Il est certain qu’il y a beaucoup de fausses informations du coté des sceptiques comme du coté des « suiveurs » (permettez moi d’utiliser ce terme. Au début, normalement, nous suivons ce que dise les médias, après, nous doutons, nous remettons tout en question, pour finalement mépriser toutes les informations officielles et la manipulation qu’elle génère. Cela a des effets positifs : nous devenons meilleurs parce que nous ne suivons plus les autorités officielles, nous apprenons à ne plus être des moutons de la société).
Vous dites que l’auteur mélange article scientifique et blog. Le problème, c’est que, pour moi, nous sommes tous des chercheurs, nous essayons tous de transgresser les limites que nous imposent notre condition sociale. Aujourd’hui, les scientifiques ne sont plus les savants d’hier. A la renaissance et jusqu’au début du XXème siècle, un savant avait une connaissance pluridisciplinaire de la science. Aujourd’hui, les scientifiques ne sont guère que des fonctionnaires et je sais de quoi de parle. On peut légitimement douter de l’expertise de savants d’aujourd’hui, surtout quand ils appartiennent directement ou indirectement à des organismes proche de l’ONU, de la gouvernance nationale ou mondiale, c’est logique.
Enfin, pour les arguments scientifiques, j’ai laissé tombé. Je ne cherche plus à prendre parti pour l’un ou pour l’autre. Tant que le climat varie, qu’il passe de périodes froides à des périodes chaudes au moins localement, je considérerais qu’il n’y a pas de problème parce que c’est la nature du climat de varier. Je considère largement qu’il y a des problèmes beaucoup plus essentiels que celui-ci et, par conséquent, je suis contre le lynchage médiatique de Claude Allègre qui a exprimé cette idée très justement. Il faudrait être aveugle pour ne pas voir la manipulation médiatique, par exemple la réhabilitation officielle du GIEC en 2010, alors qu’elle n’a en aucun cas été lavé de tout soupçon.