. 106 à L. 108 et L. 113 du code électoral ». Ce qui signifie notamment, vu les statistiques avancées par le garde des Sceaux au cours du débat, que dans la plupart des cas, une plainte pénale avec constitution de partie civile commencera son existence avec le « mauvais point » d’un refus préalable du Parquet d’instruire la plainte. Pour les personnes et entités riches et influentes, ce n’est pas très grave : il suffit, moyennant une somme d’argent conséquente, de faire intervenir leur avocat, avec un dossier très bien préparé, dès la saisine du procureur. Mais pour le justiciable qui a de faibles ressources, un tel fonctionnement risque de générer de réels barrages.
Un débat, en somme, qui tranche « par la bande » des questions très importantes, mais dont les Français ont été tenus à l’écart. Quel journaliste en a parlé, qui a osé susciter une véritable discussion publique ? Vingt-neuf votants dans l’hémicycle, le 19 décembre, tard le soir, pour une loi aussi importante que celle sur l’équilibre de la procédure pénale.
(...)
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« Bof, il y a bien plus grave que le comportement de ce député qui, manifestement, défend les riches. »
Depuis quant on n’a plus le droit de défendre les riches, c’est à dire une minorité ??????
« Un débat, en somme, qui tranche »par la bande« des questions très importantes, mais dont les Français ont été tenus à l’écart. Quel journaliste en a parlé, qui a osé susciter une véritable discussion publique ? »
Les français n’ont pas à débatre : ils votent justement pour désigner le chef qui commande.
Quant au député, ils votent selon leur spécialité.
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« Les français n’ont pas à débatre : ils votent justement pour désigner le chef qui commande. »
Intéressant, car c’est exactement la manière dont fonctionne la chaîne politique française depuis une vingtaine d’années. Ce que les citoyens ont à dire, le monde politique s’en fiche.
En même temps, ça montre bien que l’actuel système économique et politique n’est plus viable. D’ailleurs, les Français l’ont compris et votent de moins en moins.
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Oui, aux USA aussi l’abstention est forte (50%), car c’est un truc de spécialistes et les gens savent que ca n’aura aucune incidence sur leur vie.
Je crois qu’une parti des français n’ont pas eut d’éducation civique est ignore ce qu’est réellement la démocratie/république.
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« Oui, aux USA aussi l’abstention est forte (50%), car c’est un truc de spécialistes et les gens savent que ca n’aura aucune incidence sur leur vie. »
Croustillant comme commentaire, mais c’est en somme un aveu. Donc, les Etats-Unis ne sont pas une « démocratie ». La France non plus, d’ailleurs. Les électeurs sont en réalité les otages des candidats que leur imposent les lobbies financiers.
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« Je crois qu’une parti des français n’ont pas eu d’éducation civique et ignore ce qu’est réellement la démocratie/république. »
Et celle-là est bonne aussi, car à supposer que les Français n’auraient pas eu d’éducation civique, à qui la faute, si ce n’est au système ?
Mais la réalité est ailleurs. Les Français rejettent de plus en plus ouvertement le système en place, et ILS SAVENT TRES BIEN POURQUOI. Ils le font avec un excellent sens civique, et ils ont raison.
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L’article d’Isabelle Debergue est excellent, dit la vérité et frappe juste. Mais elle peut se le permettre parce qu’elle n’est, ni journaliste professionnelle, ni, apparemment, militante d’un parti politique. En tout cas, elle ne nous a jamais vendu de la camelote politicienne.
De nous jours, seuls des citoyens « isolés » peuvent se permettre de dire la vérité et de soulever les vrais problèmes. Le reste est une grande chape de plomb.
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Il faudrait voter pour savoir quel est la personne qui te ferat taire sans que tu puisses en discuter, cela ferai des vacances à tous le monde...
Juste dans ton commentaire tu te contredis puisceque tu débats de tes convictions... Girouette et mouton ?
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« Croustillant comme commentaire, mais c’est en somme un aveu. Donc, les Etats-Unis ne sont pas une »démocratie« . La France non plus, d’ailleurs. »
La démocratie, c’est quand le Peuple choisie le commandant. Rien de plus.
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« La démocratie, c’est quand le Peuple choisie le commandant. Rien de plus. »
C’est dingue. Mais c’est vrai que c’est ce que pensent « nos » politiques.
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« La démocratie, c’est quand le Peuple choisit le commandant. Rien de plus. » Non , ça , ça s’appelle la République. Vous savez, le 5e machin à bout de souffle.
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Ca n’a jamais été autre chose, et que ce soit la Véme n’y change rien.
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...en quelque sorte tout en sachant que l’on est jamais là ou là, mais en train d’aller par là ou par là, et sans savoir si tout les chemins mènent à Rome
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Et un tocard élu sur le « nom », un.
Combien d’autres comme lui, tous partis confondus et surtout à l’UMP ?
577 députés, c’est au moins 2 fois plus qu’il n’en faudrait...
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Pourquoi surtout à l’ump ?
Je vous conseille la lecture du rapport paru dans l’Express sur l’activité des députés.
En queue de peloton de ce classement on retrouve de tout et n’importe quoi. Même une candidate à l’election présidentielle c’est dire...
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Ce qui me choque le plus dans l’absentéisme des députés, c’est que si demainn n’importe quel salarié est absent de son lieu de travail, au mieux, la journée de travail ne luis est pas payée. Au pire, il est viré. pour les élus de la Nation, ça ne fonctionne pas comme ça ! Ils vous expliqueront qu’ils devaient se rendre dans leur circonscription (mais en fait, ils sont chez Drucker pour présenter leur nouveau livre !).
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Et quand bien même il se rendrait vraiment dans sa circonscription, il est anormal de cumuler deux tâches quand au moins l’une des 2 est à plein temps.
Un salarié d’expliquer : « bon, j’ai pas pu venir au boulot hier car j’étais à mon 2ème boulot ». Faire 2 mi-temps et être payé comme 2 plein temps, le pied !
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@Grouik
Dans ce cas ce n’est pas la même chose que de faire 2 jobs : c’est le même. Dans une représentation par circonscription, chaque député représente une circonscription et est donc tenu de s’y rendre régulièrement. C’est ce qui fait le lien entre le local et le législatif.
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Un député glandeur nature dans une démocratie qui n’est plus depuis longtemps grandeur nature.
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« Un député glandeur nature... »
Non, Taverne, ce n’est pas cela. C’est que l’Assemblée Nationale ne sert plus à rien. Les véritables décisions se prennent ailleurs, et c’est donc ailleurs que vous trouverez les politiques.
Isabelle a certainement donné la bonne répose à la question que l’on peut se poser, lorsqu’elle écrit à propos de la loi sur la procédure pénale adoptée en première lecture le 19 décembre :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=17009
« Un débat, en somme, qui tranche »par la bande« des questions très importantes, mais dont les Français ont été tenus à l’écart. Quel journaliste en a parlé, qui a osé susciter une véritable discussion publique ? Vingt-neuf votants dans l’hémicycle, le 19 décembre, tard le soir, pour une loi aussi importante que celle sur l’équilibre de la procédure pénale. L’Assemblée nationale compte 577 députés. C’était donc un vote acquis d’avance, ou je n’ai rien compris... »
(fin de citation)
Bien sûr que ce genre de votes sont acquis d’avance ! Autrement, on n’aurait pas adopté cette loi avec seulement CINQ POUR CENT des députés dans l’Hémicycle et AUCUNE VOIX CONTRE.
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on peut tous constater qu’en 2004 il etait beaucoup plus en forme que ces deux dernieres annees... un mauvais passage peut etre ?...
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Dommage que cette info soit abordée sous un angle relativement peu significatif. A l’Assemblée Nationale, il y a plein de députés qui la ferment, parce que tel est le fonctionnement du monde politique. L’exemple que cite Isabelle Debergue dans son article du mercredi 27 décembre paraît bien plus intéressant.
Sur le site d’Isabelle « Petite Citoyenne » :
http://www.geocities.com/petite_citoyenne
on trouve toute une série d’articles à propos de la Justice et, plus globalement, de la déontologie institutionnelle. Ils soulèvent ce qui a mon avis constitue le véritable problème intéressant en rapport avec des infos comme celle sur Jean de Gaulle. C’est la question de L’APPARENCE D’IMPARTIALITE DES INSTITUTIONS, notamment le Conseil d’Etat, le Conseil Constitutionnel et l’ensemble des juridictions (administrative, judiciaire, Cour des Comptes...).
Conseiller maître à la Cour des comptes est une fonction de rang très élevé dans la magistrature. Or, la Cour des comptes est censée contrôler la gestion financière des entités publiques que dirige et gère, précisément, le monde politique dont proviennent de nombreux magistrats.
Ce n’est qu’un exemple de l’osmose permanente entre ce type d’institutions et le monde politique. On peut être aujourd’hui conseiller d’un ministre et demain membre de la Section du Contentieux du Conseil d’Etat devant examiner, précisément, des litiges de ce même ministre ou du gouvernement dont il (a) fait partie. Ou professeur associé à une université et juge, en même temps, des litiges des universités, etc... Où est passé l’apparence d’impartialité et d’indépendance de la magistrature ?
Une réforme serait très opportune, mais précisément les politiques n’en veulent pas parce que l’actuel mélange de genres leur convient parfaitement.
Isabelle a proposé quelques exemples de ces réformes dont on ne veut pas entendre parler. Ses idées à ce sujet ont l’air intéressantes et confirmées par des infos comme celle d’aujourd’hui. On peut lire dans son article du 13 septembre :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=12986
Justice : et s’il fallait d’abord réformer la réforme ?
L’affaire d’Outreau et le rapport parlementaire auront finalement déclenché un début de réforme de la Justice à l’avenir incertain. Malgré son caractère minimal, cette « petite réforme » est entourée de sérieuses tensions et de levées de boucliers quotidiennes. En même temps, on apprend que l’actuel vice-président du Conseil d’Etat devrait devenir président du Conseil constitutionnel en février 2007 et être remplacé dans sa présente fonction par l’actuel secrétaire général du gouvernement. Si cette deuxième nomination apparaît comme un « classique » de la politique française récente, ce n’est pas le cas de la première. Force est de constater dans l’ensemble une tendance à la concentration du pouvoir dans les mains d’un groupe restreint au détriment de la séparation des carrières, accompagnée d’une inertie institutionnelle qui s’oppose à toute perspective de changement en profondeur. Ne serait-il pas opportun, avant de tenter une réforme de la Justice, d’aborder la question de la composition et du fonctionnement des instances devant intervenir dans cette opération ?
(...)
Une question paraît inévitable : peut-on vraiment espérer une réforme de la Justice avec l’actuel tissu institutionnel ? Ne risque-t-on pas de tourner en rond si on ne réforme pas au préalable les institutions devant émettre des avis, des propositions, des jugements... sur cette réforme ? Voici quelques pistes, de mon modeste point de vue, si on se place dans cette hypothèse :
- Le Conseil d’Etat ne devrait pas être une juridiction administrative. Il paraît indispensable de séparer le rôle de conseiller du gouvernement de celui de juge du gouvernement et des administrations, par la création d’une Cour administrative suprême indépendante. Plus une « juridiction spéciale » chargée de la responsabilité disciplinaire, civile et pénale de juges, avocats et experts de justice.
- Une stricte séparation des carrières devrait être imposée : i) entre la Cour administrative suprême, le Conseil d’Etat, le Conseil constitutionnel et la « juridiction spéciale » précitée ii) entre ces quatre instances d’une part, et l’entourage du pouvoir exécutif ainsi que les directions d’entités publiques et privées, de l’autre. L’ensemble de la justice administrative et de l’ordre judiciaire, Cour de cassation comprise, devrait être soumis aux mêmes incompatibilités que la Cour administrative suprême.
- Les magistrats ne devraient en aucun cas pouvoir devenir des professeurs associés à des universités, ni travailler pour une partie de leur temps à l’extérieur de leur entité d’appartenance. La participation de juges et conseillers d’Etat à des cercles d’influence privés serait interdite.
- La composition et le fonctionnement du Conseil d’Etat en tant qu’instance consultative au plus haut niveau de l’Etat serait réformée dans le sens d’une ouverture directe aux citoyens.
Ce ne sont que quelques ingrédients d’une réforme citoyenne au sommet de nos institutions, qui m’apparaît indispensable avant de pouvoir espérer une véritable évolution institutionnelle plus en aval. Point besoin d’attendre 2007 pour défendre ces propositions, en tout ou en partie, si elles paraissent pertinentes.
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On pourrait s’interroger aussi sur l’apparence d’impartialité de tous ces élus qui sont les otages d’appareils politiques au service de la grande finance et des multinationales.
Mais, en ce qui concerne l’absentéisme, je trouve assez juste le commentaire d’Isabelle Debergue :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=17009
« Un débat, en somme, qui tranche »par la bande« des questions très importantes, mais dont les Français ont été tenus à l’écart. Quel journaliste en a parlé, qui a osé susciter une véritable discussion publique ? Vingt-neuf votants dans l’hémicycle, le 19 décembre, tard le soir, pour une loi aussi importante que celle sur l’équilibre de la procédure pénale. L’Assemblée nationale compte 577 députés. C’était donc un vote acquis d’avance, ou je n’ai rien compris... »
Un vote acquis d’avance. C’est bien là, qu’il faut chercher l’explication de l’absentéisme. Les élus ne comptent guère devant les marchandages des coupoles des partis, des finances, de l’industrie, de l’Etat, du patronat... Celui qui s’écarte trop de la « ligne » ne voit pas son « investiture » renouvelée.
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« C’était donc un vote acquis d’avance, ou je n’ai rien compris... »
En une seule phrase, la « Petite Citoyenne » Isabelle a expédié fort exactement le problème de fond de l’abstentionnisme parlementaire. Elle n’a pas touché un rond pour cela, et ce n’était même pas le sujet central de son article.
En revanche, une journaliste professionnelle qui a écrit des tas de livres prend la Une pour un article très superficiel qui ne nous éclaire guère. Marre de ce servilisme intellectuel des modérateurs d’Agoravox.
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« En une seule phrase, la »Petite Citoyenne« Isabelle a expédié fort exactement le problème de fond de l’abstentionnisme parlementaire. »
Il paraît difficile de prétendre le contraire. C’est bien parce que les carottes sont cuites d’avance, que les députés ne prennent pas la peine de se déplacer. On les obligerait à être là en permanence, que ça ne changerait strictement rien au fonctionnement réel de l’Assemblée Nationale.
Le problème, c’est bien que « nos députés » sont en réalité tenus par des appareils et par les magouilles de ces appareils. Le reste, c’est du bla bla bla, et sur ce plan l’article sur Jean De Gaulle d’aujourd’hui est décevant.
Vive les reporters « amateurs » comme Isabelle Debergue. Mais avec ce qu’elle écrit, elle aurait sans doute du mal à trouver un éditeur dans ce monde à la botte des réseaux d’influence.
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Avec une telle assiduité, il aurai pu se présenter aux présidentielles.
Il paraît que c’est d’utiliser cet argument de l’assiduité devant une ancienne : http://www.dailymotion.com/pierrequiroule/video/xtpdi_segoparlementaire
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s’il n’y avait que lui pour être un parasite de luxe de la nation....mais tant qu’on continuera à payer grassement tous ces feignants avec nos impôts, ils continueront à exercer des emplois fictifs de la fonction publique, pendant que les pauvres des catégories c et b continueront à trimer comme des chiens pour des payes de misère (et je parle pas des ouvriers du privé....il faudrait une bonne révolution pour éliminer cette racaille en costard cravate....
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la Cour des comptes n’est pas installée dans les salons du Palais Royal. C’est le Conseil d’Etat qui siège au Palais Royal. Autant être précis. Cela dit ton article est assez marrant.
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En effet, j’ai visualisé les salons du conseil d’Etat au lieu de ceux de la cour des comptes. Merci d’avoir rectifié !
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Dans la phrase du 19 novembre 2004, « et à juste titre » j’ aurais personnellement ajouté « ne croyez-vous pas ? » ça aurait mieux sonné.
Rocla
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Rien de nouveau sous le soleil...
On a vu pendant des siècles des qui n’ont fait que naître au bon endroit, des Louis par exemple, et un nom comme « De Gaulle », ça se rentabilise...
Tant qu’il y aura des couillons sur terre, et de ça on n’en manquera jamais.
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N’oublions pas également que Jean de Gaulle en était à son 5ème mandat de député, soit 30 ans d’Assemblée Nationale. Il a également déjà cumulé plusieurs mandats au cours de sa carrière politique. On peut donc se féliciter de cette décision au nom du renouvellement de la classe politique ... L’absentéisme est souvent conséquence du cumul comme j’ai pu l’évoquer dans le petit traité de cumuloscopie. Mais Mr de Gaulle est loin d’être un cas isolé. Certain(e)s se permettent même des voyages à l’étranger fort médiatisés en pleine session parlementaire. Et personne ne remarque rien..... A croire que l’inutilité des débats parlementaires français est publiquement reconnu.
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Sans naïveté aucune, à la place de ce monsieur, j’éprouverai quelques difficultés à me regarder dans une glace. Surtout lorsque l’on se représente pour un nouveau mandat. - « Mais que vont dire mes administrés s’il savaient ? Bah tant pis, ne suis-je pas le petit fils de... L’héritage devrait suffir, enfin, heu enfin et puis merde, qu’ils aillent au diable, ils n’ont qu’à ne pas être aussi cons. A moi la gloire à eux le droit de vote. »
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La lecture du « bilan » de ce député est consternant : son absentéisme est cependant inférieure à une certaine ROYAL et ses interventions supérieures à cette même personne.
Ce qui vous ennuierait le plus, ne serait-ce pas que SARKOZY fasse le ménage, laissant de plus la possibilité à une femme de siéger ?
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bla bla bla...... Jean de Gaulle est avant tout un symbole vivant.Si il n’était pas le petit filfs du Général il ne serait pas là ou il est.Il représentait l’omniprésence du Général dans la V eme République.Aprés lui je peux vous assurer qu’un autre membre de sa famille siégera au parlement. En ce qui concer l’absantéisme cela dépend à quoi il sert....si il est durant les séances sur le terrain avec sa population je ne voit pas ou est le mal car l’on ne juge pas un député par le nombre de foi ou il parle a l’Assemblée !
Bon mon côté gaulliste s’arrete là puisque en effet ce monsieur n’a pas boulversé ses circonscriptions et est surtout mis en examen dans les affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris.Il salit l’image de l’illustre famille dont il fait partit et ne mérite pas d’y être !Il salit l’image de la République etmérite d’être punis ! Le Général doit se retourner dans sa tombe !
honte à vous monsieur de Gaulle !!!
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La dérive de la démocratie...il suffit de porter un nom, ou bien d’etre un « fils de »...la reproduction sociale dans toutes ses formes La France est t elle perdu ? Doit on considérer que nous sommes dans une société de caste ? Cet article, quand je l’analyse, démontre que les postes à pouvoir,à responsabilité sont « réservés » à une certaine catégorie de personne qui bénéficie de plein pied de la reproduction sociale...l’ascenseur social est grippé...celui ci avait quelque peu marché grâce notamment à la croissance économique des 30 glorieuses, mais désormais, on dénote bien les formes de notre démocratie : la reproduction de nos élites...
Triste de voir ceci...moi qui rame pour trouver du travail, fils d’ouvrier et diplomé, je déprime encore plus en voyant que des individus profiter de leur situation
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L’article est plutôt nul et relevant du bourrage de crâne politicien, comme beaucoup d’articles que les modérateurs d’Agoravox « poussent » par tous les moyens. Mais on peut en profiter pour faire une analyse un peu plus sérieuse.
A) Les groupes parlementaires. Sur 577 députés, on a :
http://www.assemblee-nationale.fr/12/tribun/comm6.asp
" Composition des groupes politiques
GROUPE DE L’UNION POUR UN MOUVEMENT POPULAIRE (352 membres, 9 apparentés).
GROUPE SOCIALISTE (142 membres, 8 apparentés).
GROUPE UNION POUR LA DÉMOCRATIE FRANÇAISE (26 membres, 3 apparentés).
GROUPE DES DÉPUTÉ-E-S COMMUNISTES ET RÉPUBLICAINS (22 membres, 0 apparentés).
DÉPUTÉS N’APPARTENANT À AUCUN GROUPE (12). "
(fin de citation)
B) Exemple de vote à l’Assemblée Nationale, celui sur la loi sur l’équilibre de la procédure pénale :
http://www.assemblee-nationale.fr/12/dossiers/equilibre_procedure_penale.asp
sur laquelle Isabelle Debergue écrit à propos du vote en première lecture :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=17009
« Un débat, en somme, qui tranche »par la bande« des questions très importantes, mais dont les Français ont été tenus à l’écart. Quel journaliste en a parlé, qui a osé susciter une véritable discussion publique ? Vingt-neuf votants dans l’hémicycle, le 19 décembre, tard le soir, pour une loi aussi importante que celle sur l’équilibre de la procédure pénale. L’Assemblée nationale compte 577 députés. C’était donc un vote acquis d’avance, ou je n’ai rien compris... »
(fin de citation)
et elle a incontestablement raison. Car, si les différents partis ne s’étaient pas mis tous d’accord, la Parti Communiste seul aurait pu, à une voix près, s’opposer à l’adoption du projet de loi contre 23 députés UMP, et l’UDF pouvait le faire rejeter dans les mêmes conditions en amenant tous ses députés, et a fortiori le PS.
Il faut donc, forcément, que les états-majors des partis se soient tous mis d’accord avant la séance. Autrement, l’UMP ne pouvait pas prendre le risque de camper avec seulement 23 voix pour. C’est évident, on ne peut pas fonctionner avec seulement 5% des députés sans des compromis passés ailleurs.
Mais dans ce pas, on n’a pas affaire à un quelconque « absentéisme », mais à quelque chose d’autre, et de bien pire.
- D’abord, LES DECISIONS NE SE PRENNENT PAS A L’HEMICYCLE.
- Ensuite, les politiques sont là où les décisions se prennent vraiment, et il n’ a aucun débat transparent à la portée des citoyens. D’ailleurs, si de Villepin avait même envisagé de rendre publiques les délibérations du Conseil des Ministres, c’est que la comédie va très loin. Quel est, dans ces conditions, le poids des réseaux d’influence ? Le pire est à craindre.
- Enfin, si des députés qui « devraient là » ne se déplacent pas, cela fait des frais de déplacement en moins. Quel usage est fait du budget qui devrait être dépensé en frais de déplacement des députés et qui ne l’est pas ?
Quant à
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Il n’y a pas de compromis : la majorité à le pouvoir, point barre.
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Quant à Jean de Gaulle, ce qui ressort après cette analyse, c’est que le groupe UMP ne s’est pas débarrassé d’un fainéant. Pas du tout.
L’UMP a, tout simplement, placé l’un des siens à un poste important dans la magistrature. Et c’était forcément compatible avec l’évolution de sa carrière. François Hollande aussi est, à l’origine, un magistrat de la Cour des Comptes d’après Wikipédia.
Sur le plan de l’apparence d’impartialité, avec tout le respect dû à ces personnalités, ce n’est sans doute pas la meilleure façon de rassurer l’opinion publique quant au contrôle qui sera fait par la Cour des Comptes du fonctionnement de l’Assemblée Nationale. La question de la séparation des carrières devrait sans doute être posée plus sérieusement.
Mais là, ce qui est en cause, ce n’est pas telle ou telle personne mais le genre d’osmose que dénonce Isabelle Débergue dans son article du 13 septémbre :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=12986
et dans d’autres articles sur son site « Petite Citoyenne » :
http://www.geocities.com/petite_citoyenne
ou sur Agoravox.
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« Il n’y a pas de compromis : la majorité à le pouvoir, point barre. »
Mais non, les députés n’ont pas le pouvoir. Ce sont les lobbies financiers qui font vraiment la politique.
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« Ce sont les lobbies financiers qui font vraiment la politique. »
Pfff, les lobbies financiers, combien de voix ? Soyons sérieux, les députés votent le truc le plus démago, celui qui plait le plus au peuple, qui rapport des electeurs, avec quelques aménagement pour ne pas faire fuire tout de suite la France Utile...
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« Enfin, si des députés qui »devraient être là« ne se déplacent pas, cela fait des frais de déplacement en moins. Quel usage est fait du budget qui devrait être dépensé en frais de déplacement des députés et qui ne l’est pas ? »
C’est l’ensemble du fonctionnement institutionnel de la France qui devient de plus en plus expéditif et sommaire.
Comme le débat parlementaire relève de la comédie, on y dépense de moins en moins d’argent. Avant, on jouait un peu plus à ce genre de choses, mais maintenant on va droit au but. Pour donner l’impression, à la TV, qu’il y a un débat, il suffit que quelques députés soient là.
Mais la question de savoir ce qu’il en est sur le plan financier mériterait certainement une réponse.
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« Pfff, les lobbies financiers, combien de voix ? »
Ils ont des montagnes d’argent, qui comptent bien plus que toutes les voix. Ensuite, tout le monde se rencontre au Siècle, à la Trilatérale, à Bilderberg, etc...
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Permettez-moi d’apporter quelques éléments de réponse à cette question : « Enfin, si des députés qui »devraient être là" ne se déplacent pas, celafait des frais de déplacement en moins. Quel usage est fait du budget quidevrait être dépensé en frais de déplacement des députés et qui ne l’est pas ?"
Leur rémunération se décompose en trois parties, toutes trois indépendantes de leur assiduité.
- L’indemnité parlementaire est de 6 891,96 € bruts mensuels
- L’indemnité de frais de mandat est de 6 223 € bruts mensuels
- Le crédit affecté à la rémunération de collaborateurs est de 8 859 € par mois. En cas de non emploi de la totalité du crédit, la part disponible demeure acquise au budget de l’Assemblée nationale ou peut être cédée par le député à son groupe politique pour la rémunération d’employés de ce groupe.En outre, les députés disposent de :
- une carte qui leur permet de voyager en première classe sur tout le réseau SNCF français
- un pool de voitures de fonction à Paris
- pour les députés de métropole : 40 voyages aller et retour en avion entre Paris et la circonscription lorsqu’elle est desservie par une ligne aérienne régulière
- pour ceux des DOM : 26 passages en classe « club-affaires » entre Paris et la circonscription
- pour les TOM : 16 passages en première classe entre Paris et la circonscriptionVous trouverez tous les détails sur « la situation matérielle du député » sur le site de l’Assemblée : http://www.assemblee-nationale.fr/connaissance/fiches_synthese/fiche_14.asp
Je vous renvoie aussi aux annexes du livre dont je suis co-auteur, Députés sous influences, paru chez Fayard en octobre 2006.
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@ Hélène, merci pour cet excellent article, qui a le mérite d’être aussi court qu’instructif ! Souhaitons que le « héros » malgré lui qui en est le centre en prenne connaissance, et soit réceptif au mépris et à l’opprobre reflétés par tous les commentaires ! Et qu’il ressente ainsi un véritable sentiment de honte en relisant ses reluisantes et multiples interventions ! Il est indigne de son mandat et de notre « république »...
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Mort de rire............... parce que vous trouvez la Royal plus assidue et plus efficace !!!!!!!!!!!!
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Elle est député, Mademoiselle Royale ??
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Madame Royal a remis son mandat de député(e) depuis qu’elle est présidente de région (poitou-charentes) ! N’oubliez pas que vous l’avez appelée si drôlement « la Pimprenelle du Poitou »
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Faux !!! Elle est toujours député, et n’a pas envisagé un instant d’abandonner son mandat....
Elue depuis 1988, ce n’est que lorsqu’elle a été membre de divers gouvernements qu’elle a abandonné son mandat, bien obligée de par la loi !
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Ségolène Royal est bien députée à ce jour :
http://www.assemblee-nationale.fr/12/tribun/fiches_id/2650.asp
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ça me fait penser au fils debré. aucun talent mais un nom.
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Sur le fond, l’article a tout faux. Mais, évidemment, si on veut « bien gagner sa vie » avec le journalisme et « passer » chez des éditeurs connus...
Les députés ne sont pas absents de l’Assemblée Nationale par faignantise, mais tout simplement parce que cette instance n’est plus qu’une chambre d’enregistrement.
Ce qui intéresse « nos députés », c’est d’être là où les décisions se prennent vraiment, là où on peut se procurer des « adresses » et faire discrètement les « bonnes rencontres », là où se tiennent les « vraies réunions de travail », etc...
Par exemple, pour le « relationnel », un cercle très apprécié est le Siècle, sur lequel Stratégies d’avril 2005 écrivait ce qui suit :
http://www.strategies.fr/archives/1365/136504901/management_14_le_pouvoir_a _la_table_du_siecle.html
Réseaux
14-Le pouvoir à la table du Siècle
Ultrasélectif, le Siècle rassemble la quintessence du pouvoir politique, économique et médiatique. La discrétion de ses membres est à la hauteur de son influence.
Un mercredi par mois, place de la Concorde à Paris, la fine fleur de la communication et des médias pénètre discrètement dans les salons de l’Automobile club de France. Ce n’est pas l’amour des voitures qui rassemble Maurice Lévy (Publicis), Alain de Pouzilhac (Havas), Serge July (Libération) ou Patrick Poivre d’Arvor (TF1), mais un dîner en compagnie de Nicolas Sarkozy, Dominique Strauss-Kahn, Thierry Breton, Claude Bébéar ou Nicole Notat. Tous sont membres du Siècle, le plus prestigieux des cercles de décideurs hexagonaux.
(...)
Les ministres membres se comptent sur les deux mains, de Jean-Pierre Raffarin à François Fillon. Les barons du Parti socialiste aussi, comme Lionel Jospin ou Laurent Fabius. Le milieu des affaires n’est pas en reste, avec la quasi-totalité des grands patrons, de Louis Schweitzer (Renault) à Michel Pébereau (BNP Paribas). Sans oublier la plupart des dirigeants de la presse et de l’édition, d’Odile Jacob à Jean-Marie Colombani, en passant par Claude Imbert et Laurent Joffrin.
(...)
... Présidé en 2005 par Renaud Denoix de Saint-Marc, vice-président du Conseil d’État, le conseil d’administration compte une quinzaine de personnalités comme Denis Jeambar (L’Express), Anne-Marie Couderc (Hachette Filipacchi Médias), Marc Tessier (France Télévisions) et même Nicole Notat (Vigeo). Triées sur le volet, les recrues gardent le statut d’invités pendant au moins un an avant de devenir membres. David Pujadas (France 2), Emmanuel Chain, Édouard de Rothschild ou Jean-François Copé ont, depuis peu, décroché le sésame.
(...)
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Ce commentaire est aussi nul que l’article.
Le pauvre Jean de Gaulle s’en prend plein la vue alors qu’il n’est sûrement pas le pire à profiter de ce genre de passerelle vers la haute fonction publique.
Quant au commentaire, il montre une conception un peu ridicule de notre démocratie : si les députés sèchent les bancs de l’assemblée, c’est parce qu’ils vont dans leur province se montrer : en effet le Français n’élit pas un député dont il ne peut pas serrer la main sur le marché communal le samedi matin ou au banquet des pompiers du dimanche après-midi.
Eh oui, les députés bossent, bien plus en tout cas que beaucoup de hauts fonctionnaires qui croient prendre les décisions et qui en réalité font des lois que personne n’applique ou qui coulent le pays. Il est simplement temps de leur rendre le pouvoir qui leur est imparti par toute démocratie.
Mais la proportionnelle ne ferait que rejeter le parlement dans les pires affres de l’instabilité.
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« ... si les députés sèchent les bancs de l’assemblée, c’est parce qu’ils vont dans leur province se montrer... »
C’est ce commentaire du commentaire qui est nul. De nos jours, les députés savent très bien qu’ils ne peuvent rien faire par rapport aux problèmes essentiels du pays. Ils ne tiennent donc pas à se montrer plus que nécessaire, il y a les arrachés pour prendre les engueulades des citoyens.
Le commentaire d’Argonne vise juste : de nos jours, on fait carrière dans les réseaux, dans les cabinets... et pas auprès des électeurs.
Il suffit de voir le parachutage de Ségolène Royal dans les Deux-Sèvres par Mitterrand en 1988. Et Claude Allègre n’avait jamais été élu à quoi que ce soit.
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« ... une conception un peu ridicule de notre démocratie... »
Quelle « démocratie », celle qui laisse les gens crever de faim et de froid ? Le discours de Chirac du 31 au soir a été à la fois grottesque et pathétique.
Les deux Argonne ont raison sur un point essentiel : les gens ne tirent plus rien, ou presque, des députés.
Si vous allez voir « votre député » ou un autre, il fera une « intervention » dont vous n’obtiendrez rien. Après, il vous dira : « Vous voyez, je suis quand-même intervenu... ». C’est devenu un classique.
C’est, au fond, une mascarade, et c’est notamment pourquoi les Français s’intéressent de moins en moins à des élections où on leur présente toujours les mêmes candidats et les mêmes partis, à peu de chose près.
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Il est exact que l’Assemblée Nationale ne compte plus guère sur le plan de la politique et de la prise de décisions réelles. Egalement, qu’on n’obtient plus grand-chose en s’adressant à un député.
Et par conséquent, comme le dit la première Argonne, l’article a tout faux.
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« le Français n’élit pas un député dont il ne peut pas serrer la main sur le marché communal le samedi matin... »
Soyons sérieux. La plupart des Français n’ont presque jamais vu de près le député pour qui ils votent. Ils ont affaire aux attachés s’ils demandent une intervention.
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Visiblement, dès qu’on parle su Siècle et des réseaux, ça dérange.
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avec saddam au moins il n aurait pas fais long feu le profiteur. ...il avait pas que des mauvaix côtés cet homme !
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Un arrondissement plutôt « bourgeois » comme le dit l’article... mais quand même avec une maire d’arrondissement socialiste ! Pour le 12ème, ou je vis, on parle aussi de Borloo, j’espère qu’il viendra avec ses bouteilles faire la tournée des popotes, parceque De Gaulle, c’est vrai qu’on le voyait déambuler dans les rues, tous les 5 ans, deux ou trois jours avant les élections... Et encore parceque je vis à coté de son adresse (ou permanence) dans le 12ème... Pitoyable...
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encore un fils à papa.....ou plutot grand papa....un bon à rien,comme d’hab.......... !
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PENDONS LE ! HAUT ET COURT.........
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Ah la tronche de pine qu’il a ce blaireau........ !!!!
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Les prises de paroles n’ont rien avoir avec la présence ni avec le travail. Je n’ai pas pu compter le nombre de naïf ! Dommage Il n’existe aucun rapport entre la présence et le mode de scrutin. Question de bon sens ! Par contre il existe une relation prouvée entre la présence et la rémunération ex : le conseil général rémunération à la séance ! Que les naïfs n’oublient pas que l’assemblée comporte plusieurs salles
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Et Oui !!! Tant que la politique sera un business et un metier a plein temps, je ne vois pas comment tout cela pourrait changer. Dans une entreprise et au bout d’un certain temps, nous pouvons pretendre a un promotion. En politique, c’est pareil mais en bien mieux et surtout, pas trop fatiguant ! Et si on est sage, on termine au Senat !!!
Pas belle la vie !!!
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Si le général était encore parmi nous, nul doute qu’il lui botterait les fesses !
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La Cour des Comptes siège rue Cambon. Au Palais Royal, c’est le Conseil d’État.
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....mais, si ils n’étaient rémumérés qu"en fonction de leur participation à l’aasemblée, peut-être qu’is y viendraient, qu’ils y parleraient et que les choses se passeraient + là , en tout cas, ils ne pourraient pas être ailleurs à faire autre choses
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L’article semble destiné à « aider » dans une micro-querelle locale sans intérêt. Il n’apporte rien au débat.
Mais ce que dévoile vraiment ce type d’information, c’est la disparition en France du système parlementaire. Les débats récents sur la prétendue « réforme Outreau » de la Justice sont en effet très parlants. Il faut voir de quelle manière Pascal Clément s’adresse aux députés. Les liens sont à l’adresse : http://www.assemblee-nationale.fr/12/dossiers/equilibre_procedure_penale.asp
Isabelle rappelle à juste titre le ton des interventions de Clément :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=17009
« Par exemple, qui avait parlé de mettre en cause le principe d’après lequel le pénal tient le civil en l’état ? Il était admis que, dans un litige où les actions pénale et civile ont le même objet, la décision pénale doit précéder celle sur l’action civile. Or, les lois qui viennent d’être votées dynamitent ce principe prétextant « l’encombrement des cabinets d’instruction » (« petite phrase » du garde des Sceaux), sans que jamais l’avis des citoyens n’ait été demandé sur une question aussi essentielle. L’article 11 de la loi 639 adoptée le 19 décembre prescrit que « la mise en mouvement de l’action publique n’impose pas la suspension du jugement des autres actions exercées devant la juridiction civile, de quelque nature qu’elles soient, même si la décision à intervenir au pénal est susceptible d’exercer, directement ou indirectement, une influence sur la solution du procès civil ». Pour justifier une telle mesure, Pascal Clément n’a pas hésité, devant les députés (débat du 19 décembre, troisième séance), à qualifier de »dilatoires« nombre d’actions pénales des citoyens. A l’appui de cette appréciation, il invoque l’autorité des corporations de magistrats : « ... Ce sont les magistrats... qui ont souhaité cette réforme : qu’on leur fasse confiance, ce sont des professionnels ! Ils sont déjà submergés de travail toute la journée, ils n’ont pas à être victimes de procédures dilatoires. » Quelle leçon a été tirée de l’affaire d’Outreau ? Apparemment, aucune. »
(fin de l’extrait)
Autrement dit : taisez-vous et laissez faire les « experts » que j’ai cooptés qui, bien sûr, sont partie prenante dans l’affaire, mais moi aussi je le suis (Clément est avocat d’affaires et conjoint d’une magistrate), et c’est comme ça que nous fonctionnons.
Quant au vote, il est imposé par les états-majors, et celui qui fera trop de « dissidence » risque d’avoir des problèmes d’investiture pour les élections suivantes.
Pourquoi voulez-vous que les députés se déplacent, si de toute façon les carottes sont déjà cuites ? Bien naïf celui qui dira « notre député » dans sa circonscription.
Il n’y a plus de régime parlementaire en France, et l’exemple de Jean de Gaulle n’a rien de particulier.
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Sur Pascal Clément, d’après Wikipédia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pascal_Clément
Pascal Clément-Fromentel, dit Pascal Clément, est le fils de Marcel Clément, éditeur catholique. Diplomé de l’Institut d’études politiques de Paris, licencié ès lettres, licencié en droit, il a également étudié la philosophie. Il a ensuite travaillé comme cadre à Rank Xerox, de 1971 à 1978, puis a été avocat à la cour d’appel de Paris, à compter de 1982.
Sa carrière parlementaire a commencé en 1978 comme député de la Loire (6e circonscription), où il a constamment été réélu depuis. Lors de son dernier mandat, commencé le 16 juin 2002, pour la XIIe législature (2002-2007), il était président de la Commission des Lois de l’Assemblée nationale, et membre du groupe UMP...
(...)
... Sa femme Laure de Choiseul-Praslin est magistrate et dirige depuis mai 2005 l’Agence Française d’adoption (AFA). Elle descend de la famille des Choiseul-Praslin, qui donna de nombreux ministres à la France...
Citations
En 1981, contre l’abolition de la peine de mort :
« Nous aurions souhaité qu’un sujet de cet ordre soit soumis au verdict populaire[1]. La réalité, c’est le meurtre, les victimes, le criminel qui, loin d’être touché par la grâce et de s’amender, récidive. Notre devoir, (...) c’est de répondre à la légitime exigence de la société qui entend être défendue. (...) Au nom de quelle logique (...) n’aurions-nous pas le droit de défendre la société contre l’individu qui l’agresse (...) en allant même, s’il le faut, jusqu’à lui ôter la vie ? [...] La société a donc le droit de donner la mort pour se défendre. (...) Nous n’abolirons pas la peine de mort sans être sûrs que nous possédons les moyens de décourager le crime, d’empêcher les récidives. »
À propos de la mise en place rétroactive du bracelet électronique pour les détenus, il a déclaré ce qui suit :
« Il y a un risque d’inconstitutionnalité. Les évènements récents vont me pousser à le prendre et tous les parlementaires pourront le courir avec moi. Il suffira pour eux de ne pas saisir le Conseil constitutionnel et ceux qui le saisiront prendront sans doute la responsabilité politique et humaine d’empêcher la nouvelle loi de s’appliquer au stock de détenus » sur France Info, le 27 septembre 2005
(...)
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« Il n’y a plus de régime parlementaire en France »
Plus de parlement, vous voulez dire...
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« ... Sa femme Laure de Choiseul-Praslin est magistrate et dirige depuis mai 2005 l’Agence Française d’adoption (AFA). Elle descend de la famille des Choiseul-Praslin, qui donna de nombreux ministres à la France... »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Choiseul
Choiseul est une illustre famille de Champagne, issue des comtes de Langres, ayant pour chef Raynard III, comte de Langres et sire de Choiseul, qui épousa en 1182 Alix de Dreux, petite-fille de Louis le Gros. Elle a formé les branches de Langres, de Clémont, d’Aigremont, de Beaugré, d’Allecourt, de Frontières, de Praslin, du Plessis, etc.
Elle a produit plusieurs maréchaux :
* Charles de Choiseul, comte du Plessis-Praslin (1563-1626), qui servit sous Henri IV et Louis XIII ;
* César de Choiseul, duc de Choiseul (1598-1675), qui défit Turenne à Réthel (1650), alors que celui-ci commandait l’armée espagnole ;
* Claude de Choiseul, comte de Choiseul-Francières (1632-1711), qui se distingua au combat de Senef contre les Hollandais et fut fait maréchal en 1693
Ainsi qu’un ministre célèbre, un ambassadeur, etc. :
* Étienne François de Choiseul (1719-1785), ambassadeur puis secrétaire d’État de Louis XV ;
* César Gabriel de Choiseul-Praslin (1712-1785), cousin du précédent, également ambassadeur puis secrétaire d’État de Louis XV ;
* Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier (1752-1817), écrivain français ;
* Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul (1760-1838), écrivain français et pair de France ;
* Charles de Choiseul-Praslin (1805-1847), député et pair de France.
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La première des choses à faire serait d’interdir tout cumul de mandat.
La course aux mandats n’est ni plus ni moins qu’une course au fric. Certains hommes politiques sont tout à la fois député, maire, président d’agglomération, élus du conseil régional ou général, on des responsabilités nationales dans leur parti...
J’aimerais bien savoir à combien se monte le total de leurs indemnités.
Et en plus il est incorrect de dire « tous pourris »...
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A noter que Pascal Clément cumule la fonction de Garde des Sceaux avec celle de Président du Conseil Général de la Loire (ce qui en fait un justiciable institutionnel), qu’il avait déjà cumulée avec celle de président de la Commission des Lois de l’Assemblée Nationale.
Il y a un autre article d’Isabelle Debergue sur la question de l’apparence d’impartialité du Médiateur de la République et du Garde des Sceaux :
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Une loi pour empêcher les cumulards ? Et qui vote pour les cumulards ? Les électeurs.
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Il s’agit evidemment d’une pratique récurrente qui permet à chaque fois de mettre en exergue l’obsolescence de notre Parlement et le faible interêt que portent nos sois-disant réprésentant à la Démocratie.
Le pire dans cette histoire, c’est que ca pourri encore un peu plus la réputation de la droite parisienne qui continue de s’embourber dans les pratiques datant de l’ère Chiraquo-Tiberistes.
Comme je le rapelle dans une note sur mon blog : http://fredbadina.hautetfort.com/archive/2006/11/29/petit-guide-sur-comment-obtenir-l-investiture-ump-pour-les-l1.html,
Jean De Gaulle n’est pas le seul dans ce cas, Philippe BAS, ministre en fonction, et proche collaborateur du Président cherche lui aussi un fauteuil pour 2007. Il aura le mérite de recaser un autre vieux croulant, quoique....
Corinne LEPAGE parle régulièrement de « monarchie bananière », nous sommes en plein dedans.
Sarkozy prone la rupture, si il compte l’appliquer au politique et aux institutions c’est bien mal parti....
fred007
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Ce sont des types comme ça qui minent la démocratie et avec suffisance et cynisme...Bon rappel avant les élections.
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Bonjour, Non seulement ils sont souvent absents mais n’oublions pas non plus les « ceuses » qui piquent un petit roupillon pendant les séances genre gros « nounours ».
Absentéisme, sieste a combien d’€ l’heure ?
Un con...tribuable.
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Bonjour, Non seulement ils sont souvent absents mais n’oublions pas non plus les « ceuses » qui piquent un petit roupillon pendant les séances genre gros « nounours ».
Absentéisme, sieste a combien d’€ l’heure ?
Un con...tribuable.
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Bonjour, Veuillez m’excuser pour ces doublons involontaires.
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salut actias et meilleurs voeux
demande à Jean pierre pernaud , il sait peut être le prix de l’ectoplasme au kilo
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Bonjour, j’ai cru lire qu’un forumeur voudrait bien savoir ce que nous coûtent nos parlementaires extrait que j’avais déjà publié dans agora : La République « vache à lait », ou l’avènement d’une nouvelle classe de privilégiés : les députés et les sénateurs En effet, leur utilité, sous ce régime présidentiel autocratique, est quasi nulle. De surcroît, leur appartenance à un parti les oblige à une discipline qui réduit leur rôle à la fonction de godillots. La plupart du temps, l’Assemblée nationale offre le spectacle lamentable de bancs désertés. Tout juste ces parlementaires servent-ils de caution démocratique à la république « bananière » française. Nous payons donc incroyablement cher ces 923 parlementaires nationaux qui n’ont aucune obligation de résultats, et qui siègent au sein d’assemblées devenues de simples chambres d’enregistrement des lois décidées par le gouvernement. Autre aberration scandaleuse : le budget propre au parlement, soit 800 millions d’euros en 2005, échappe quasiment à tout contrôle, sous prétexte de préserver l’indépendance du pouvoir législatif par rapport aux autres pouvoirs, notamment exécutif !
Les élus français sont beaucoup trop grassement payés par rapport à leur utilité ou leur efficacité. A titre de comparaison, proportionnellement la France entretient, à grand frais pour les contribuables, 2 fois plus de parlementaires qu’en Allemagne et 7 fois plus qu’aux Etats-Unis ! La France a-t-elle les moyens de se payer ces parlementaires de luxe, plus occupés à défendre leurs intérêts propres que ceux de leurs concitoyens ? Certainement non !
Ce que gagne chaque parlementaire
- 80 à 90% des 1.001 parlementaires actuels, soit 577 députés nationaux, 78 députés européens et 346 sénateurs (ils étaient 321 jusqu’à l’année dernière...) sont des cumulards qui gagnent 25 à 30.000 euros par mois, voire davantage !
En tant que député, il perçoit 21.434 € par mois (140.609 francs) :
- à titre personnel, le député empoche au moins 12.881,39 € ( 84.501 francs)
- dont indemnités parlementaires brutes de 6.769,39 € (incluse une indemnité de fonction de 1.340,44 € non imposable)
- dont indemnités de frais de mandat de 6.112 € (non imposable)
- crédits collaborateurs (1) : 8.553 €En tant que sénateur, il perçoit 21.420 € par mois (140.518 francs) :
- à titre personnel, le sénateur empoche au moins 13.219,65 € (86.720 francs)
- dont indemnités parlementaires brutes de 6.769,39 € (incluse une indemnité de fonction de 1.340,44 € non imposable)
- dont indemnités de frais de mandat de 6.450,26 € (non imposable)
- crédits collaborateurs (1) : 6.894,51 €
- subvention mensuelle groupe politique : 1.306,36 €(1) Crédits « collaborateurs » : un parlementaire peut recruter y compris des membres de sa famille (épouse, enfants, proches parents, etc...). Une bonne partie d’entre eux ne s’en privent pas !
A ces montants s’ajoutent de nombreux autres avantages ou « facilités » :
- frais de transport gratuits,
- téléphone et courrier gratuits,
- internet gratuit,
- frais d’hôtel remboursés 100 € (656 francs) par jour, etc...=> Le sénateur bénéficie d’emprunts immobiliers jusqu’à 152.000 € (1 million de francs) au taux ridiculement bas de 3% sur 18 ans.
=> Le député bénéficie de prêts immobiliers, jusqu’à 76.225 € (500.000 francs) à des taux dérisoires : 2% sur 10 ans. => Une allocation mensuelle d’aide au retour à l’emploi : 5.257,78 € !!! A l’instar du système prévu pour les anciens ministres, les anciens députés non réélus aux élections générales peuvent prétendre jusqu’à l’expiration du sixième mois qui suit la fin de la législature à une allocation d’aide au retour à l’emploi qui leur assure, compte tenu des rémunérations d’activité ou de retraites qu’ils perçoivent par ailleurs, un revenu brut mensuel égal à l’indemnité parlementaire de base. Cette allocation est ensuite réduite progressivement. => Une retraite à taux plein après 20 ans de cotisations seulement. Un député peut prendre sa retraite à 55 ans. Cette pension est cumulable avec les autres retraites.
=> 50% des revenus des parlementaires échappent à l’impôt.
Les autres sources de revenus des parlementaires
- L’indemnité mensuelle de conseiller général ou régional, de 1.435 à 2.511 € (9.411 à 16.470 francs), suivant les régions ou départements. Un fauteuil de vice-président donne droit à une majoration de 40%...
- L’indemnité mensuelle de maire, ou adjoint (40% du montant) : 610 € (4.000 francs) pour une commune de moins de 500 habitants, 2.500 € (16.400 francs) pour une ville de 5.000 à 10.000 habitants, 3.228 € (21.176 francs) pour une ville de 20.000 habitants, 5.201 € (34.117 francs) pour une ville de 100.000 habitants ou plus...
- L’indemnité mensuelle de président de conseil régional ou général : 5.165 € (33.880 francs), avec, en plus, un appartement de fonction luxueux, une voiture de forte cylindrée et chauffeur de maître...
- L’indemnité mensuelle de président de communauté de communes : 75% de l’indemnité de maire ou adjoint...Cumul des mandats, une affaire juteuse !
Bien que la loi du 25 février 1992 limite le cumul des indemnités à une fois et demie le montant de l’indemnité parlementaire de base, ce qui porte le maximum perçu en cas de cumul à 7.886,67 € nets (51.736 francs), celle-ci ne représente qu’une partie des émoluments. Le cumulard reste largement gagnant en dépassant très souvent les 15.000 euros (100.000 francs) mensuels avec les indemnités complémentaires diverses (indemnité de résidence, de fonctions, de secrétariat, de collaborateurs, sans compter les multiples avantages en nature et autres facilités (courrier, téléphone, transports, etc...).
Utilisation scandaleuse des sommes excédant le plafond des cumulards
Contrairement à ce que la logique voudrait, au lieu de rester dans les fonds publics, le surplus, au delà du plafond de 7.886,67 €, est redistribué par le cumulard lui-même, à sa discrétion, à ses copains élus du même parti ou de la même assemblée. Les parlementaires contournent ainsi, le plus « légalement » du monde, la limitation des revenus qu’est censée imposer la loi sur le cumul des mandats. Députés et sénateurs confondus auraient fait encaisser à leur parti, grâce à ce système de financement occulte, plus de 50 millions d’euros en 2004.
Il est loin, très, très loin, le temps où les parlementaires français, désintéressés, faisaient de la politique mûs par la seule passion de servir leur pays et leurs concitoyens. Aujourd’hui, être élu député ou sénateur est une affaire juteuse. D’autant plus lucrative qu’elle n’empêche pas (ou presque) de cumuler d’autres revenus provenant de divers mandats locaux ou fonctions exécutives. Une nouvelle caste de privilégiés ponctionne donc la République sans vergogne, pendant que 10 millions de Français tirent le diable par la queue et que des millions d’autres peinent à joindre les deux bouts.
300 millions d’euros (2,6 milliards de francs) : c’est l’économie annuelle que l’Etat pourrait réaliser en supprimant le Sénat. De Gaulle, en 1969, avait contesté son utilité...
(Sources : Budget 2005 des assemblées parlementaires. Contribuables Associés. Assemblée nationale. Sénat. Enquête NCO 1997) http://agoravox.fr/smileys/en_colere.png http://agoravox.fr/smileys/en_colere.png
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Salut Lyago,
Je l’ai déjà écrits ici ou ailleurs, quand aurons nous les nouilles de faire une vraie révolution !
Parce que c’est malheureusement la seule solution, ça fait de décennies que nous génissons et nous lamentons, et nos premiers de la clase continuent à s’en foutre plein les fouilles !
La place est bonne, regardez le nombre de toubibs,( alors qu’a départ ce métier est censé être une vocation ) qui sont députés, sur que la vie est bien plus agréable,...et question responsabilité,y a pas photo !
@+ P@py
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PENDONS-LE BORDEL !!
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Il est plus que temps de changer tout ça ! Quand est-ce qu’on les fait ces candidatures unitaires pour 2007 !!??
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ce monsieur touchera t il une retraite, a t il deja droit au rmi ?
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ah ça ira,ça ira,les aristocrates à la potence !........la corde vite !!
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A bon entendeur,... Mme Royal monte en puissance, elle sera élue très nettement ; c’est pas que le peuple de gauche se fasse trop d’illusions, mais elle dégage incontestablement une sérénité rassurante à laquelle est sensible une bonne partie de la droite modérée, En fait, la grande majorité de français vit très correctement : travail, revenus convenables, villa, clim, voitures, piscines, vacances, fac pour les enfants, quelques économies, parfois petit portefeuille boursier (la bourse va bien sous la gauche)... Qui peut croire que cette majorité là veut la rupture, même tranquille ? Mme Royal, c’est la continuité sereine.
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La solution d’P@py !
http://sly63.free.fr/tofs/coup_de_pied_cul.jpg
http://profbof.com/vingt/desarroi_files/image018.jpg
http://www.com9.ch/images/uploads/balais.gif
« Le coup de pied au cul est la psychanalyse du pauvre » Dali
@+ P@py
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Bonjour, @ papy, merci de votre commentaire,je suis de votre avis et pour répondre à votre question sur les « nouilles » , je ne voudrais pas jouer les vieux c... genre « anciens combattants » mais je pense que la génération des papys boomers dont je fais partie nous sommes responsables d’un « vide » d’une trentaine d’années dans toutes les domaines, culturels,intellectuels,etc... de notre société. Nous nous sommes accaparés les leviers de commande et nous n’avons pensé qu’à nous, en fait nous laissons à notre descendance que la m.... que nous avons contribués à mettre en place, mea culpa, alors oui il faut faire bouger notre jeunesse pendant qu’il en est encore temps.
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Lyago re,
Sur que dans tout ce binz que j’ai ma part de responsabilité, mais avec cette société, nos premiers de la classe pas snoc ont tout verrouillés !
A l’époque du dieu pognon,il sera très difficile de changer les choses,, remarque dans quelques décennies Dame nature a sa manière,va nous sortir de notre torpeur !
@+ P@py
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Nous votons pour élire des députés nous représentant. Si ils ne nous représentent pas, devons nous voter pour eux ? Si personne ne représente le peuple, ce dernier ne doit-il pas s’arranger pour se représenter lui-même ?
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Ségolène est pratiquement ex-aequo avec Jean de Gaulle pour son absentéisme et son inefficacité à l’Assemblée Nationale !
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Bonjour, Pourquoi ne pas adopter le système des jetons de présence des Conseils d’administration des sociétés avec obligation de publication mensuelle au journal officiel ?
Et exclusion du parlement si absence non justifiée avec les sanctions financières adéquates. Je n’y vois que des avantages, recul du cumul des mandats avec des économies pour le contribuable, travail plus sérieux du parlementaire puisque temps de 100% consacré à la fonction pour laquelle il a sollicité nos voix.
Mais là je rève et je nage en pleine utopie, oui ? mais celà fait tellement de bien de temps en temps de réver à une véritable démocratie avec des gens qui sont payés pour la mettre en pratique.
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Pour avoir eu l’occasion de travailler avec lui, à l’époque où il était respnsable des questions de l’emploi des jeunes au sein de sa formation politique, permettez moi de vous dire que c’est une personne qui privilégie le travail de fond sur le spectacle médiatique ou public.
Vos affirmations, « pompées » sur le site de l’Assemblée Nationale reflètent mal une réalité assurément discrète, mais infiniment plus travailleuse que vous ne le dites.
Réalité qui ne se pose pas non plus en termes d’assiduité, car, assistant assez régulièrement aux débats de l’Assemblée, je puis vous dire que c’est un député plus que souvent présent dans un hémicycle souvent bien pauvre en représentatnts de la nation...sur des sujets importants !
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Bonjour , Sur quel site peut-on trouver le taux d’assiduité des députés et en particulier celui de Mme claude Greff député d’Indre et loire 37. Merci
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Vous trouverez sur le site de L’Express le classement des interventions dans l’hémicycle, que nous avons réalisé pour notre livre Députés sous influences :
http://www.lexpress.fr/info/france/dossier/assembleenat/dossier.asp?ida=451849
Il a été arrêté à la date du 13 mai 2006.
Vous pouvez aussi trouver les renseignements concernant chaque député sur le site de l’Assemblée.
Pour Claude Greff, par exemple :
http://www.assemblee-nationale.fr/12/tribun/fiches_id/267459.asp
Vous constaterez que cette nouvelle députée UMP du cru 2002 a été plutôt active à l’Assemblée.
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