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Commentaire de cincinnatus

sur Le « précariat » contre le salariat


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cincinnatus (---.---.249.33) 4 janvier 2007 22:36

Je m’aperçois que je n’est sans doute pas été assez précis dans mon commentaire. Le souci d’être le plus court possible sans doute.

Digression : plutôt que goberger tu voulais sans doute dire se leurrer ou se « lénifier » j’imagine ?

La dimension cynique de mon exposé n’est pas passé apparemment. J’évoquai des personnels sans qualification, ou avec une faible qualification employés par des associations de proximité qui sont souvent vus par des jeunes comme les seuls employeurs qui ne les refoulent pas au faciès.

Salut et Fraternité

Je voulais aussi insister sur le fait que ces associations MJC, Centres sociaux, etc sont devenus des complices objectifs d’un système qui entretient la précarité. D’une part parce que hors subventions contrats de ville point de salut ou plutôt de survie financière. Ce qui revient à accepter de mettre son projet associatif au fond de sa poche et son mouchoir par dessus et de de devenir celui qui emploi à la place de l’état des salariés jetables comme tu le disais, mais et c’est encore plus amoral, pour un conduire des catégories d’actions et de missions qui sont de service public (la aussi un deuxième effet kiss cool). Mais il est bien évident que les chercheurs d’emplois qualifiés, voire sur qualifiés, issus des quartiers « difficiles » ou des autres sont aussi des victimes. Il m’est arrivé d’avoir des candidats bac + 3, 4 ou 5, sur des postes de niveau V Soit infra bac.

Il est vrai que les associations se complaisent assez bien dans cette situation. Alors que si elles décidaient demain de dire « basta ya ! », et de mettre en cohérence les valeurs qu’elles prétendent porter et la réalité de leurs attitudes, la quasi totalité de l’action sociale et culturelle de ce pays s’arrêterait.

Bref comme tu le disais je n’ai plus envie d’être factuellement un maquignon. J’ai 48 ans et serais probablement dans les mois qui viennent un chercheur d’emploi, qui n’a plus envie dans son boulot de jouer le jeu d’un état qui renonce aux principes de solidarité républicaine, avec des municipalités (particulièrement socialistes, de la droite je n’ai jamais rien espéré) qui jouent le même jeu.


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