Marine, c’est fini
Je ne supporte plus qu'on appelle cette fille "Marine", comme si c'était une copine de classe, une fille sympa, une nouvelle amie dont on lance le nom à tous les échos : Marine, la jolie ! la blonde Marine dont tout le monde parle ! Tu viens goûter à la maison, Marine ? Avec en écho le bleu marine des tenues d'écolière, des petites filles sages.
Tu parles !
On l'a assez vue. On l'a jugée. C'est Mme Le Pen. Point barre.
L'héritière de son père. Ce beauf aussi lourd qu'une panzer division qui finit sa carrière politique en beauté. Zidane II. Le coup de boule en trop.
Un jounaliste de France 24 ayant été molesté par le service d'ordre du F N, il a dit "Il était juif ? Ca ne se voyait ni à sa carte de presse, ni à son nez !"
A côté de lui, Sarkozy, c'est Chateaubriand !
Ceux qui votent pour Le Pen aiment les adjudants brutes des casernes, ces sales gueules à la "Full metal jacket", coefficient intellectuel inexprimable si ce n'est en nano-unités.
Mme le Pen, sa fille, a surpris.
Comme elle a une bonne bouille, on l'a écoutée plus attentivement. Comme elle est éloquente, une voix cassée, une énergie, une conviction qui rappellent celles de Sarkozy quand il enfumait ses futures victimes, elle a alimenté les conversations.
Marine ! Marine ! Marine !
Stop.
Il faut dire qu'en face, l'opposition est pitoyable. Le parti au pouvoir, tout d'abord, une colonie de moules accrochées au rocher de l'Atlantique. Des homme sans tripes, sans âme, sans passion, sans humanité. Avec des ambitions, des soumisssions, des silences, des postures, des volontés de tout vendre pour ramasser le pourboire des valets. On leur a donné le pouvoir. Ils nous mettent la misère.
Le second grand parti de la nation, le parti socialiste, est une féodalité fumeuse qui rêve de gouverner comme ses adversaires. Quelle ambition ! Ce sont des héritiers décadents. Des fils de sultan dans une antiquité byzantine. Qui tuera qui demain ? Faux comme Delanoë, ambitieux comme Valls, mollassons comme Hollande qui va soutenir Sarkozy dans l'affaire des otages ! Ah ! ce n'est pas Churchill ! Il paraît qu'il est intelligent. Non. Il est bête. Il vient de le prouver. Soutenir l'action de Sarkozy alors qu'on connaît le dessous des cartes ! La volonté de notre américain de Neuilly d'entretenir la haine de l'Islam comme levier de guerre ! La messe est dite.
Amen !
Aubry est égarée dans un monde qui la dépasse. C'est une ménagère de plus de cinquante ans. Qu'on la prenne pour des panels sur TF1.
Royal a un gros défaut. Si elle était élue, elle gouvernerait avec des gens qui la détestent. Merci pour le cas de figure. Ensuite, elle veut pour bras droit DSK, l'inquisiteur du monde moderne, le prête-nom de la mise en coupe réglée des peuples. Le valet de décideurs qui, dans l'ombre, nous nomment pour nous tuer.
Mais la pire c'est elle. Revenons à Mme le Pen.
Pourquoi a-t-elle paru fréquentable ?
Par ses positions. Vertigineusement différentes de celles de son père. Il est antisémite patenté, elle appartient à un groupe Europe-Israêl. Les FN sont des fachos qui bouffent de l'homo, elle leur est favorable, entourée d'homos. Pas du tout adversaire de la liberté d'avorter.
Ché passa ? Que le père continue à parler à la fille, qu'il la bécote frénétiquement en public, voilà qui surpend le moins averti. On comprend qu'au FN la mouvance Gollnisch voie trouble. Rivarol, la revue qui soutient Gollnisch, en postillonne de rage allant même jusqu'à faire des suppositions que nous apprenons non sans surprise.
Rivarol, c'est le journal de l'extrême droite de l'extrême droire. Plus à droite il y a la fosse des Bermudes. Ils sont révisionnistes. Pour eux les chambres à gaz ne sont qu'un prout. Ils sont plus antisémites qu'Hitler.
Mais comme l'écrivait Sun Tsé :
"Si tu veux des nouvelles de ton ennemi, écoute ses ennemis".
Ecoutons.
Ces pauvres gollnischiens vivent une ère surréaliste. C'est comme si le Pape annonçait du balcon de St Pierre qu'il allait épouser le Grand rabbin de France. Un truc énorme.
Figurez-vous, relevé par Minute et relevé par Asi, que Fifille vient de s'acoquiner, au sens politique du terme, jusqu'à preuve du contraire, avec une certaine Venussia Myrtil !
Venussia Myrtil !
N'allez surtout pas imaginer une danseuse du Crazy ou une fille en latex avec un fouet, c'est une gamine de vingt ans, métisse, noire disent les Gollnischiens, avec des bouboucles et un joli sourire sur son profil Facebook.
D'où vient-elle ? Du NPA de Besancenot. Elle y était pour s'amuser quand elle était élève. C'était plus sympa que d'aller en cours, nous confie-t-elle, quand elle a découvert Marine qu'elle trouve plus sociale.
Et la voilà parachutée illico secrétaire départementale adjointe du FNJ des Yvelines. On comprend que les vieux du FN qui attendent leur nomination depuis dix ans apprennent à faire des bombes dans leurs caves. Ils n'en peuvent plus.
D'autant plus que cette Venussia, ce n'est pas la fille discrète. Passons sur son activisme prohomo, prolesbos, protrans, toutes positions honorables, mais elle était aussi sur facebook, (Ah ! ce facebook"), membre des groupes : “j’ai deux mamans”, “Se rendre dans un concert néonazi déguisé en rabbin et avec un drapeau gay”, “Faire l’amour, là, comme ça, sans prévenir…”, “Quand “Relation Libre” signifie : “Plan Cul”" avec en illustration un sexe géant en érection…
Nous on trouve ça marrant mais les cathos sont couverts de psoriasis. Furax ! D'autant plus furax qu'elle n'est pas la seule, autour de Mme le Pen à défendre ces positions... C'est ainsi que Frank Beeldens, vice-président du parti, qui milite pour obtenir le mariage pour les couples homosexuels, est lui aussi membre du groupe "Faire l'amour, comme ça, sans prévenir". C'est peut-être un nouveau lieu de réunion FN ?
Autre drame : les Juifs. Un gollnischien écrit :
" Marine Le Pen s’inscrit totalement dans une démarche judéo-compatible. L’on n’a pas suffisamment souligné le voyage qu’elle a fait il y a quelques années aux Etats-Unis où, après s’être recueillie sur les ruines du World Trade Center, elle a rencontré de puissantes organisations juives américaines. Des contacts manifestement fructueux et qui probablement lui ont ouvert toutes grandes les portes des media et expliquent l’incroyable complaisance de la grande presse à son égard (encore six pages dans Paris-Match il y a quinze jours !) Et dès son élection comme député européen en juin 2004, elle s’est inscrite au groupe Europe-Israël où siégeait Patrick Gaubert. Et elle a fait des pieds et des mains pour se rendre dans l’Etat hébreu. Que faut-il de plus aux militants nationaux pour qu’ils ouvrent les yeux ?"
Soral, qui a longtemps été membre du Fn et l'a quitté, analyse ainsi la situation : Le lobby juif, qui possède la plupart des grands médias, la soutient à condition qu'elle fasse de l'Islam sa seule cible. Pour parachever il la traite de froide ambitieuse. (Synonyme de femme politique. )
Il va même plus loin dans l'ignominie : elle serait la Rachida Dati du Front !
Oh ! là ! là ! La comparaison ! Mais je ne sais pourquoi je me sens tout à coup une sympathie pour Rachida Dati. Peut-être parce que c'est une chaude ambitieuse ?
Ca chauffe !
Autre portrait au vitriol qui insiste sur son caractère carnassier, un catho des "intransigeants" vomit son indignation :
"C'est une gourgandine sans foi ni loi, sans doctrine, sans idéal, sans colonne vertébrale, pur produit des médias, qui a multiplié les purges depuis des années et dont l’entourage n’est composé que d’arrivistes sans scrupules, de juifs patentés et d’invertis notoires !"
Bon.
Il est bien évident que le fait que Mme le Pen se mette à respecter les juifs et les homosexuels ne pourrait que nous la rendre hautement sympathique. Surtout si l'on ajoute à cela sa sainte furia dans le domaine économique, sa dénonciation de la loi 73 de Pompidou, sa volonté de quitter l'Europe et l'Euro et de rembourser la dette en deux temps trois mouvements.
Elle a le même programme que NDA et Mélenchon ce qui fait que ces deux-là, quand ils parlent économie, semblent la copier. Mauvaise pioche.
Mais il y a cette histoire de journaliste boxé dans les coulisses de leur congrès...
On veut nous faire croire que ce n'est pas grand chose. Que le gars il raconte n'importe quoi. Sa montre cassée, même pas une rollex ! Comment peut-on lui faire confiance ? Ni la déclaration du père. Ni l'indulgence de la fille ne méritent qu'on s'y arrête.
Mais je crois que dans les coulisses de son clan, ils tremblent car ils ont compris qu'elle avait déraillé.
Pour la première fois Mme le Pen avait à prendre position face à un acte.
Jusqu'à présent on en était au bla-bla.
Et nous commençons à être très forts en matière de bla-bla. On ne nous a plus si facilement.
Premier prix du Bla-Bla :" Yes we can" d'Obama. :
Deuxième prix : "Travailler plus pour gagner plus" de Sarko..
Troisième prix : "Moi, J’aime les Tunisiens".de Mam.
Mme Le Pen entre en lice pour détroner ce joli monde avec son jingle :
« Croyez-vous que ce soit un sujet pour le 20h M. Pujadas ?"
Elle est donc face à Pujadas. Elle sait qu'il va lui parler de son père, de la fameuse phrase et là, elle a choisi un certain nombre de répliques coup de fouet qu'elle va lui assener. ( Pauvre Pujadas. Le punching ball des politiques. On comprend pourquoi, voyant les tours en feu, le 11 septembre, il ait crié "génial". Il savait qu'elles ne pourraient lui répondre.)
Pujadas pose donc sa question attendue et finit sur le mot "plaisanterie". ."Auriez-vous fait la même plaisanterie ?" Mme le Pen répond :
-Ce n'est pas une plaisanterie parce que j'ai entendu ça pendant toute mon existence. "Ce n'est pas marqué sur ton nez ! " Il aurait dû dire sur ton front. ?
On se pince pour y croire ! Que c'est nul !
Second argument :
"Est-ce que cette "anecdote dérisoire" est du niveau du 20h ?"
"Anecdote dérisoire"... Encore un détail ? Que ça pue cette "anecdote dérisoire"...Un journaliste dit qu'il s'est fait tabasser. Mais pour certains ils ne l'ont pas assez abîmé, ça ne se voit pas. On juge du milieu. Et elle qui couvre tout ça. Ah ! L'esprit de clan ! On en a soupé de l'esprit de clan !
On veut l'esprit de justice.
Troisième argument :
"Ce n'est pas ce qui est dit qui est jugé mais celui qui le dit."
Mais les deux ma bonne dame, les deux...
Et elle finit avec le retour du premier argument. En poésie cela s'appelle un pantoum. On commence et on finit par le même motif pour endormir :
"Je l'ai entendu pendant toute mon existence. Il n'avait pas de mauvaises pensées en disant cela."
Bien sûr. Un gentil papa.
Il y a toujours un moment dans la vie où ceux qui veulent nous gober montrent un peu trop leurs dents. Un moment où les mains qui nous tendent des bonbons découvrent trop leurs griffes.
Il y a des douceurs inquiétantes.
Je pense à "Thelma et Louise". Ce moment où Thelma (ou Louise) décide de téléphoner à son mari pour obtenir des subsides. Mais une question se pose. La police est-elle avec lui ? Thelma dit donc à Louise, (ou l’inverse)
-Fais attention ! Dès que tu sens quelque chose de pas normal, raccroche.
Thelma (ou Louise) téléphone à son mari.
-Allo ? C’est moi.
-C’est toi…chérie…
Elle raccroche..
Parfois il suffit de peu pour comprendre que le loup est au bout du fil.
Si Mme le Pen était quelqu'un de bien, elle aurait dû dire. "Chacun a sa façon de s'exprimer. Il est lui. Je suis moi. Ce que je veux dire, moi, c'est que tout acte violent est inadmissible. Je ne veux pas que mon parti soit associé à de tels méfaits. Il y a une enquête. J'attends les résultats."
Ca ne mange pas de pain.
Mais non.
Mme le Pen n’est pas encore élue et l'on sait que l'on peut se faire casser la gueule à ses réunions sans que ça l’inquiète aucunement. Quand son père ironise comme un tank, "elle a entendu ça toute son existence", qu'il humile les autres, ça ne la chagrine pas plus.
Que se passera-t-il quand elle sera élue ? Quand elle aura la police sous ses ordres ? Comment seront traités les journalistes ?
Non, je ne veux pas de cette femme, liée à un homme douteux, à un parti violent, pour mon pays.
Quant à son amitié avec les Juifs, je pense malheureusement, qu’il ne s’agit pas de juifs, peuple sensé et respectable, mais de bandits internationaux qui sous prétexte de religion veulent baîllonner la planète.
Leur dernier acte de gloire : avoir interdit Hessel à l'Ecole Normale. Parce qu'il était programmé par une association qui a demandé le boycott de produits provenant des territores indûment occupés d'Israël.
Nous savons d’où vient cette loi d’interdiction de boycott. Des US, le berceau de la dictature suprême. Ce sont les lobbies agro-alimentaires qui les ont fait voter quand les agriculteurs qu’ils ruinaient ont voulu dénoncer leurs produits.
Nous sommes déjà sous cette chape de plomb, quoi qu’en dise la doucereuse Pécresse.
Et mme Le Pen est amie avec ces gens-là. Qui sont aussi amis avec M Sarkozy et M DSK !
Vous nous prenez pour des gogos, l’internationale du Crime ?
Ne nous intéressons, pendant cette période pré-électorale à aucun nom. A aucun parti. Ne nous intéressons qu’à des projets de sociétés proposés par des associations de citoyens.
Refusons de voter pour des partis politiques. Avec leurs flonflons, leurs frocs baissés et leur fric !
Ce sont des gens surpayés, qui obéissent à des lobbies. Qui passent d’un ministère à l’autre avec autant d’incompétence que d’assurance. Ils connaissent tout. Ils savent tout faire. Ils se font payer des montagnes d’or et ils nous dirigent vers les bagnes que nous ouvrent leur convoitise. Qu’ils se bouffent entre eux mais qu’ils ne nous bouffent pas nous !
L’engagement politique est une vocation et non une profession. Ni une secte, ni un clan, ni une franc-maçonnerie, ni une Eglise. Un simple regroupement de bonnes volontés et de professionnels reconnus dans leur différentes branches.
Tous ceux qui appartinnent à des organes politiques et veulent simplement s’occuper de réfléchir pour l’équilibre d’un pays, qu’ils reviennent à titre individuel.
Peu nous importe qu'un homme soit de gauche ou de droite puisque tout ceci ne veut plus rien dire. Ce que nous voulons savoir, c'est ce qu'il propose. Si c’est une carotte, c’est un maraîcher, Si c’est un meuble, c’est un ébéniste. Si c’est un mur, c’est un maçon.
La nature de quelqu'un découle de ses actes. Ce que je fais me nomme.
Par ailleurs, être payé, si l’on s’engage dans cette voie, autant que l’on était payé dans sa vie publique, est largement suffisant, d’autant plus qu’on est logé, nourri et défrayé pendant ces périodes. Je parle du président de la république.
On peut aussi, pour éviter l'attrait des voraces, remettre en usage la loi grecque du 5ème siècle av JC, période de haute civilisation, qui coupait la tête aux archontes qui avaient failli dans leur mission.
Cela pourrait en calmer beaucoup. Pas payé. Des responsabilités avec lesquelles on ne rigole pas. Adieu !
C’est ça ! Qu’ils nous laissent tranquilles, le "corpus politicus universalis". Qu’ils aillent jouer au monopoly dans les îles. Ils vivent sur nos dos comme des poux, ils vivent sur nos terres comme des criquets. Chassons-les ! Qu’ils nous laissent vivre avec fierté, dans cet engagement tellement excitant à notre époque d’inventer, nous les héritiers de tant d'Histoire, de tant de technique, une épopée à la hauteur de la splendeur métaphysique qui nous entoure.
Elle, eux, on vous a assez vus !
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