Bonjour, Ariane.
Le moins que l’on puisse dire est que Juppé ne s’est pas montré convaincant. Ses explications sont même un aveu en creux de l’aveuglement du pouvoir vis-à-vis des évènements tunisiens.
Pour autant je trouve injuste que vous puissiez le mettre dans le même sac d’opprobre qu’Alliot-Marie dont l’offre de service répressive a été abjecte. Pire : que vous puissiez trouver que Juppé a surpassé la disqualifiée ministre des Affaires étrangères en vous appuyant sur une phrase prononcée par lui sur l’éducation des Tunisiens.
A l’évidence, Juppé n’ a pas stigmatisé l’effort d’éducation (bien réel) qui a conduit tant de jeunes diplômés à se retrouver aujourd’hui au chômage dans leur pays. Il a simplement voulu montrer que cela - l’un des rares points positifs de l’ère Ben Ali - s’est retourné contre le dictateur. En l’occurence, je crois que vous faites un mauvais procès à Juppé.
Peut-être ai-je tort de penser ainsi, à en juger par la tonalité des commentaires de ce fil. C’est possible, mais je suis ainsi fait qu’il m’est difficile, pour ne pas dire impossible, de ne trouver que des aspects négatifs dans les propos tenus par mes adversaires, aussi antipathiques me soient-ils comme Alain Juppé.
Cordiales salutations.