Pub, voiture ; hmmm.
Il y a longtemps, il y avait une pub de Lewis. La compagnie proposait enfin des jeans de couleur. (Ou alors c’est une pub pour Hollywood chewing gum). Toujours est-il qu’on y voyait une douzaine de jeunes, habillés en toutes couleurs, grimper sur le plateau d’un pick up ou petit camion à plateau et se mettre à chanter autour d’un piano droit, le tout en roulant à travers une belle campagne.
La pub cherchait donc à vendre soit des pantalons, soit de la gomme à mâcher. Moi j’ai considéré que c’est à partir de cet engin et parce que son proprio ou conducteur le veut bien qu’une scène aussi gaie peut se produire. Alors j’ai acheté un pick up, un piano. Le reste a suivi.
Je suis convaincu qu’une pub sur je ne sais plus quel café où l’on voit un homme et une femme se rencontrer entre deux trains, a fait vendre du billet de train. Et il en est ainsi de toutes les pub. (Il y a des gens, beaucoup de gens, qui découvrent une musique, par exemple le Boléro de Ravel, par le biais d’une pub)
La pub Ricorée a probablement fait vendre des maisons dans le Midi.
En l’occurrence, concernant la pub sujet de ce papier, je ne vois pas bien ce qu’elle pourrait, incidemment, nous donner envie de posséder. Personnellement, la maison je n’en veux pas, l’agencement, le décor intérieur non ; le chien non ; la vaisselle non, la mère non ; le père encore moins ; la musique pas du tout ; le film Star War non ; le principe Star War où le père combat le fils, non ; la Force non ; les couleurs non ; la situation non ; les horaires du père non ; la tambouille non ; le gamin non ; la luminosité non ; l’ambiance non et la bagnole non plus.
Livrer une pub à ce point vide de charmes alors qu’il y avait une bonne idée à mettre en scène, c’est tragique, sur le plan commercial bien entendu mais peut-être aussi pour notre vécu, en tous cas le mien.
Mon temps de cerveau disponible, souvent agréablement titillé par des pubs plus charmantes ou séduisantes, a été cette fois-ci trahi car j’en suis ressorti déçu donc triste.
Ah Ariane, concernant la musique. Quand bien même on aurait l’esprit agréablement fouetté par cet air, il est ici, bien trop sonore, réglé trop fort, envahissant à faire grincer. Imaginez une de ces réinterprétations dont on est friand ces temps-ci. La musique qu’on entendrait serait simplement le fredonnement intérieur (parfois un peu essoufflé et subissant l’effet déformant du masque) du gamin. On reconnaîtrait l’air de la Guerre des Etoiles mais cet air nous serait livré par l’enfant.
Mais là, j’aborde une problématique qui a été examinée avec la danse, celle des grands spectacles. A y réfléchir, on s’est mis, dernièrement, à considérer que la musique qui accompagne souvent les ballets, devrait être produite par les danseurs. Sous une autre forme que philharmonique évidemment.
Stomp, mais déjà un peu West Side Story autrefois, illustrent ce principe. Le danseur produit un bruit, un son, une note et un rythme. C’est cela qui doit être la vraie musique de la danse. (Aujourd’hui on équipe les danseurs avec des système sophistiqués et leurs mouvements commandent la production de notes musicales)
On ne peut accepter cete nouvelle manière de musicaliser un spectacle qu’après un abondant rinçage de nos anciennes habitudes qui voulaient que la musique du Lac des Cygnes provienne d’un orchestre bien installé et ne manquant jamais de souffle. Une fois nos habitudes et références expurgées, nous pouvons trouver plus logique et plus naturel que la musique soit produite par les acteurs qu’on regarde ou par le vent dans les feuillages, ou par les vagues. Et c’est alors qu’on remarque la valeur silence.
10/02 18:27 - Ariane Walter
Bonsoir Philou ! oui, la photo n’a pas voulu passer...J’ai essayé trois fois et (...)
10/02 17:40 - Philou017
Trop lourde ? Non, je vous assure, vous n’avez pas l’air d’avoir pris du (...)
10/02 14:47 - easy
A la Sixtine ou au Louvre Ariane. Ou alors au Quai Branly où l’on expose des oeuvres de (...)
10/02 13:59 - Ariane Walter
figure-toi que c’est un banc du métro de Shanghai quand je visitais cette abominable (...)
10/02 13:56 - Ariane Walter
10/02 13:54 - Ariane Walter
Excellent easy ! Oui, on n’a envie de rien. Je le redis c’est une tragédie. voilà (...)
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