On pourrait s’interroger aussi sur l’apparence d’impartialité de tous ces élus qui sont les otages d’appareils politiques au service de la grande finance et des multinationales.
Mais, en ce qui concerne l’absentéisme, je trouve assez juste le commentaire d’Isabelle Debergue :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=17009
« Un débat, en somme, qui tranche »par la bande« des questions très importantes, mais dont les Français ont été tenus à l’écart. Quel journaliste en a parlé, qui a osé susciter une véritable discussion publique ? Vingt-neuf votants dans l’hémicycle, le 19 décembre, tard le soir, pour une loi aussi importante que celle sur l’équilibre de la procédure pénale. L’Assemblée nationale compte 577 députés. C’était donc un vote acquis d’avance, ou je n’ai rien compris... »
Un vote acquis d’avance. C’est bien là, qu’il faut chercher l’explication de l’absentéisme. Les élus ne comptent guère devant les marchandages des coupoles des partis, des finances, de l’industrie, de l’Etat, du patronat... Celui qui s’écarte trop de la « ligne » ne voit pas son « investiture » renouvelée.