point de vue interessant qu’il est nécessaire de nuancer de la façon suivante :
oui ce sont les classes moyennes qui font ou non souvent le sucés des révolutions.
Cependant, ce serait se tromper que s’imaginer que ce sont elles qui font seule les révolutions ou les mouvements sociaux important.
Il me semble plutot que l’apparition des classes moyennes au coté des classes populaire n’est juste que symptomatique que du moment de la révolution, crystalisation d’un etat de rapport sociaux ou de manière général « les dominés » s’unissent pour renverser « le dominant », pour rétablir l’interet de la classe dominée (composé bien souvant de groupes sociaux d’autant plus hétérogènes que c’était tout l’intéret du groupe social dominant qu’ils le soient).
De fait, je crois que votre analyse s’inscrit de manière complémentaire dans une analyse plus globale de lutte de classe imposé par les rapports de production de la richesse. Dans un système féodal, les bourgeois et les serfs forment ainsi la classe dominée par la noblesse. Une fois la monarchie renversé, ce sont les classes populaire qui bien souvent le sont par la bourgeoisie (exemple : napoléant à la suite de la révolution française).
Si on reprend le cas de la france que vous évoquez au final, je crois que tout le défi politique est de faire prendre conscience aux classes moyennes que leurs intérets sont strictement identique que ceux des classes populaires. Et même plus, qu’il n’existe pas stricto sensu de classes moyennes du point de vue politique.
C’est bien là tout l’objet des campagnes de dénigrement sur les chomeurs, les assistés, de célébrations du micro entreprenariat, et des divisions sur la pressions fiscales qui ne frapperait que « les classes moyennes ».
1) faire croire à la masse qu’elle appartient à une classe intermédiaire et que sous certains efforts elle pourrait acceder à la classe supérieure, et à défaut redescendre dans les limbes d’une classe populaire, cela afin de lui faire accepter les sacrifices consenti à cette classe dominante. A ce sujet, connaissez vous beaucoup de monde revendicant être des classes populaire ? nous sommes tous de la classe moyenne de notre point de vu
2) scinder la classe ouvrière en groupe sociaux ne voyant plus son interet commun (chomeurs contre salarié, public contre privée, non imposable contre imposable, chrétiens contre musulmans etc)
3) les classes moyennes du point de vue strictement sociologiques (mode de vie, revenues) ne sont en fait que la partie de classes ouvrières ayant plus ou moins profités des avantages cédés par la classe dominantes (augmentation de revenu, conditions de travail, protection sociale, éducation)