• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Troisième guerre mondiale ou baroud d’honneur avant la mort du cygne (...)

Troisième guerre mondiale ou baroud d’honneur avant la mort du cygne ?

Voici un nouveau point de la part du Général Martinez, paru sur Place-d'armes, je vous laisse apprécier !

"Après 1000 jours d'un conflit direct entre la Russie et l'Ukraine et alors que l'armée ukrainienne, malgré une résistance obstinée mais saignée à mort, bat en retraite et éprouve d'énormes difficultés à recruter des soldats, chacun doit comprendre que cette guerre entre dans une phase délicate et hautement dangereuse pour la paix en Europe.

Les tirs de missiles sol/sol américains ATACMS et de missiles de croisière Storm Shadow britanniques sur le sol de la Russie changent indéniablement la nature du conflit en raison de la volonté affichée de frapper le territoire russe rendue possible après l'autorisation donnée d'utiliser ces armements de portée moyenne et dont la mise en œuvre nécessite l'implication et l'aide de ceux qui les fournissent. Tester les intentions du président russe, alors que l'armée ukrainienne est en sérieuse difficulté ou chercher ouvertement à le provoquer en n'hésitant pas à attiser les tensions pour le pousser à la faute comme en février 2022, la question est posée. Cela dit, la réponse de la Russie à ces frappes sur son territoire ne s'est pas fait attendre avec le tir d'un missile balistique mirvé (missile équipé d'une tête dotée de plusieurs ogives, chacune visant une cible différente). Pouvant être armé d'une tête nucléaire mais équipé pour la circonstance de charges conventionnelles, le missile a frappé un complexe militaro-industriel important, l'usine d'Etat Pivdenmash (ou Yuzhmash) versée dans l'industrie militaire et spatiale. Le fait qu'un tel missile ait été tiré pour traiter une cible opérationnelle est inédit. Il s'agit, en effet, de la toute première utilisation en combat d'un armement conçu pour la dissuasion nucléaire depuis la Guerre froide. Cela constitue, à l'évidence, une réponse et un avertissement sérieux adressés à chacun des membres de l'OTAN.

 

La situation est périlleuse et l'aggravation des tensions – pour le dire clairement – entre d'une part, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France, pourvoyeurs de ces armements (ATACMS, Storm Shadow et Scalp) et d'autre part la Russie, ne se produit pas à n'importe quel moment. En effet, la décision de frapper le territoire russe est appliquée dans la phase transitoire et délicate comprise entre l'élection présidentielle américaine et la prise de fonctions effective du nouveau président élu. Il faut rappeler que le président Joe Biden avait jusqu'ici refusé de donner à l'Ukraine l'autorisation d'utiliser ces armes. À deux mois du changement de présidence aux Etats-Unis et alors que l'armée ukrainienne est dans une situation très compliquée, les va-t-en-guerre sont donc prêts à déclencher l'irréparable. Leur décision est révélatrice de la fébrilité qui s'installe au sein des membres de l'Alliance atlantique à la perspective de voir bientôt les Etats-Unis dirigés par Donald Trump dont chacun connaît la position sur ce conflit et sur l'OTAN.

 

Devant une telle évolution de la situation qui devient alarmante et potentiellement dramatique quant à son issue, alimentée de plus par les médias sur la base d'un narratif arrêté le 24 février 2022, des questions se posent sur la réalité, sur les manœuvres de manipulation/désinformation et sur les sérieuses zones d'ombre entourant ces derniers événements.

 

Car qui est réellement à l'origine de la décision d'autoriser l'Ukraine à frapper la Russie avec ces armements, décision jusqu'à récemment refusée par le président américain, Joe Biden ? Comment comprendre que ce dernier prenne une telle décision qui engage les Etats-Unis deux mois avant de quitter le pouvoir ? L'information sur cette décision a, en fait, été publiée dans le New York Times se référant à des propos émis par « des officiels ». Il n'est mentionné nulle part que cette décision a été prise par le président lui-même. Même le porte-parole du Département d'État, répondant aux questions des journalistes, n'a pas été en mesure d'apporter la moindre confirmation que le président avait pris cette décision. En réalité, ce dernier ne dirige plus rien depuis son éviction forcée de la campagne présidentielle, il y a six mois. En revanche, il est très vraisemblable que les néocons, des agences de renseignement comme la CIA ou des officines occultes, des agrégats composant ce qu'on nomme communément l'État profond, totalement hostiles à Donald Trump, soient à l'origine de l'article publié par le New York Times. C'est dans ce contexte que les faucons et le président ukrainien ont déclenché rapidement ces frappes sur le territoire de la Russie avant même que l'information du New York Times – qui méritait, en raison de sa teneur, d'être authentifiée – puisse être démentie, imposant ainsi le fait accompli. Il s'agit donc d'une nouvelle escalade funeste qui traduit l'affirmation d'une volonté jusqu'auboutiste devenue pathologique chez certains et qui pourrait conduire à une situation dorénavant incontrôlable. Alors, gesticulation militaire ou marche résolue vers le désastre ? Troisième guerre mondiale ou baroud d'honneur avant la mort du cygne ? Dans cette guerre entre les Etats-Unis et la Russie par proxy interposé, il faut que les dirigeants occidentaux et notamment les dirigeants français admettent des réalités implacables qu'il serait suicidaire d'ignorer.

 

Tout d'abord, si la Russie a bien agressé l'Ukraine le 24 février 2022, personne ne peut nier que tout a été fait pour que cela se produise. N'oublions pas l'extension de l'OTAN au plus près de la Russie, la révolution de Maïdan préparée dès 2004/2005 avec la première révolution de couleur et déclenchée en 2014 par les Etats-Unis (souvenons-nous Victoria Nuland, « fuck EU »), la guerre civile engagée par les nouveaux dirigeants ukrainiens avec le bombardement des populations russophones du Donbass (14000 morts), les accords de Minsk (la France et l'Allemagne garantes par leur signature ont failli à leur devoir), enfin les bombardements intensifs sur ce Donbass martyrisé pendant plusieurs jours, à partir du 16 février 2022 et qui devaient précéder une vaste opération de nettoyage « ethnique », stoppés par l'intervention de la Russie. C'est ainsi qu'un tiers environ de la totalité des réfugiés ukrainiens se sont exilés par choix en Russie depuis 2014 jusqu'à aujourd'hui. Quant à la perspective d'un arrêt des combats et surtout de l'engagement de négociations pour signer la paix, on peut penser que le président russe reste à ce jour le maître des horloges et qu'il est illusoire de croire que Donald Trump pourra, « en 24 heures », régler le problème. Cela devrait prendre plusieurs mois et la paix sera, de plus, signée vraisemblablement aux conditions de la Russie. On ne voit pas, en raison du lourd tribut payé par les Russes et du fait que le président ukrainien a refusé, sur injonction des anglo-saxons, de signer l'accord accepté quelques semaines après le début des opérations, comment l'Ukraine pourrait sortir de ce conflit sans perdre une partie de son territoire. C'est un gâchis impardonnable car cette guerre pouvait être évitée.

 

Ensuite, l'élection de Donald Trump, dans ce contexte d'une guerre localisée au départ mais qui pourrait prendre une ampleur mondiale, constitue un moment majeur susceptible de changer la donne. Les dirigeants occidentaux, en particulier les plus va-t-en-guerre et les plus russophobes sont conscients du changement qui s'annonce sur l'évolution du conflit en Ukraine et sur l'avenir de l'OTAN avec ce président. Ils savent également que leur fenêtre d'action se réduit à mesure qu'on approche de l'investiture du président américain, en janvier prochain, et n'hésitent pas à attiser les tensions et chercheront probablement à intensifier les provocations. Les frappes récentes sur le territoire russe sont une illustration de l'escalade engagée. Cela dit, l'emploi de ces armements ne changera rien à l'évolution de la situation sur le terrain qui est défavorable à l'Ukraine. Ils savent, de plus, que le futur président américain vient de s'entretenir avec le Secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, pour discuter de l'Ukraine. L'entrevue semble avoir tourné court, d'autant plus que Richard Grenell, opposant farouche à l'admission de l'Ukraine à l'OTAN, aurait été nommé au poste de négociateur. C'est donc une course contre la montre qui est engagée par les bellicistes de tout bord, contrariés par le résultat de l'élection présidentielle, qui veulent prolonger la guerre dans l'objectif, depuis le début, d'affaiblir à tout prix la Russie. Ils semblent donc prêts à tout pour empêcher Donald Trump de prendre ses fonctions, y compris une guerre généralisée. Cela pose d'ailleurs clairement le problème de la sécurité du futur président américain qui a déjà échappé récemment à deux tentatives d'assassinat.

 

Du côté de la Russie, la réponse aux frappes otaniennes sur son territoire a été immédiate avec des moyens inédits que personne n'envisageait puisqu'il s'agit d'un nouveau missile balistique, équipé de charges conventionnelles inconnues, qui a frappé un site opérationnel important. Les frappes otaniennes ont bien été considérées comme un casus belli par Vladimir Poutine et sa réponse constitue un avertissement très sérieux. D'autant plus que cet épisode permet de dévoiler aux Etats-Unis et à l'OTAN que la Russie dispose, avec cette nouvelle arme chirurgicale et imparable pouvant éviter les dégâts collatéraux (infrastructures environnantes et populations civiles), d'un échelon supplémentaire dans ses éventuelles réponses de représailles, tout en reculant le seuil de l'emploi du nucléaire. Le cours de la guerre pourrait en être totalement changé. Tous les pays de l'OTAN sont prévenus sur les conséquences de leur éventuelle cobelligérance. Il serait parfaitement irresponsable de vouloir à nouveau tester la volonté russe de défendre son sanctuaire.

 

Quant à la France, dans une situation politique inextricable après la dissolution ratée, les déclarations du président de la République et du ministre des Affaires étrangères, approuvant la décision américaine de frapper le territoire russe et évoquant la possibilité d''envoi de troupes françaises en Ukraine, semblent participer d'une démarche de communication désespérée pour occulter l'échec d'un pouvoir aujourd'hui aux abois. Nos dirigeants sont-ils conscients ou inconscient de ce que signifie le statut de cobelligérant dans cette fuite en avant ou tentent-ils à nouveau, comme pour le covid, de gérer le pays par la peur ? En tout cas, en agissant ainsi, ils promeuvent la France au rang de cible privilégiée pour la Russie. Ce n'est pas ainsi qu'on protège les Français et les intérêts supérieurs du pays. Cela dit, le président de la République ne pourra pas décider seul d'un éventuel envoi de troupes en Ukraine. Il ne s'agit pas ici d'une opération extérieure comme celles que nous avons menées en Afrique mais d'une guerre de haute intensité à laquelle nous ne sommes pas préparés et dont nous n'avons pas les moyens. En outre, avec une situation intérieure agitée, la perspective d'un possible renversement du gouvernement entraînerait une nouvelle phase d'immobilisme politique pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois et pourrait même conduire, devant le blocage des institutions, à la démission forcée du président. Par ailleurs, dans ces moments graves la parole martiale n'est pas de mise car, si par la suite elle n'est pas tenue, elle n'est plus crédible. Et nos dirigeants savent pertinemment que la prise de fonction du nouveau président américain, le 20 janvier prochain, marquera le début d'un changement dans le soutien des Etats-Unis à l'Ukraine. Nos partenaires européens, quant à eux, sont hostiles aux frappes sur le territoire russe et sur le déploiement de troupes. Alors nos dirigeants sont-ils prêts à isoler la France en première ligne dans une guerre qui n'est pas la nôtre ?

 

Il serait donc temps, avec un million de morts et de blessés, de cesser de jouer avec le feu et d'arrêter le massacre avec une guerre qui aurait pu et qui aurait dû être évitée. Persister à soutenir cette folie meurtrière ne serait pas digne d'une France dont la vocation doit rester celle d'une puissance d'équilibre et de paix. Notre pays avait pourtant l'opportunité de marquer l'Histoire au premier semestre 2022 (présidence de l'UE), en réalisant cette vocation par l'organisation d'une conférence internationale pour la paix, plutôt que de suivre aveuglément une Alliance éloignée de nos propres intérêts. La France en serait sortie grandie. Il est urgent à présent que la raison reprenne enfin ses droits.

 

Le 27 novembre 2024

Général (2s) Antoine MARTINEZ"


Moyenne des avis sur cet article :  2.67/5   (30 votes)




Réagissez à l'article

37 réactions à cet article    


  • pasglop 30 novembre 2024 18:56

    Joe Biden est-il encore en mesure de décider de quoi que ce soit ? On peut en douter.

    Il y a plusieurs façons d’envisager l’engagement potentiel de la France sur le terrain, j’en retiens une, la plus puérile : en recul partout, pour ne pas dire en voie de disparition, l’exécutif français fait tout pour continuer à exister à l’extérieur.

    Vis à vis de l’Europe, vu l’affaiblissement de l’Allemagne, reprendre la main pour avoir le leadership de la construction européenne, à tendance fédéraliste.

    Vis à vis des EU, apparaître comme le bon élève, celui qui aura osé défier le monstre, de façon à avoir une part du gâteau lors de la reconstruction qui s’ensuivra.

    En pleine conscience des enjeux ? Probablement pas, le pouvoir isole de tout même de la réalité.


    • Krokodilo Krokodilo 30 novembre 2024 19:14

      Excellente analyse de la situation, très claire et bien écrite. Ca change un peu des généraux de LCI même si une petite tendance au réalisme peut s’y constater à la télé, par exemple sur les désertions, la résistance à la conscription, le manque de soldats et la démotivation.


      • Plus robert que Redford 1er décembre 2024 00:28

        @Krokodilo
        Pas mieux !
        Tout y est, même si la honteuse trahison de la carpe et du lapin (Merlande Holkel) est pour le moins édulcorée...
        Si on se prend quelques « noisettes » sur le coin de la tronche, ça n’en sera que mérité car le personnage qui nous gouverne, au comportement incertain quoique mélanophile, ne cesse de descendre plus bas dans l’abjection et la soumission. Mais nous l’avons élu en connaissance de cause, alors maintenant, faut assumer...


      • Gérard Luçon Gérard Luçon 1er décembre 2024 04:57

        @Plus robert que Redford
        Les analyses du Général Delawarde aussi sont très intéressantes, mais comme à chaque fois il égratigne Israël il est plus difficile à faire passer sur A-vox, donc elles passent sur Réseau International et aussi sur ma page VK


      • Gérard Luçon Gérard Luçon 1er décembre 2024 05:01

        @Gérard Luçon
        un extrait de « DD » : "Il est clair qu’une fois de plus, Piotr Tolstoï, vice Président de la Douma, montre qu’il ne pratique pas la langue de bois et dit sereinement et fermement des choses simples, aussi bien sur le conflit en Ukraine que sur celui de Gaza. Cela tranche avec les déclarations lunaires des pieds nickelés qui nous gouvernent et des médias grand public français qui relayent servilement leurs propos. Notre personnel politique tant exécutif que législatif compte trop d’individus qui ont dû abuser des Jeux vidéos dans leur jeunesse et qui pensent que, par la magie du bouton « reset » (réinitialisation), on pourra redémarrer une partie à zéro, sans avoir à subir les dommages de la partie précédente qu’on a perdue. L’UE et la France vont devoir payer très longtemps les erreurs d’appréciation et la nullité crasse de leurs dirigeants actuels dont la légitimité est d’ailleurs aujourd’hui très discutable. Ces dirigeants se sont trompés sur tout depuis 5 ans  : tant sur la gestion de la crise Covid, que sur la guerre en Ukraine qu’ils ont clairement provoquée, attisée et soutenue jusqu’à la défaite ; et que sur le génocide des gazaouis qu’ils ont soutenu et presque applaudi des deux mains, ce qui leur a fait perdre tout crédit sur la quasi totalité de la planète. Comme le disait très justement le best seller du professeur Christian Perronne : « Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ? L’union sacrée de l’incompétence et de l’arrogance."


      • Gérard Luçon Gérard Luçon 1er décembre 2024 05:03

        @Gérard Luçon
        et la suite : "Le grand déclassement de la France et de l’UE, ajoutant ses effets à celui du grand remplacement en cour des populations de souche, va changer la donne dans une partie du monde autrefois prospère. Accrochons nos ceintures, ça va tanguer..

        33 – Le mythe des nord-coréens engagés dans la région de Koursk, inventé par les État majors occidentaux et vendu aux opinions publiques occidentales pour justifier l’autorisation donnée à l’Ukraine de frapper la Russie dans la profondeur avec des missiles de pays membres de l’OTAN est l’objet de plaisanterie du chef d’État et de guerre tchétchène Kadyrov, qui nous explique, avec beaucoup d’humour, l’origine de cette fausse information. Il serait temps que les occidentaux dégottent au moins un coréen du Sud dans une ambassade pour jouer, devant les caméras, le rôle d’un vilain coréen du nord afin de tenter de prouver aux bons peuples européens que les nord-coréens sont bien à Koursk et que notre état-major otanien ne peut ni se tromper, ni mentir. Kadyrov a trouvé l’origine des troupes nord-coréennes vues par l’Occident sur le front russo-ukrainien - Réseau International


      • Eric F Eric F 1er décembre 2024 20:00

        @Krokodilo
        Ce qui change par rapport aux généraux de LCI, c’est aussi le positionnement : à LCI c’est ouvertement pro-Ukrainien, ici c’est discrètement pro-russe. On le voit à certains marqueurs, le récit unilatéraliste sur le Donbass en fait partie


      • N’oubliez jamais ce que Harry S. Truman (Vice Président de Roosevelt puis président US pendant la fin de la seconde guerre mondiale) :
        « Si nous voyons que l’Allemagne gagne, nous devrions aider la Russie, et si la Russie gagne, nous devrions aider l’Allemagne et les laisser tuer de cette façon, autant que possible, bien que je ne veuille en aucun cas voir Hitler gagner ».


        • Krokodilo Krokodilo 30 novembre 2024 19:37

          Notre gouvernement, E. Macron et son ministre, ne semblent pas avoir bien perçu le message envoyé par ce nouveau missile, c’est-à-dire la possibilité d’une réponse conventionnelle, mais précise et puissante, inarrêtable, après laquelle les USA, la GB ou la France seraient bien embêtés pour trouver une réponse, puisque cela exclut le nucléaire (sauf à être fou), et qu’une réponse signifierait plus ou moins une entrée en guerre officielle, stupide et dont en plus nous n’avons pas les moyens, qui impliquerait par ailleurs un débat parlementaire préalable. La participation occidentale aux tirs sur la Russie est devenue un secret de polichinelle (repérage des cibles, coordonnées satellites, programmation). Fallait pas jouer aux cons. Espérons que si ces attaques continuent et que Poutine décide d’un nouvel avertissement, il choisisse plutôt la GB, puisque elle a toujours parmi les plus russophobes, pour des raisons finalement assez obscures, et vraisemblablement aussi à la manoeuvre avec Kiev dans des coups tordus. Donc, Messieurs les Anglais, morflez en premier ! Les missiles de croisière ne nous amusent plus...


          • Plus robert que Redford 1er décembre 2024 00:34

            @Krokodilo
            Les Russes nous ont montré pendant deux ans combien ils sont prudents et mesurés (Il ne manque pourtant pas de faucons au Kremlin aussi)
            Donc je verrais assez bien de leur part une noisettisation des sites où sont produits les SCALP et autres STORM SHADOW.
            Il est probable que M.Poutine avertira du lancement, mais 10 à 15 minutes pour l’évacuation des sites, ça risque d’être un peu juste comme délai.


          • Gérard Luçon Gérard Luçon 1er décembre 2024 08:15

            @Plus robert que Redford
            Je n’y avais pas pensé mais il est vrai que Poutine a déclaré vouloir épargner les populations civiles .... finalement l’idée des « 15 minutes Cities » y est peut-être liée ???


          • nanobis nanobis 1er décembre 2024 16:05

            i@Krokodilo
            Je pense que les représailles de Poutine pourraient viser la France. Souvenons nous de la réunion de Poutine et Macron disposés de part de d’autre d’une loongue table.


          • Fanny 30 novembre 2024 23:10

            @Krokodilo

             la GB, puisque elle a toujours parmi les plus russophobes, pour des raisons finalement assez obscures,

            Pas si obscures que ça.

            La GB a bâti son empire sur sa puissance navale, contre les puissances continentales. Quelle est la plus grande puissance continentale eurasiatique, en termes de territoire et nucléaire ? La Russie.

            La GB, sortie de l’UE, doit être proche de son enfant et maître, les USA. Dans l’affrontement OTAN(USA)-Russie, la GB doit être 1er de la classe, Trump va juger les bons et moins bons élèves.

            Culturellement, la GB protestante est plus éloignée de la Russie orthodoxe que les pays latins, malgré l’opposition catholiques-orthodoxes.

            Dans cette europe anglophone américanisée, l’UE, on sent bien un léger racisme et une détestation du Russe, très nettement au Parlement européen en particulier. Europe anglophone-américanisée veut dire pilotée idéologiquement par la GB, même sortie de l’UE.

            On revit un peu la guerre de Crimée, GB+France, la Turquie s’étant un peu éloignée. Guerre gagnée par GB+France, avec un résultat bizarre suite à cette victoire. Quel résultat pour cette 2ème guerre de Crimée, qui que soit le vainqueur ? Je me contenterais d’un résultat bizarre, comme lors de la 1ère, parce qu’il y a un vrai risque cette fois que le résultat soit dramatique.

            En effet, cette guerre est l’affrontement de deux projets inconciliables. 

            D’une part le projet atlantiste-UE de s’étendre à l’Ukraine et donc de disposer des systèmes de missiles en Ukraine comme en Pologne et Roumanie d’une part, et couper économiquement l’Ukraine de la Russie d’autre part (Barroso : « pas de juste milieu, c’est soit l’UE, soit la Russie, laquelle n’a rien à faire dans les négociations UE-Ukraine, ça ne la regarde pas »).

            D’autre part, le projet russe de conserver (au moins) une relation étroite avec l’Ukraine, économique et culturelle, et renforcer sa position vis à vis de la Crimée (en quête d’autonomie après 91) et Sébastopol (base militaire russe). Et le plus important, ne pas permettre l’installation de missiles USA à sa frontière, même dissimulés sous de faux « antimissiles ».

            Il n’y a pas de compromis possible entre ces deux projets.

            Si les deux s’accrochent à leurs objectifs, cela conduit à une explication à coups d’armes nucléaires. Le risque est très réel. Les Européens y semblent prêts politiquement - détruire la Russie de Poutine - mais pas physiquement, ne connaissant pas la guerre qu’Ukrainiens et Russes pratiquent depuis 3 ans, et n’en ayant peut-être pas les moyens : ils comptent sur le parapluie US. Mais les Américains ne souhaitent sans doute pas aller jusqu’à un conflit nucléaire en Europe (investissements en Ukraine et ailleurs en Europe ...).

            Tout repose aujourd’hui sur une inconnue, la psychologie d’un Trump, qui peut tout aussi bien se révéler accomodant comme extrémiste. Je crois que personne ne peut le savoir aujourd’hui.

            Tout ce qu’on peut espérer aujourd’hui, est une situation gelée plutôt qu’une poursuite de la guerre (avec escalde inévitable).


            • jjwaDal jjwaDal 1er décembre 2024 04:53

              Assez bon résumé de la situation. A noter quand même que le missile Oreshnik (décortiqué par Ted Postol du MIT) ne semble pas être balistique ni avoir été doté de charges conventionnelles lors de cette frappe unique (mais six fois sextuple). Elle fut utilisée comme arme à énergie cinétique avec des effets différents de bombes classiques à effet de souffle.
              Il ne décrit pas bien la position de Trump qui est de vouloir négocier en « position de force » sans comprendre la position russe, attitude fort dangereuse. Trump veut simplement envoyer l’Ukraine sous les roues du bus pour se concentrer sur la Chine qu’il perçoit ,en bon américain formaté, comme un ennemi (de l’hégémonie US, mais ça lui suffit amplement). Il demandera manifestement à l’U.E. et surtout l’Allemagne (cocue autant qu’on peut l’être) de signer les chèques pour toute suite à ce que lui voit comme un « divertissement » de son soucis majeur chinois.
              La France a cramé toute possibilité de jouer la diplomatie au début du conflit et ensuite en ayant clairement renoncé à être la garante des accords de Minsk qui avec l’accord russe prévoyait un Donbass en Ukraine et une cessation des tirs ukrainiens sur sa population des régions est. Hollande comme Merkel ayant naïvement déclaré que ces accords n’étaient qu’un moyen de gagner du temps, cette trahison avouée publiquement ne pouvait que rendre la Russie très méfiante vis à vis de toute négociation de paix, postérieurement au début de leur opération spéciale.
              Glenn Diesen a justement fait remarquer que pour défendre leur position hégémonique les USA s’y sont pris de la pire des manières en unissant leurs « adversaires » (perçus comme tels) au lieu de les diviser et en refusant d’admettre la réalité d’un monde désormais multipolaire où ils auraient pu demeurer le principal centre attracteur par la défense de valeurs universelles qui ne peuvent être par ex la participation active à une agression contre un Etat nucléaire et à un génocide, sans parler de l’utilisation d’une monnaie de réserve comme arme de guerre économique, exposée au vue de la planète entière...


              • Gérard Luçon Gérard Luçon 1er décembre 2024 08:38

                @jjwaDal
                La France n’est pas gouvernée par des français (au sens patriotes) donc elle suit une ligne qui lui est imposée par l’AIPAC et Tel-Aviv ... c’est une ligne à laquelle A-vox est sensible, d’où mon article sur ce sujet (Novorossya) qui est en attente de validation depuis plus de 2 ans !


              • jjwaDal jjwaDal 1er décembre 2024 09:43

                @Gérard Luçon
                Votre article est à « +4 » et semble éligible à la parution, même si je n’ai jamais croisé (comme beaucoup) cette information qui me semble relever du fantasme (jamais la Russie n’accepterait un clone de l’entité sioniste à ses frontières). Concernant l’article j’ai également regretté qu’il ne montre pas le choix du gain tactique (des USA) en échange d’une lourde défaite stratégique. L’empire est aux aboies et on peut le comprendre mais hâter son déclin pour des gains de court terme restera dans l’histoire à la hauteur de la porte claquée au visage de la Russie quand elle a dissous l’URSS.
                C’est bien joli d’écrire « le grand échiquier » quand on n’est pas foutu de réfléchir plus loin que le bout de son nez...


              • Gérard Luçon Gérard Luçon 1er décembre 2024 11:05

                @jjwaDal
                Sous Staline il y a eu des négociations pour que la Crimée devienne (redevienne ?) juive ... beaucoup de choses nous sont cachées en France, notamment les études qui ne sont pas traduites en français !!!


              • jjwaDal jjwaDal 1er décembre 2024 11:25

                @Gérard Luçon
                Comme ça par exemple ?


              • Gérard Luçon Gérard Luçon 1er décembre 2024 11:50

                @jjwaDal
                je ne pensais pas aux sources anglaises ... mais, par exemple, j’ai reçu un commentaire sur l’article parlant de Novorossya : 


                « En outre, de 1924 à 1948, le gouvernement soviétique a périodiquement examiné la question de la création d’une république soviétique juive en Crimée. Tout allait au fait qu’une République socialiste soviétique juive serait créée en Crimée. Et seul le conflit entre l’URSS et le nouvel État israélien a mis fin à ce projet. » Effectivement, c’est un point historique authentique, intéressant et mal connu des « occidentaux ». Malgré les imperfections de l’article, il vaut donc publication, et probablement, débat à la suite, dans les posts en commentaires !

              • Fanny 3 décembre 2024 13:17

                @jjwaDal
                 les USA s’y sont pris de la pire des manières en unissant leurs « adversaires » (perçus comme tels) au lieu de les diviser

                Je partage votre avis, ce qui m’a inspiré cette petite divagation sur l’état du monde en 2024.

                Les USA furent nuls en 18, géniaux en 45 et à nouveau nuls en 2014/22.

                En 18, ils n’étaient pas encore sûrs d’avoir maîtrisé l’Europe et le monde. Ils ont donc poursuivi en Europe la politique classique de la maison mère, la GB : diviser pour régner. Le nazisme en a largement bénéficié.

                En 45, ils n’avaient plus aucun doute à propos de leur domination des deux puissances européennes, France et Allemagne, et donc du monde. La GB n’était pas pour eux un souci non plus que l’Italie, l’Espagne … Tous se sont regroupés autour des USA pour affronter le communisme, l’URSS.

                Succès, qui n’était pas gagné d’avance mais les USA étaient en très grande forme idéologique, artistique, technique et scientifique. Un pôle mondial idéalement situé entre deux océans et très largement admiré et envié. Les baby boomers comme moi en ont bien profité, sachant que les USA offraient le parapluie nucléaire et la paix en Europe (pas tout à fait gratuitement, cependant).

                Cela a fait la différence face à un système politique expérimental qui a bénéficié de la conjonction de plusieurs facteurs indépendants pour s’emparer du pouvoir en Russie et s’établir en tant qu’URSS : tsarisme en fin de course, guerre mondiale (européenne d’abord), philosophie écono-sociologique sophistiquée, le marxisme, destinée à une Europe en pointe du développement industriel.

                Cette expérimenation, le communisme, est intervenue dans la même période que les mouvements de décolonisation, ce qui a créé la confusion sur deux fronts : la lutte contre le communisme et les guerres de décolonisation utilisant les communistes comme boucliers contre les puissances coloniales.

                En 2014/22, on arrive en fin du cycle ouvert en 45. Les nuages s’accumulent. Les guerres du MO sont un échec pour les USA, qui ne comprennent pas grand-chose au monde musulman auquel ils tentent de s’allier, y compris à ses dérives les plus radicales. La Chine monte inexorablement, sans qu’il y ait de perspective de la maîtriser voire la vaincre, comme l’URSS en 91 (on espère toujours, on bloque les puces, mais on sent bien que ça ne va pas le faire).

                La Chine est en effet une autre civilisation, pas comme la Russie du temps de l’URSS où la compétition se déroulait entre deux ensembles de culture chrétienne, le plus « chrétien » l’emportant, le marxisme se révélant « chrétien » (de gauche, égalitaire) mais dis-fonctionnel et finalement perverti.

                Après 91, un monde nouveau émerge, Chine, Inde, Indonésie, Afrique, Brésil … Les USA maîtrisent l’Europe, l’UE, mais le reste du monde en développement n’est plus maîtrisable, il leur échappe. La guerre du Vietnam n’est plus imaginable, non plus que les regime change pilotés par les USA en Indonésie, Iran … C’est néanmoins encore possible dans l’environnement immédiat de l’Europe (Moldavie, Géorgie …).

                Ces nouveaux entrants aux démographies impressionnantes ont, après 2010, un protecteur symbolique à parité nucléaire avec les USA : la Russie, qui s’est en partie refaite après son effondrement de 91. La Russie hérite d’une expérience : la confrontation avec les USA du temps où elle était la composante majeure de l’URSS. Le discours de Münich de Poutine en 2007 marque ce basculement : la Russie sera désormais aux côtés du reste du monde face aux USA et sa protégée, l’UE.

                La guerre en Ukraine fait apparaître, révèle cette nouvelle architecture mondiale. La Russie confirme sa capacité de défier les USA. L’hyperpuissance, qui domine la finance mondiale, croit pouvoir vaincre la Russie par le la voie économique. Bruno Le Maire s’est posé en porte-voix. A l’Ouest, on espère encore que cette voie sera payante, sait-on jamais : on est dans l’imprévisible, l’architecture mondiale en mouvement ne permettant pas d’y voir clair.

                Et il n’y a pas que les nouveaux entrants. Il y a un vrai déclin idéologique aux USA, favorisé par la French theory et le wokisme (ironie de l’histoire : la France se vengeant ainsi de 1945, du projet US de la coloniser). Reste malgré tout, et ce n’est pas rien, la domination US dans les sciences, le numérique, les armes, la finance, le soft power et la communication (celle-ci en déclin, avec le pouvoir de séduction).

                Les planètes ne sont plus alignées en faveur des USA, comme en 45 et 91. Les USA peinent à s’adapter à la nouvelle donne. Alors l’hyperpuissance se replie et choisit Trump, qui décide d’isoler le pays, de dresser des barrières douanières et anti-migratoires. Les USA sont sur la défensive, adoptent la stratégie de la tortue, stratégie de long terme inspirée de la finance.

                Ce repli annonce-t-il un « revival », un « born again » des USA ? Personne ne peut le dire avec certitude, mais c’est assez probable, avec un positionnement différent dans un monde multipolaire tant les USA cumulent d’avantages. Avantage géographique d’abord avec cette situation idéale, avantage démographique avec le réservoir de l’Amérique latine, avantage techno-scientifique avec ce formidable réseau d’universités richement dotées et attirant les cerveaux du monde entier.

                Quoi qu’il en soit, les USA resteront encore longtemps au centre du monde comme puissance de référence, comme moteur du monde durant au moins un ou deux siècles à partir du XXème, voire davantage. Pendant que l’Europe vieillissante poursuit son déclin démographique, économique, idéologique, moral et religieux. Il va se passer des choses rock’n roll en Europe ...

                 


              • 1-12-2024

                Les Houthis tirent un missile balistique sur Israël

                Les forces de défense aérienne israéliennes ont intercepté un missile tiré depuis le Yémen avant qu’il n’entre dans l’espace aérien du pays. C’est ce qu’a rapporté le service de presse des Forces de défense israéliennes (FDI). L’incident a déclenché des sirènes de raid aérien dans plusieurs régions du centre d’Israël.

                Selon la source Avia.pro, citant des données de Tsahal, le missile a été détruit par les systèmes de défense aérienne israéliens à l’approche des frontières. Les systèmes d’alerte ont fonctionné rapidement, permettant aux civils de se réfugier dans des abris. Aucune victime ni aucun dégât n’ont été signalés pour l’instant.

                Tsahal n’a pas encore publié d’informations sur le type de missile intercepté. Néanmoins. Apparemment, nous parlons d’un missile balistique, dont les Houthis disposent en assez grande quantité.

                Les Houthis (Ansar Allah) sont un mouvement chiite fondé au Yémen dans les années 1990. Ils ont pris la capitale Sanaa en 2015, renversant le gouvernement. Le mouvement est soutenu par l’Iran et s’oppose à la coalition des États-Unis, de l’OTAN et d’Israël.



                • @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs

                  Là c’est dns une boîte


                • @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs

                  NOUVEAU DÉSASTRE EN UKRAINE CACHÉ PAR LES MÉDIAS OCCIDENTAUX Le 28/11,un train chargé de missiles ATACMS et Storm Shadow a été détruit à Tchernomorsk,en Ukraine.
                  On ne trouve cette info que dans des médias russes et non, comme le Times of India :

                  https://x.com/f_asselineau/status/1863159858620428449



                • @ l’auteur

                  êtes vous vivant ?

                  L’attaque de missile a été lourde ,,,très lourde .. !


                  • Gérard Luçon Gérard Luçon 1er décembre 2024 09:23

                    @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs
                    J’ai vu passer tes messages, impossible de les lire !! Qui censure ???


                  • @Gérard Luçon

                    J’ai remarqué que certains de mes commentaires et repostes d’articles disparaissaient pendant la nuit et plus généralement lorsque je n’étais pas connecté sur une période longue.
                    Mais aussi, j’avais fait l’objet <d’une menace directe SUR AGV > mais je l’ai ignoré et pas sauvegardé.
                    Comme AGV est sous un DNS CLOUDFLARE , je reste dubitatif au sujet de la sécurité du site .

                     


                  • @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs

                    Comme AGV est sous un DNS CLOUDFLARE , je reste dubitatif au sujet de la sécurité du site .

                    Si il y a une taupe dans la structure ?


                  • Gérard Luçon Gérard Luçon 1er décembre 2024 09:48

                    @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs
                    et ma réponse dans laquelle je parle d’un bug sur Réseau International a aussi disparu !!!


                  • Gérard Luçon Gérard Luçon 1er décembre 2024 09:49

                    @Gérard Luçon
                    dans ce « bug » j’expliquais qu’il y a 2 ou 3 ans j’ai reçu pour info les commentaires suite à un article, ces comm. étaient assortis des adresses IP et mail des commentateurs !!!!


                  • Enki Enki 1er décembre 2024 13:19

                    Pour l’instant, c’est en Syrie que les cartes sont rebattues. La poubelle daeshienne est sortie d’Idlib et a pris la majeure partie d’Alep sans problème (avec 300 morts), se dirige à Hama que l’armée syrienne est déjà en train de fuir. Bachar El Assad est dépassé, n’a plus les soutiens de l’Iran et du Hezb occupés chez eux. Erdogan ne cache pas du tout être derrière. Netavoyou doit danser dans son QG. Washington déclare que ce n’est pas son problème, même si des soldats U.S sont toujours à Al Tanf et au Nord sur les champs pétroliers avec les kurdes.

                    Et Poutine est coincé aussi de son côté avec sa guerre. J’imagine mal que Trump soutienne Bachar El Assad.


                    • Eric F Eric F 1er décembre 2024 20:11

                      @Enki
                      Les régions à majorité sunnite font probablement bon accueil aux ’’libérateurs’’ jihadistes de même obédience...
                      Je pensais que le pays était repris en main, mais on voit qu’il n’en n’est rien, et les soutiens du régime syrien sont affaiblis ou occupés ailleurs.


                    • Gérard Luçon Gérard Luçon 1er décembre 2024 21:43

                      @Eric F
                      sur facebook on trouve des infos de la part de Valentin Vasilescu et de Hayan Sidaoui ...


                    • NOUVEAU DÉSASTRE EN UKRAINE CACHÉ PAR LES MÉDIAS OCCIDENTAUX Le 28/11,un train chargé de missiles ATACMS et Storm Shadow a été détruit à Tchernomorsk,en Ukraine.
                      On ne trouve cette info que dans des médias russes et non, comme le Times of India :

                      https://x.com/f_asselineau/status/1863159858620428449


                      • Voici les heureux bénéficiaires de la gabegie de l’Etat, qui ne voudront jamais réduire la dépense publique :

                        577 députés

                        348 sénateurs

                        175 membres du CESE

                        2040 conseillers régionaux

                        4042 conseillers généraux

                        34945 maires

                        519417 conseillers municipaux

                        38000 élus intercommunaux

                        19000 élus en tous genres,

                        Plus de 2000 comités et commissions théodules

                        Des centaines de faux conseils d’administration comme le conseil d’administration du tunnel sous le Mont Blanc... Total : 1 élu pour 100 habitants environ qui gèrent les 20 % de fonctionnaires dans la population active.


                        • titi titi 1er décembre 2024 19:54

                          @L’auteur

                          "Voici un nouveau point de la part du Général Martinez, paru sur Place-d’armes,

                          "

                          Il n’y a rien de neuf dans cet article qui reprend tous les élements de langage de la propagande russe depuis 10 ans.


                          • Dans un département massivement macronisme dans les urnes , on trouve ce genre de performance en matière de collaboration ...

                            https://www.leprogres.fr/faits-divers-justice/2024/12/01/securite-routiere-plus-de-1-000-infractions-par-mois-relevees-par-les-voitures-radars

                            Sécurité routière : plus de 1 000 infractions par mois relevées par les voitures radars
                            Deux voitures radars sillonnent les principaux axes routiers du département. Elles effectuent, en moyenne, 15 000 kilomètres par mois. Ces véhicules banalisés, conduits par des opérateurs privés, sont un soutien non négligeable aux forces de l’ordre dans la lutte contre l’insécurité routière.
                            Arnaud Bastion - Hier à 19:00

                            - Temps de lecture : 4 min

                            Elles ont pour mission d’assurer le respect des limitations de vitesse sur le réseau routier tout en libérant du temps pour les forces de l’ordre. Les voitures radars circulent jour et nuit, 7 jours sur 7, sur les principaux axes du département depuis le 1er juillet 2022.

                            Il y en a 23 sur l’ensemble du territoire de la Bourgogne-Franche-Comté. Ces véhicules radars, dont la conduite externalisée est gérée par des opérateurs privés dans le cadre d’un marché public avec l’État, sont répartis sur les 8 départements en fonction du volume de routes à couvrir et des statistiques d’accidentalité (lire par ailleurs) propre à chacun.

                            128 204 véhicules contrôlés en 2023

                            « Pour le Jura, la cible mensuelle de routes à contrôler est de 15 000 kilomètres. Cela équivaut environ à 2 voitures radar>>


                            • @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs


                              <C’est pour votre bien .>

                              ORDO AB CHAOS

                              La nature est bien faite, les règnes se complètent et nous nous devons de nous concevoir ou de ne concevoir notre existence, que « par rapport au reste de ce qui nous entoure ». « Car c’est par sa conscience que l’homme est relie au divin » dit notre rituel. Exister, c’est justement par une vraie connaissance de ce que nous sommes, avec nos forces et nos faiblesses, nos petites et nos grandes lâchetés, nos superbes victoires et nos plus fous espoirs.


                              « DEUS MEUMQUE JUS »

                              La devise « DEUS MEUMQUE JUS » figure parmi les « critères de régularité » du Rite Ecossais Ancien et Accepté (R.E.A.A.), comme il est écrit dans les Règlements Généraux du Suprême Conseil de France et dans la résolution adoptée par les Suprêmes Conseils réunis à Paris en 1996. Après -L’invocation et la glorification du Grand Architecte de l’Univers, -La présence du Volume de la Loi Sacrée ouvert sur l’autel des serments, -La référence aux textes fondateurs de 1762 et 1768,
                              - L’usage des devises « Ordo ab Chao » et « Deus Meumque Jus » est le quatrième critère, le cinquième et dernier étant -Le respect de la démarche initiatique. Les Règlements Généraux spécifient aussi dans l’article 2 que la devise « ORDO AB CHAO » est celle du Rite, et « DEUS MEUMQUE JUS » celle de tous les Suprêmes Conseils établis dans le monde.



Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité




Palmarès



Publicité