@Fouadraiden
Je vous rejoint dans le sens où certains dialogues sont impossible du fait que les esprits ont été construits sur des valeurs différentes, et parfois mêmes contradictoires !
A l’époque de Voltaire,les civilisation ne communiquait que par leur Roi, les peuples ne se mellaient que pour faire la guerre.
Actuellement, les peuples se mélangent ( et je ne le critique pas, j’ai épousé une étrangère ), mais dans ce cas, comment savoir qui à raison et qui à tord ? comment distinguer le tolérant de l’intolérant ( Ex : Voile vs String, lequel est le pire et pour qui ? ).
Pour ma part, j’ai longtemps cru aux valeurs de Voltaire jusqu’à ce que je découvre l’odieuse personne qu’il fut. Il envoyait des lettres de dénonciation à la police pour faire enfermer un rival, il participait allègrement à la traite négrière, il n’avait aucun respect pour personne.Comme il insulta la famille Calas durant la fameuse affaire, comme il fut profondément raciste, et réèllement antisémite.En ouvrant les livres d’histoires non censurés, on y découvre un abjecte personnage qui au final n’aimait pas l’homme mais par contre s’aimait beaucoup.
Lorsque je vois notre société, l’idéal humaniste qui découle de l’esprit de cet homme, je me demande si finalement tout celà n’était pas qu’une vaste fumisterie !
Ou du moins,s’il ne savait pas que cette ouverture si grande et si profonde, devenue idéologie et non plus idéal risquait d’engendrer les déviances que nous constatons et qui s’accroissent de jour en jour ?
L’humanisme est devenue une idéologie non raisonnée. Lorsqu’on l’inculque à un être qui n’a pas reçu une éducation ferme, des principes forts et qui n’est pas emprunt d’un profond respect et d’un grand amour pour l’autre, ça donne l’homme moderne, une saucisse à pattes qui ne raisonne plus, mais se laisse guider par ses sentiments, ses sensations, son ressenti, bref c’est plus la tête qui commande, ce sont les sens.
Je ne suis pas vieux, j’ai l’impression que l’homme est passé du théisme à l’atheisme puis à l’égotheisme, la religion du moi, ou tout est « pour moi, avec moi et en moi »...bref l’inversion totale de la réflexion, on ne conjugue plus le verbe aimer que comme celà :
Je m’aime
Tu m’aimes
Il/Elle m’aime
Nous nous aimons ( comme dirait Gollum )
Vous m’aimez
Ils m’aiment
Désolé du dérangement.
Jim