Déjà, nous voulons que les « soins » ne soient pas source de douleurs supplémentaires.
Je l’ai déjà dit : durant au moins une décennie, des femmes ont accouché dans de terribles douleurs. Pour mieux programmer l’accouchement, on a transformé tous les accouchements en accouchements pathologiques, perfusant les femmes avec des ocytociques. (pour aller jusqu’au bout : les quelques accouchements pathologiques n’auraient pas été rentables non plus pour les laboratoires qui étudiaient et s’apprêtaient à fabriquer ce médicament). Voyant ces horribles souffrances infligées aux femmes, on en a rajouté (et c’est très bien pour les accouchements pathologiques) en instaurant et généralisant la péridurale (NB la péridurale rend obligatoire la perfusion, ce serait trop simple....
Quel est le sens de tout ça ? Les femmes savent - constatent - qu’elles ne seront soulagées par la péridurale qu’en fin de travail. Elles ont enregistré que ces douleurs pourtant naturelles (le mal joli) sont insupportables - ce qui n’est pas vrai si tout se déroule bien, il existe un espace entre les contractions et même parfois, les femmes accouchent sans aucune douleur, j’en ai fait l’expérience, ayant décidé d’arriver au dernier moment pour ne pas être surmédiquée.
Donner la vie, les femmes et les couples en connaissent la valeur.
Pour moi, la péridurale est un des scandales de la médecine.
Et dans ce débat, je ne vois pas de différence de nature entre les premiers instants de la vie et les derniers, dans tout ce que la vie a de naturel, s’inscrivant dans un « projet » qui nous dépasse individuellement.