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Commentaire de sisyphe

sur Morin s'égare sur la voie d'un positivisme de la complexité pour intellos bobos


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sisyphe sisyphe 1er février 2011 16:54

L’auteur dit : 


Pour Morin, tout est crise. Partout, il y a de la crise. Pas un recoin du monde qui ne soit atteint de cette crise, comme si nous avions là une nouvelle métaphysique hérétique dans laquelle le monde industriel et technologique se serait substitué au monde naturel et charnel que les cathares jugeaient comme mauvais. La crise, c’est la figure du problème, sorte de démon idéel inhérent au monde complexe contemporain

Ben non ; Morin a raison ; la crise est bien partout.
Vous ne vous en étiez pas rendu compte ? 
Le confort douillet de votre petit home serait-il un matelas qui étouffe les cris venus du dehors ? 

Quant à lier la crise à celle de « la pensée des hommes » (astus) ; diantre, fichtre et foutre ! 
Pensée des hommes qu’un système capitaliste néolibéral, qui impose à la planète entière une dictature financière et économique ? 
La « pensée des hommes » est un concept totalement abstrait, qui peut recouvrer tout et son contraire, sans rien vouloir dire. 

Si on se place sur un débat « ontologique », on sait que la « pensée des hommes » n’est jamais que celle induite par l’éducation, le milieu, les normes sociales et sociétales, voire les déviations (fixations) que celles-ci engendrent.
Bref, un sujet totalement aléatoire, et qu’aucun élément objectif ne permet de mesurer, d’évaluer, si ce n’est le point de vue (subjectif) de l’observateur... 

Morin est un sociologue ; il n’intervient pas, et à juste titre, dans des débats « ontologiques » sur l’éventuelle « crise de la pensée des hommes » ; il donne une description, une analyse du réel qu’il observe. 
Que cette analyse puisse être remise en cause, entraîner un dialogue, soit ; encore faut-il avoir une analyse au moins aussi pertinente à lui opposer, ce qui ne semble pas ici le cas. 

Quant à ceci : 
Ce n’est que de l’ironie mais méfions-nous quand même, il y a à l’Elysée un empathique de premier plan, soucieux des victimes, qui pourrait bien reprendre l’idée à son compte.

non, non, le président n’a rien d’un empathique ; il s’agit tout bonnement d’un pervers narcissique, qui peut se servir de sa capacité de séduction, mais uniquement à son profit ; aucune empathie là-dedans.. 



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