relisez donc mes derniers épisodes sur Viktor Bout, vous retrouverez le même concept noir sur blanc !
t :
« Car au final le bilan est là : WallStreet et la banque ont bien lavé cet argent sale. »À une époque de grandes faillites bancaires, l’argent n’a pas d’odeur, et les banquiers semblent le croire. Les honnêtes citoyens, qui luttent à la même époque contre les difficultés économiques, se demandent pourquoi les produits de la criminalité se sont transformés en véritable goûts ostentatoire immobiliers, en voitures, en bateaux et en avions - n’ont pas été saisis. « C’est simple : sans l’apport des revenus de la drogue, certains établissements auraient fermé : »fin 2009, le chef du bureau de l’ONU, Antonio Maria Costa, a déclaré à la presse que la plupart des prêts interbancaires à court-terme, les prêts de banques entre elles, étaient soutenus par l’argent de la drogue. Comme les marchés financiers ont gelé en 2007 et 2008, les banques se tournèrent vers les cartels de la drogue contre de l’argent. Sans cette argent de la drogue, de nombreuses grandes banques pourraient ne pas avoir survécues« . L’économie américaine est soutenue par la production industrielle d’armes et le trafic de drogues, les deux choses qui génèrent les plus hauts profits le plus rapidement. Dans ce schéma, Viktor Bout n’aura servi que de vecteur : tous le savaient, tous l’ont utilisé, et certains, aujourd’hui voudraient le faire taire. ll en a trop à raconter. »
les deux précédents :
extrait :
Dans la tourmente en effet, et le mot est faible : en mars 2010, Wachovia allait en effet signer un accord avec le gouvernement US pour le paiement de la plus lourde amende jamais adressée à une banque américaine : 160 millions de dollars, pour éviter les poursuites et un procès sur des liaisons évidentes avec les cartels de drogue colombiens. « Le 29 septembre 2008, la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC) a annoncé avoir facilité la vente par Wachovia de ses activités bancaires à Citigroup. D’après la FDIC, Wachovia »n’a pas fait faillite« et continuera d’opérer ses filiales Wachovia Securities, AG Edwards et Evergreen Investments en tant qu’entreprise privée, côtée. Mais en octobre de la même année, la Réserve Fédérale Américaine a donné son feu vert à une fusion de Wachovia avec la Wells Fargo Bank. Citigroup porte plainte mais après une courte bataille judiciaire, la retire et abandonne son projet de fusion avec Wachovia ». On notera la bien étrange sollicitude du gouvernement via la réserve fédérale pour l’absorption discrète par Wells Fargo, malgré son lourd passé financier. Celui du blanchiment d’argent ! « Wachovia a admis qu’il n’a pas vérifié la provenance de fonds illicites dans le traitement de 378,4 milliards de dollars en monnaie d’échange mexicaine de 2004 à 2007. C’est la plus grande violation de la Bank Secrecy Act, une loi anti-blanchiment d’argent, aux États-Unis histoire - une somme égale à un tiers du le produit intérieur brut courant du Mexique... » nous dit le spécialiste Mike Shedlock. Faramineux !
Une banque qui prête de l’argent pour acheter des avions, toute une flotte, qui, le plus souvent ne servent qu’une seule fois ! Achetés notamment au Venezuela par un seul homme. Pedro Benavides Natera, 48 ans, un vénézuélien, celui qu’on retrouve derrière les achats d’appareils servant au trafic de drogue : il sera arrêté à Miami en février 2008. On recense en effet pas moins de 11 avions depuis 2003 achetés par ce seul individu, des avions servant de manière unique à transporter de la drogue, car le plus souvent abandonnés sur place, une fois la dogue transportée, des appareils obtenus chez seulement deux sociétés américaines : Skyway Aircraft Inc. de Clearwater, près de St. Petersburg, Floride, et Planes and Parts Enterprises LLC de Doral, en Floride également, près de Miami également... ce que ce monde est petit ! Naterra était inscrit à la banque dirigée par Pedro Alfonso Alatorre Damy, ancien employé de change à Miami devenu responsable de Casa de Cambio Puebla... je reviendrais bientôt en détail ici même (ou ailleurs) sur ces onze appareils qui ont tous servi à des transferts de drogue, une majeure partie vers... l’Afrique. Des avions, qui, comme au bon vieux temps des Contras et des livraisons à l’Irak ou à l’Iran s’activaient à la place des porte-containers, notamment ceux ancrés à Guantanamo... En janvier 2008, je vous avais expliqué la méthode employée. La même que celle pour le trafic d’armes. C’est en effet à Skyway Aircraft Inc qu’appartenait le DC-9 retrouvé à Mexico avec 4,5 tonnes de drogue à bord, portant des logos d’une administration américaine... aux dernières nouvelles, Parts Enterprises LLC essayait toujours de revendre son Beech E-90 N-1100M saisi par les douanes à Puerto Plata la Union en République Dominicaine, bourré de drogue... un des onze appareils de Pedro Benavides Natera. Tout le système a donc depuis été mis à jour. Des firmes américaines et des banques financent le trafic, et il est impossible que cela puisse échapper à la CIA, qui y est partie prenante.
extrait :
Comme le dit un site, ce qui sidère c’est l’inertie des gouvernements dans ces magouilles : « la chose la plus irritante est de savoir qu’un directeur de Wells Fargo avait signalé ce qui se passait et a été ignoré. Vingt millions de personnes aux États-Unis consomment régulièrement des drogues illégales, pour stimuler la criminalité de rue et les familles démolies. Les stupéfiants coûtent à l’économie des États-Unis 215 milliards de dollars par an - assez pour couvrir les soins de santé de 30,9 millions d’Américains - dans les tribunaux surchargés, les prisons et les hôpitaux et la perte de productivité, explique le ministère. « C’est le blanchiment de l’argent pour les banques les cartels qui finance la tragédie », affirme Martin Woods, directeur de l’unité de anti-blanchiment de Wachovia à Londres, du 2006 à 2009. Woods a raconté qu’il a quitté la banque avec dégoût après avoir constaté que ses dirigeants ignoraient les documents sur les trafiquants de drogue affirmant que l’argent circulait via le réseau de la Direction Générale de Wachovia. »Si vous ne voyez pas la corrélation entre le blanchiment d’argent par les banques et les 22 000 personnes qui ont été tuées au Mexique, vous manquez de jugeote", condamne Woods. Wachovia et Wells Fargo s’en sont toutes deux tiré pour la raison d’être tout simplement trop grosses pour pouvoir faire faillite. A quoi tient l’économie américaine : Madoff, à côté, est l’arbre qui cache la forêt de magouilles !
le numéro 28 :
tout est parti de cette découverte !