L’instrumentalisation des faits divers, érigés en faits de société,reprend de plus belle, et s’intensifiera encore à l’approche des échéances électorales.
C’est la stratégie sécuritaire, déjà usée jusqu’à la corde, mais qui fait toujours son effet en entretenant la peur et l’esprit de vengeance.
Ceci joint aux constantes attaques contre la justice, considérée comme un obstacle à la toute-puissance du kondukator, du pouvoir exécutif, la volonté de dépénaliser le « droit des affaires » ; bref, d’avoir une justice à la botte du pouvoir, et rendue muette face à la plus grave délinquance, celle qui coûte le plus cher au pays, marque la volonté délibérée d’un glissement vers une autocratie qui ne se cache même plus.
Jouer sur la compassion, la victimisation, la douleur des familles, pour instaurer un ordre définitivement arbitraire ; c’est le rêve de tout despote, qui s’exerce quotidiennement, dans une République dévoyée, devenue le seul instrument d’un pouvoir entièrement corrompu.
Le prochain slogan pour la présidentielle : un fait divers = une nouvelle loi ; l’étau se resserre sur une démocratie vidée de sa substance., mise au service d’une ploutocratie entièrement souillée par les conflits d’intérêts, et l’impunité des magouilles et forfaitures de la caste au pouvoir.
La France est aux mains de ses pires ennemis ; puissent les Français en tirer les conséquences ; sinon, adieu la démocratie...