Je suis d’habitude assez en accord avec vos propos mais sur ce coup là, j’estime qu’il s’agit davantage d’un coup de gueule que d’un thème journalistique.
Tout d’abord, il est stupéfiant de votre part de rentrer dans ce consensus mou du tous pourris chez le Le Pen alors même qu’un grand nombre de partis politiques ( tous ?) ont abondemment repris ses idées. Qu’elles soient condamnables ou non est un autre débat mais vous ne sauriez rejetter un parti sans d’abord rejetter ses dogmes dans le cas contraire vous passeriez pour un taureau devant lequel on agite un chiffon rouge et qui se contente de foncer tête baissée.
Vous parlez de voir et de juger : qu’en est-il de l’UMPS omniprésent dans les médias pour des raisons qui n’intéressent que leurs militants ( moutons bêlants et fanatiquement dévoués à leurs maitres.) Qu’en est-il de Besancenot ou de Mélanchon dont les interventions au petit écran sont inversement proportionnels à leur représentativité ?
Sur les propos choquant : pourquoi ne pas citer les policards véreux stigmatisant certains français sur leur couleur de peau ou bien encore les chasses à certaines religions valorisées par la bien-pensance, ou bien encore les interventions policières dans un autre pays ?
Quant à faire du sionisme pour ètre respectable, cela la met au même niveau que ses acolytes des autres partis et compromet sérieusement sa capacité à un changement quelconque de politique
Votre article contraste avec les propos plus mesurés et plus pertinents que vous avez tenus jusque là, est-ce le résultat d’une crise de colère subite et unique ?