Bonjour Ariane Walter

Excellent article !

« L’éducation, une des raisons de la crise » en Tunisie, selon Alain JUPPE.

Très réducteur !

M. JUPPE serait à court d’arguments à ce point, lui qui s’était découvert par le passé une vocation impérieuse à enseigner à des universitaires québécois ?

Ce qui n’a pas convaincu Guy ROCHER, enseignant universitaire et le temps lui a donné raison, puisque qu’aujourd’hui, A. JUPPE a non seulement délaissé l’enseignement, « cela lui a passé comme l’envie de ..... » mais, pointe dorénavant, l’éducation comme un danger dans un procès à l’ emporte-pièce qui ne manque pas d’audace, mais peu convaincant par l’indigence du propos.  

L’éducation serait intrinsèquement porteuse de ferments de crise ! Fallait oser.

Proposant de réfléchir « à la vocation » inattendue d’ Alain JUPPE, Guy ROCHER livre un scénario :

Un homme politique québécois très en vue ayant occupé des posters de premiers plans dans le gouvernement du Québec est formellement accusé du criminel, de détournements de fonds publics et de malversations dans l’exercice de ses fonctions et subit un procès très médiatisé à cause de son statut : les journaux et les médias en font grand état.

Il est finalement reconnu coupable, condamné à n’exercer aucune fonction publique pour un certain temps et à une peine de prison pour un nombre de mois qui lui permet de purger sa peine sans être incarcéré.

Il profite de cette mise en congé pour demander à l’université d’être invité à y enseigner l’administration publique, dont il est évidemment très familier.
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« Personnellement : je n’ai aucune hésitation, je m’opposerai fermement à ce qu’il soit admis à enseigner, encore moins invité à le faire.
- Et surtout si les pressions politiques et diplomatiques fortes, s’exerçent sur l’université en sa faveur.

 »Le déshonneur personnel de cet invité français éclaboussera l’institution québécoise qui l’accueillera".