Volkswagen signe une pub remarquable
Remarquable en ce sens qu'elle ne peut qu'être remarquée par son refus de la pub même.
"The Force" est avant tout une histoire, une simple histoire qui n'a rien à voir avec une voiture.
Un petit gamin déguisé en Dark Vador veut exercer ses pouvoirs sur les choses et les êtres de sa maison.
L'utilsation de la musique de "La guerre des Etoiles" est évidemment un des points forts de cette pub, la rendant aisément reconnaissable.
Certains diront : une facilité. Sans doute. Mais la mise en oeuvre est parfaite. Tous les gestes de l'enfant sont synchronisés et le crescendo de la musique s'accorde avec le crescendo de l'impuissance du gamin. Ainsi sont particlièrement bien rythmés le passage devant les machines à laver puis devant le poupon qu'un léger travelling avant accompagne.
Quand je pense au navet tourné par Scorsese avec Gaspard Uliel pour un parfum dont j'ai oublié le nom, un véritable amphigouri sans intérêt, je ne peux qu'admirer le travail de mise en scène qui nous est livré. Tout est dans les détails.
Ainsi, le chien, le brave labrador de service, levant légèrement les sourcils d'un air de dire : "Mais il va me ficher la paix". La mère glissant une assiette à l'enfant avec un air neutre qui cache un questionnement.
Cadrages et nuances des couleurs sont élégants, précis, suggérant un intérieur "à l'américaine" des années 50, une sorte de monde parfait où tout est à sa place.
Pourtant dans ce monde parfait, un enfant veut rêver. Il veut exprimer la puissance des histoires. On ne voit pas son visage évidemment caché par le fameux masque noir mais le moindre de ses gestes traduit son entêtement, son découragement, sa surprise.
Tout ceci n'est pas sans humour.
Arrive enfin la fameuse voiture que conduit le père. Bel homme. Le père est beau. La mère est belle. La maison est belle. La voiture est belle.
Elle n'est d'aucune importance dans l'histoire.
Mais il est bien évident que le plan d'arrivée sur une pelouse nickel met en valeur ses formes puissantes.Un bel objet. Mais pas une seconde le metteur en scène ne s'y arrête.
Ou plutôt si, d'une manière très rapide, discrète. un plan , vu de l'intérieur de la voiture, cadré sur le tableau de bord, montre l'arrivée du père qui ouvre les bras à son fils, lequel agite ses mains d'un air de dire "Laisse-moi tranquille". Il a choisi sa nouvelle victime ! Il veut faire bouger la voiture ! Son père, qui rentre du travail, n'est pour lui qu'un gêneur.
Gros plan sur le gamin et ses petites menottes. Et tout à coup les phares clignotent. L'enfant, effrayé, bondit en arrière. On voit une main sur une télécommande. C'est le père bien-sûr, avec un leger haussement de sourcil regardant la mère qui est simplement de dos, simplement inquiète.
Le gamin sursaute et les regarde. Il a donc compris que son père et non lui était à l'origine de ce clignotement de phares. Puis il regarde la voiture. Et si c'était lui ? Sa cape qui était gonflée par un vent mystérieux pendant toute la séquence est retombée.
Dernière image : lui , regardant la voiture, déboussolé, sa cape à plat.
Une simple inscription nous apprend enfin que cette voiture est une Volkswagen. La nouvelle Passat. "Das Auto."
Et pourtant , cette histoire dit le contraire de ce qu'elle devrait vouloir dire. A savoir : une belle voiture est nécessaire pour être heureux.
Non. L'enfant n'est pas heureux. il est adorablement choupinet et malheureux. Plus encore, ce qui explique l'air inquiet de ses parents, il est emporté dans un monde où aucune possession ne pourra le combler. Il veut agir. Il veut être puissant. Il veut être un héros.
Mais , bien sûr c'est une pub Volkswagen ! Ils se sont tellement bien débrouillés que j'ai retenu ce nom alors que je suis incapable, à la suite de ces pubs de voiture qui se ressemblent toutes, de dire quelles sont les marques qu'elles vantent. Mais le plaisir a été tel que l'on se dit obligatoirement à la fin : "Mais pour qui font-ils de la pub" ?
Et ça c'est fort. Bravo à Deustch Inc, le maître d'oeuvre qui a présenté cette pub au Super Bowl.
Une petite histoire simplement humaine. Un enfant dans un monde parfait avec une voiture sans doute parfaite, mais quelle importance. Lui s'en fiche. Les rêves sont tellement plus forts que la simple consommation.
C'est cette impression que j'ai eue et qui m'a fait aimer cette pub.
Paradoxale.
Bien joué Volkswagen !
63 réactions à cet article
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Oui, je sais. J’ai vu. Elle coûte 20 000 euros. Et ce n’est pas mon style. Seuls les petits banksters peuvent se l’offrir. Mais ils apprennent peut-être les banksters en regardant cette pub qu’il y a des gosses qui pointent leur nez et qui veulent rêver ! (A moins que ce soit le futur Hitler des années à venir !!)
Mais bon, mon naturel optimiste choisit la solution : un futur révolutionnaire se cache sous le masque !
Et certains sont inquiets...Oui....-
20 000 dollars !
c’est déjà plus accessible surtout si Ben Bernanke refait marcher la planche à billet !
Ils ferainet mieux de nous dire combien elle coûte en yuans !-
Cher ariane..
Exellente pub en effet..
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@Papi
En peu de mots vous allez à l’essentiel !!!
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Disons que ça aurait fait un bon court métrage, mais considérons deux choses, voulez-vous : d’une part les origines de la marque pas très reluisantes, et d’autre part, quand on voit les budgets accordés pour nous matraquer le cerveau, et que le montant de ces mêmes budgets pourrait aisément résoudre des problèmes de nutrition, d’accès à l’eau potable, aux soins, à l’éducation,etc... de nombres de pays vivant dans la misère, j’estime que parler de la publicité, quelle qu’elle soit, sur un ton dithyrambique, n’est pas forcément de bon goût
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@ Marocco
Il est vrai que les budgets pub sont monstrueux. Augmentant le prix du produit puisque c’est le consommateur qui paie.
Mais que dire des budgets militaires ?
Des forêts d’Amazonie plumées pour éditer des bouquins vaseux ?
Des budgets pour les campagnes électorales, vastes fumisteries qui nous abusent !Il y en aurait !
je n’ai voulu m’intéresser, si vous le permettez, qu’au talent.
A mon gôut bien sûr.
J’ai été touchée par un genre qui appartient à l’art même mineur.J’ai voulu exprimer ce que j’avais ressenti.
Laissons pour un instant la morale et la politique d’autant plus que ma manière de l’interpréter y revient. Mais elle est sans importance, je suppose.J’attends aussi que quelqu’un vienne dire : oui, mais la pub fait aussi travailler des milliers de gens de l’industrie auto sinistrée !
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bonjour Ariane,
c’est très mignon votre gentil texte sur cette pub joliment et légèrement décalée, mais vous avez peut être fait une petite projection interprétative ;
sachant que l’ambiance musicale et la connotation d’impuissance du bambin sont là pour préparer l’arrivée de la véritable force, das auto, qui, par l’intermédiaire du papa conducteur déjà rendu dans la cuisine, répond par un démarrage inattendu (par le bambin) au fantasme de toute puissance de celui ci, qui n’en revient pas et se tourne vers la maison pour voir si quelqu’un de ses parents aurait assisté à cette prouesse qui le laisse pantois.
C’est ce verrouillage mignon et focalisé sur le véhicule (montrer également la haute technicité du produit) qui fait que vous n’oubliez pas cette pub et son sujet, et je ne pense pas que le bambin se soit rendu compte que son père était la cause de la réaction de la voiture, il est placé dans un grand doute stimulant, base de la suite de cette histoire...et de la flamboyance de l’enfance si l’on veut voir très loin....
Interprétation et commentaire non définitif juste fondé sur un peu plus de 30 années dans la pub à des positions diverses, et je suis aussi bien content d’être maintenant un heureux jeune retraité !
Amicalement votre.
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@ Will,
Vous savez bien qu’en art et dans la vie entre ce qu’on veut mettre dans une oeuvre et ce que les autres comprennent il y a une grande marge.
S’ils ont voulu chanter les louanges de la puissance, ils sont mal tombés avec moi.
Je veux bien assumer mon contre-sens.
Je pense en fait que j’ai raison. A la fin le gosse a l’air paumé. Il aurait fallu le faire plus vainqueur ! -
Lamentable.
La seule bonne publicité est la publicité morte.
Hugh !-
@ Cocasse,
Toujours nuancé, quel que soit le sujet !
je parlerai de pot au feu, ce serait encore de la daube !!
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Remarquée en tous cas, cette pub.
Merci Ariane pour ce sujet.
J’aurais supprimé toute musique.
Sans aucune musique, on se serait trouvé dans le cas où des caméras fixes, disons de surveillance vidéo, auraient capturé l’aventure d’un enfant.
La présence d’une musique et qui plus est de la musique même du film où il y a Dark Vador, rend le film lourd lourd lourd. Plombé.
J’aurais eu cette excellente idée à traiter, non seulement j’aurais supprimé toute manipulation lourdingue du genre musical mais j’aurais également exigé un jeu plus vrai de la part de l’enfant. Ici, ses gestes sont trop parfaits. Certes, le personnage étant des plus théâtraux, on ne peut guère l’imiter sans amples gestes. Mais tout de même, un enfant partirait dans ce trip, il ne ferait pas des gestes traversant aussi bien le masque. Nous n’avons plus rien à deviner tant il force les expressions. Alors que dans la réalité d’une telle aventure, l’enfant jouerait surtout pour lui-même. Ses gestes seraient essentiellement intériorisés. Surtout pour faire léviter des choses.
Un produit peut effectivement, c’est bien prévu ainsi, se faire aimer au travers d’une pub. Et bien si l’objectif consistait à faire aimer un constructeur qui se distingue des autres par l’attention qu’il accorde aux choses vraies, le metteur en scène a raté le centre de sa cible.
Ce film ne sonne pas vrai tout en prétendant refuser le chiqué et le cliché.
De toutes manières, associer une voiture (à moins qu’elle tienne nettement plus que d’autres d’un vaisseau spacial), avec la musique stressante d’un film montrant la guerre, la guerre encore, la guerre toujours, la guerre recherchée par l’enfant, ne me semble pas judicieux.-
Cher easy,
remarques très intéressantes. mais vous êtes un boy et je suis une girl et quand « Boy meest girl » cela donne des histoires de pub que chacun voit à sa façon !Bonne journée !
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Comme vous dites Ariane, les garçons et les filles, ça fait deux points de vue forcément différents.
Mais s’y ajoutent, nous le comprenons bien, des vécus différents. Alors que je suis né après 1950, j’ai tout de même vécu 10 ans de la pire des guerres modernes. Alors la guerre jusque dans les étoiles, ça me déprime.
Et il y a une autre chose que je n’ai pas dite dans ma première réaction. J’en ai plein dos des récupérations de l’enfant à des fins publicitaires, surtout quand, en principe, l’achat du bien en question relève d’une décision d’adulte.
Qu’il y ait des gosses dans les pubs pour les jouets ou les bonbons, OK.
Mais depuis 20 ans, on voit des parents devoir choisir leur voiture, parfois leur maison (rien d’autre il me semble) en fonction de la décision ou au moins des préférences de leurs enfants.
Ca nous montre que l’adulte ne sait plus choisir, qu’il est perdu et que l’enfant (avec ses copains ajoutés), allez savoir pourquoi, sait choisir.
Cette inversion des rôles ou des puissances, ne peut pas être sans effet pervers. Elle incite forcément les enfants à croire qu’ils savent mieux que les adultes ce qu’il faut faire, y compris face à un ET. Et bien entendu, elle altère le peu de confiance que les adultes peuvent avoir en leur expérience. Ce qui nous renvoie tous à l’enfance pour l’enfance, au jeunisme.
L’adulte capitule devant la critique puérile dès lors que cette critique est émise par une masse. A trop d’adultes, le discours blasé et critique des gamins paraît supérieur parce que ces derniers ont désormais un langage de bande, de masse, et de masse respectée, protégée, sollicitée. L’enfant a une bande comprenant un milliard de membres utilisant tous les mêmes codes, les mêmes poncifs et insultes. Subissant un des effets Milgram, le parent se retrouve isolé et mis en minorité culturelle, donc d’autorité. S’il n’adopte pas le verbe et la vision des gosses, il n’existe pas à leurs yeux.
A part ça. Ce concept d’enfant jouant une aventure magique me semble dépassé.
Il y a 40 ans, un garçon portait une panoplie de Zorro et il devait fantasmer le reste. Le vrai Zorro monte un cheval et tue des méchants. L’enfant Zorro doit fantasmer la chevauchée et le tuage.
L’enfant d’aujourd’hui, passe son temps de loisir sur des jeux vidéos où tout est là. Il joue à des jeux où i’l n’y a pas de version plus « vraie ». Ce quil rencontre, dans c’est jeux, c’est l’alfa et l’oméga du fantasme. Il n’y a pas de débordements possibles. Dans ces jeux, il y a des personnages vituels, avec des pouvoirs, avec des méga muscles mais le joueur n’en voit pas de version plus « réelle » au cinéma par exemple. Ces personnages de jeux vidéos restent donc dans son esprit sous la forme finale la plus aboutie qui est ...bin une bête animation vidéo qu’il manipule en live.
De plus, les aventures des personnages de ces jeux vidéos sont faites par le biais de la participation d’un collège de joueurs, là encore en temps réel.
Quand un enfant des années 50 devait jouer à Aladdin, il devait, après avoir enfilé quelque sandale, faire un paquet de transpositions, pour se situer à une époque antérieure, pour avoir des tapis le transportant dans les nuages, et pour revivre des aventures originellement dictées par les personnages de l’époque et du contexte du « vrai » Aladdin. et il faisait ça tout seul.
La période Dark Vador relève encore de cet ancien concept. Et en effet, un gosse qui en endosse la tenue, est obligée de faire des tas de fantasmes et il le fait tout seul, comme dans ce film.
Mais c’est dépassé.
Paradoxalement, avec les jeux vidéos modernes l’enfant d’aujourd’hui vit des aventures bien plus réelles. Il n’a pas besoin d’en rajouter à ce qu’il vit pleinement quand il est sur sa console et co-joue avec des dizaines d’internautes (interchangeables, sans grande valeur singulière) à travers le monde.
Paradoxalement, l’enfant vidéojoueur d’aujourd’hui est moins sollicité ou attiré par la magie que celui des années 50.
Pour lui, la magie maximale est là, dans la conception et la réalisation des jeux vidéos auxquels il donne vie maximale. Elle n’est pas ailleurs. Elle ne peut pas être ailleurs (exception faite des quelques restes de pèrenoëleries)
Il ya 30 ans, beaucoup de garçons fantasmaient de faire léviter des choses, à commencer par eux-mêmes. Il y a 30 ans, il paraissait constamment des livres sur les possibilités surnaturelles ou « méconnues » des hommes. Possibilités à redécouvrir donc au travers de stages auprès de quelque mâitre es Katmandouceries. De nos jours, ils sont très minoritaires ceux qui en sont encore là. C’est fini le rêve de l’homme qui parle aux éléphants, qui parle aux singes, qui parle aux dauphins aux loups et autres chevaux. C’est fini le Grand Bleu que certains étaient allés voir 80 fois en salle.
Reste à savoir ce qu’est devenue la force ou pulsion fantasmatique chez l’enfant d’aujourd’hui. J’ignore où elle est passée, quel est son avatar.
Autrement dit, cette pub a été conçue par les vieux enfants de l’époque, pour toucher les vieux enfants de l’époque.
L’ex babalasko qui achèterait cette caisse en escomptant surprendre son fils de la sorte, serait gravement déçu. Ou alors le gosse sort tout droit de chez les Amishs.
Les gosses d’aujourd’hui, c’est quand ils voient une porte ne pas s’ouvrir toute seule qu’ils sont surpris.
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Cher easy,
J’adore votre dernière phrase : « c’est quand une porte ne s’ouvre pas toute seule... » !!!C’est pub est un peu vintage (plus chic que vieillot !) vu la musique et l’ambiance générale. Tout est un peu daté. mais cela donne un style. C’est un choix.
Je connais peu les jeux vidéo mais suffisamment pour connaître leur pouvoir obsessionnel. Mais on s’aperçoit qu’ils sont dans la vie des êtres humains une passion comme une autre : qui passe.
A propos de votre post précédent : « La guerre des Etoiles »plus que la guerre est l’affrontement du bien et du mal. Non ?
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Deutsch qualität.
Germanischen delikatesse
M’enfin ...-
Merci gaston !
je sais maintenant ce que cela veut dire ! -
Chère Ariane,
je suis désolé, une pub est une pub, et par dogmatisme, personnellement je ne puis l’apprécier.
La question à vous poser est comment est-ce que vous, qui êtes plutôt critique, avez pu vous laisser séduire par un marchand de bagnole ?
y’a pas à dire, Depuis Edward Bernays, ils sont fort ces publicitaires !
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Cher wesson,
j’ai été séduite par un ensemble, un enchaînement, un côté humain, quoi qu’en dise easy.la pub est vraiment un art. certaines sont remarquables.
celle-ci m’a touchée. rien de plus.
par ce qu’elle évoque d’impossible : nos rêves et l’impossibilité que nous avons de les faire vivre.Posez le fusil, Wesson.
C’est un petit moment pour parler de petites choses touchantes. -
Arianne n’en reste pas moins qu’une femme, donc séduite par l’automobile, symbole de la puissance masculine, de l’homme qui a un tigre dans le moteur, qui entreprend et qui chevauche, au phallus vrombissant.
Vroum vroum ! -
« »« »« »« »La question à vous poser est comment est-ce que vous, qui êtes plutôt critique, avez pu vous laisser séduire par un marchand de bagnole ?« »« »« »« »« »"
En n’étant pas dogmatique. -
Ah ! Enfin des propos sympas, Cocasse !
Mais je corrige :Si je cherchais une voiture symbole d’un phallus vrombrissant , je ne prendrais pas une Passat, au nom fade, très classique , une voiture de pépé mais une petite MG décapotable ! Ou une jaguar. Tant qu’à faire !
Ensuite ,je ne suis pas du tout sensible aux voitures mais aux jambes des mecs qui marchent devant moi dans la montagne (Par exemple !) c’est une mécanique autrement plus somptueuse !
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Merci easy !
Signé : la fille pas dogmatique.
Sur facebook, je cours pieds nus dans un escalier du Musée du vatican. J’ai voulu le mettre ici mais la photo était trop lourde ! -
Trop lourde ? Non, je vous assure, vous n’avez pas l’air d’avoir pris du poids, à moins que la photo ait été retouchée....
Sinon, la photo fait 16 ;33 Ko, ca m’étonnerait que ce soit trop lourd....Un poids de gamine....
Une petite malversation informatique, peut-être ? -
Bonsoir Philou !
oui, la photo n’a pas voulu passer...J’ai essayé trois fois et devant l’entêtement de la machine et comme c’était un détail ,j’ai laissé tomber !
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« »« »« »« »« »« par contre, refuser d’apprécier une pub parce que c’est une pub, ce n’est pas avoir l’esprit critique mais le jugement dans un état critique »« »« »« »« »« »"
J’opine
C’est triste, déprimant au possible, de voir que tant de gens en sont à se pendre aux poncifs. Et concernant la pub, le méta poncif est qu’il faut s’en méfier comme de la peste quand on est averti (tu parles). C’est donc en tant que sachant, en tant que pas-du-tout-panurge, qu’on ne doit même pas la regarder. Qu’on ne doit en tous cas jamais avouer l’avoir regardée. En parler est donc impossible aux initiés.
Mah, vers 1890, l’église était si diabolisée qu’il ne fallait même pas regarder les clochers. Peut-être fallait-il même se boucher les oreilles toutes les heures. -
Mille fois d’accord Vlane.
Certaines armes sont en effet des chefs-d’oeuvre. Je me souviens d’une expo au palais de la Signora à venise.
La beauté de l’art liée au talent humain saisit et rend heureux.
Bon, cette pub n’est pas un chef-d’oeuvre mais elle est vraiment de qualité. Et honnêtement, je m’incline. -
Aux hystériques de l’anti-pub,
Une pub, vise à faire vendre un produit.
On peut passer par le biais de l’information factuelle sur genre « dans tel magasin, il y a du dentifrice » (dans un contexte où personne n’en aurait vu la couleur depuis 3 ans)
Mais dans un contexte de marchés saturés, l’info factuelle ne suffit évidemment pas. Chaque fabricant doit inciter le consommateur à choisir son produit plutôt qu’un autre. Et là s’il y a encore une part d’informations factuelles du genre « le nôtre contient 99% de cacao pur » il faut surtout séduire par autre chose non véritablement lié au produit.
Il faut en venir à lier au produit, des valeurs qui appartiennent en réalité à d’autres choses. Par exemple pour vendre du café, on va associer son image à des images d’amoureux. L’amour étant encore pour quelques mois, une valeur, si ça accroche, si le spectateur associe bien les deux choses, c’est gagné (jusqu’à ce qu’un concurrent fasse mieux)
Nous sommes tous avertis tant on aura tous entendu des millions de fois que la pub c’est le serpent bla bli bla blo.
Et quand Ariane nous fait un papier sur une pub, en tous cas cette fois-ci, ce n’est pas pour déclamer qu’elle vient d’associer la magie puérile à ce modèle de voiture. Elle nous dit ce qu’elle ressent face à l’histoire de ce gamin. Elle se met à sa place, se remémore quelque souvenir et nous livre ses impressions. Elle ne nous dit pas qu’elle va traverser la rue pour aller acheter cette voiture ;
Si, face au meilleur du meilleur que les as du cinéma et de la pub peuvent faire comme film évoquant une valeur séduisante, on n’est pas séduit, c’est soit que tous ces champions sont nuls à chier, soit qu’on est fait de pierre.
Que l’on soit chrétien ou pas, si l’on est insensible au requiem de Mozart mais aussi à toute autre musique qualifiée de religieuse, conçue pour la religion, c’est qu’on a un coeur de pierre ou les oreilles très ensablées.
Que l’on soit croyant ou pas, si l’on est insensible à l’architecture d’une cathédrale, d’une mosquée, d’une pagode, alors on a un oeil de pierre.
Et puis il y a, la jalousie. C’est un des sentiments les plus puissants tout en étant un des plus déniés. Mais nooooon je ne suis pas jaloux, qu’est-ce que tu vas chercher là !
C’est pourtant ce sentiment qui mine les jaloux et qui les rend furieux d’entendre des gens se dire séduits par quelque chose ou quelque autre personne qu’eux.
Notons que, chrétiennement parlant, il n’est pas bon du tout, et probablement pour la raison ci-dessus, de clamer tout haut qu’on a été séduit par quelque chose ou quelque personne (en dehors de Dieu, ça va sans dire)
Il n’est pas charitable de dire, surtout devant un thon, qu’on trouve que la fille assise plus loin est superbe. Et il se pourrait qu’à notre époque, nous manquions de charité en ce sens.
Le nivellement par le bas est chrétien, pas l’inverse.
Les fils de pub et leurs adorateurs ne sont pas de bons chrétiens.-
Bonjour Ariane,
excusez moi mais je suis complètement allergique à la pub à 99%. Vous allez profiter du 1% que je lui accorde, mais très critique, ce qui justifie en soi la raison de mon aversion totale envers cet art minable ( hors financement : 400 milliards d’euros / planète ).
Vous dites « Une petite histoire simplement humaine. Un enfant dans un monde parfait avec une voiture sans doute parfaite » elle est belle et efficace cette voiture, parlante cette pub, certes, mais démontre un trait difficilement supportable : Au moment où le père de famille ouvre ses bras pour prendre son enfant, celui-ci l’évite, fasciné par le robot véhiculaire...Dans toutes les pubs il y a toujours un mythe qui se prends sa claque, au détriment d’un autre voué à le remplacer. Le mythe de l’amour du père, cher à tous ceux qui ont souffert du père manquant, et qui sont légions dans notre civilisation actuelle, est remplacé par l’amour du robot automobilisé, qui devient l’extension des handicapés humains qui sont appelés à nous survivre.
La formatation accélérée diluée dans ces messages dangereux qui sévissent trois heures par jour sur France2 ( oui, trois heures de pub par jour sur cette chaine du réseau public ! ) ne passera pas par moi.
Serez vous sa prochaine victime ?
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Bonjour Lisa !!
Entièrement d’accord avec cette remarque. je trouve cette pub très cruelle. cette maison qui pour moi est un cauchemar d’ordre. ce chien qui s’ennuie dans son panier, la chambre du gosse avec un rangement à en mourir.Le gosse ,obsédé qui ne voit plus rien autour de lui, même pas son père. Très juste ce que vous dites à ce sujet.
mais je pense qu’il y a mille détails que l’on pourrait commenter ce qui prouve qu’elle a des qualités humaines..
je vous rassure : je ne regarde plus la télé depuis deux ans et jamais de pub ; J’ai découvert celle-ci sur internet.
Il faut aussi reconnaître que parfois certaines, présentées comme autrefois dans culture pub, sont vraiment très réussies.Le gosse nous touche par cette folie rêveuse qui est celle de certains, petits ou grands.
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Outch vous êtes bien désabusés Lisa et Ariane sur le coup du gosse qui ne voit plus ses parents.
En dehors de toute question de pub ou de marketing, il est une constante, c’est que le fantasme de ressortir comme alfa et oméga de toute chose aux yeux de nos enfants, est voué à la désillusion.
Très classiquement, un père, bercé d’illusions, se fait chier au travail (pas toujours mais souvent) et quand il rentre chez lui, il n’espère qu’une reconnaissance des siens pour son sacrifice.
Tu parles !
Dans le même temps, en toute normalité, les gosses sont OBLIGES de fantasmer à toute autre chose, à des visions dans lesquelles ce sont eux les héros à reconnaître.
La reconnaissance de l’héroïsme ou du mérite des parents, par leurs enfants, ça existe dans tous les cas. Et en principe, en toute logique, ça devrait durer entre 15 secondes et 15 minutes maximum. Au delà, ce serait une fixation morbide.
C’est le côté éclair de la reconnaissance des enfants qui nous surprend le plus. On ne s’attend tellement pas qu’elle dure à peine quelques instants, que nous ne la voyons pas quand elle existe, en ces très fugaces instants. Bien trop éphémère, nous ne la trouvons pas valable et nous restons à l’attendre.
Nous ne devrions pas dire que les enfants sont ingrats. Ils sont reconnaissants, ça dure quelques instants, puis ils sont obligés de passer à autre chose c’est à dire à la vision compensatrice ou consolatrice de cette reconnaissance. Ils doivent trouver le moyen de devenir à leur tour objet de reconnaissance. En réalisant quelque chose d’épatant.
Ce père rentre chez lui crevé. Sa femme, adulte, sait les besoins de son homme et lui livre quotidiennement et très artificiellement ses bravos. Mais le gosse, c’était avant-hier qu’il avait exprimé clairement et naturellement son admiration pour son père.
Aujourd’hui, il est tout à son fantasme. Aujourd’hui il essaye d’être dieu le père.
Il n’y a que dans le sens des sexes croisés que l’admiration peut durer plus longtemps car un enfant n’a pas à imiter ou surpasser son parent de sexe opposé.
En effet, dans cette pub, comme dans toutes les pubs où il y a des gosses, un mythe prend une claque. Mais c’est un mythe très miteux. Il est étonnant que de nos jours nous n’ayons pas encore compris ce principe tout bête qui fait qu’un enfant ne peut pas rester à admirer ou à exprimer de la reconnaissance envers ses parents (sauf quand il est clairement passé de l’autre côté, quand il est devenu lui-même parent.) -
J’adore ,elle est excellente la pub-
@El nast,
Enfin un homme de goût !!
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Cher Kerjean,
J’ai eu très peur l’autre jour de perdre ton estime avec mes goûts musicaux
à la noix !
Et à présent cette foutue histoire de pub !
Je frise la correctionnelle !
Non ! Le gamin n’est pas ravi. Il le manifesterait autrement.
Et sa cape ne flotte plus !
Na !! -
Oui, mais avec Amaury on s’est frité quand j’ai conseillé aux femmes d’avoir plusieurs amants !
(D’un point de vue théorique, bien sûr...)IL est très catholique et moi je ne suis pas très catholique !
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Cher kerjean du matin,
Que de révélations !
Amaury ! Il a une sex tape comme Julie Depardieu ????En ce qui concerne la « salope castratrice »,ne sois pas trop sévère. je mets vraiment les hommes et les femmes sur un même plan. Sans critiquer ni les uns ni les autres. les pauvres malheureux sont embarqués sur une même galère métaphysique et sociale. Les hommes ont un rôle à tenir, voilà pourquoi ils sont plus fragilisés, mis en avant. Les femmes, très souvent, n’ont le pouvoir qu’en passant par eux. d’où le développement de stratégies de prisonnières. Que faire....
En matière de sexe,les hommes sont censés faire le spectacle, mener la barque. Encore une responsabilité...Les souvenirs que je garde de mes bons souvenirs sont liés à de savantes constructions sensuelles, esthétiques, intellectuelles, mythologiques.
Rien n’existe. Tout s’invente.
Il n’y a pas de présent. Tout ce que nous voyons est le passé à partir du moment où notre conscience le fait couler dans le vide, ruissellement d’apparences.Ikebana...De l’art des bouquets....(J’espère que c’est le mot juste ! Mon japonais est aléatoire !)
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Bonsoir Ariane,
je n’avais pas vu la pub avant votre article : merci pour les deux, un régal !
A signaler une autre pub pour bagnole que j’ai adorée, celle où l’on voit un jeune couple dans un 4x4 qui manifestement leur plait, et en descendre, enthousiastes, devant le vendeur qui lmes attendait. Quand ce dernier leur communique le prix, la jeune femme, indignée déclare, de sa voix de contre alto (? une voix de gorge, une voix grave pour une femme) : « On ne va tout de même pas dépenser si peu ! » et tourne le dos au vendeur en affichant ostensiblement le plus grand mépris. Tout ça en finesse. Mais je ne vous dirai pas la marque du véhicule.-
Bonsoir JL,
On peut quand même apprécier les pubs sans être dégénéré !!
J’aime bcp aussi celle dont vous parlez. -
Merci Ariane,
Il faut calmer les hystérico-jésuites anti pub effectivement...
Dans leur grand autodafé , je sauverai en sautant dans le feu cette pub Darth Vader, au diable les analyses alambiquées...
Qui a un enfant connait la relation passionelle qu’il entretien avec la télécommande électrique de la voiture , avec les costumes, les panoplies et la volonté de maitriser son environnement, allez on s’arrête là...
voici le making-off en bonus :http://www.youtube.com/watch?v=tM3s37fZZts
Ouaih, j’ai beaucoup aimé cette pub...ouaih !
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Et vive l’année du lapin !
la vérité sort du lapin !merci pour le lien.
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@vlane
Il y a toujours le problème récurrent de l’attache caravane non livrée en série pour ce genre de véhicule et de la grille de séparation dans le coffre pour le berger allemand -
Je rappelle qu’un petit compartiment de rangement est prévu pour le gilet fluo, inutile de l’enfiler sur le siège avant !
Non elle est belle cette voiture !
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@ Vlane,
Super belle cette Bugatti !
Rien que le nom ! -
merci Vlane,
Quelle splendeur ces deux voitures. C’est vraiment incroyable !
Une pureté de lignes, un mouvement !
Vraiment des voitures de rêve.
Bravo aussi à la photo.Quel dommage que « nos » voitures soient si lourdingues ! ’En particulier la Passat.
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@ Ariane
Tout comme je le disais, ce serait un bon court métrage, qui relève donc de la sensibilité artistique, mais ne nous y trompons pas, la publicité est néfaste, elle est un des agent d’un système qui se fragilise quotidiennement. C’était juste une expression d’opinion, désolé si elle vous a offensée.
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Non, non, Johny, pas du tout offensée. je reconnais qu’une de mes phrases est un peu pète-sec.
Je comprends votre position sur la pub. Qui pousse à consommer, certes. Mais le talent s’y glisse parfois comme en tout ! -
Merci Snake,
Oui,la relation père-fils est très importante. Je ne l’interprète pas comme vous, :mais peu importe. il est évident que le « maître de la voiture » est aussi le maître de l’illusion.
mas une illusion a t-elle jamais réglé les grands problèmes de la vie ?
Que la voiture soit peu présente est un plus. je le vois comme une élégance. Tout le monde sait ce que c’est . il suffit de le suggérer. de s’effacer devant l’histoire.
bien à vous
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Personnellement je n’ai pas de télévision , rarement l’accès au net, et fréquente le moins possible les zones urbaines.
Chaque publicité que je vois me fait mal aux yeux (et à l’âme).
Alors j’ai pris le courage de regarder ce fameux « bijou »..Décrit avec tant de tendresse..
Tout ce que j’y vois,c’est un enfant entouré d’objets et plus de rapports HUMAINS...
C’est tout simplement HORRIBLE.
Je vous conseille de lire 99 francs ,de Frédéric Beigbeder.
« Pour réduire l’humanité en esclavage,la publicité a choisi le profil bas,la souplesse,
la persuasion. »
« Gardez toujours cela à l’esprit:on ne badine pas avec la pub.Il n’y a pas une grande différence entre consommer et consumer »
Vous y apprendrez peut-être quelque chose ,sur ces « petits moments pour parler de choses touchantes »..-
@ Pavillon noir
Tout ce que j’y vois,c’est un enfant entouré d’objets et plus de rapports HUMAINS...
C’est tout simplement HORRIBLE.
Un peu excessif. il y a la mère. mais elle ne le comprend pas. Elle essaie de bien faire du moins.Chaque publicité que je vois me fait mal aux yeux.
Vos remarques seront donc ensuite suspectes de parti-pris.
On ne badine pas avec la pub.
il ne faut pas exagérer. Ce n’est pas Satan. et tout est à la fois bon et mauvais.Merci de vos remarques.
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A tous,
Je voudrais remercier tous ceux qui ont fait des remarques très intéressantes même contraires aux miennes.
En réfléchissant sur ce que vous écriviez, cela m’a permis de mieux comprendre ce que j’avais ressenti.
Ce qui m’a touché dans cette pub est son aspect TRAGIQUE ;
le tragique est ce qui n’a pas d’issue.
L’enfant porte le deuil des rêves impossibles qui jamais ne se réaliseront.
la maison tout entière est frappée par ce deuil et comme morte. Ambiances grises, Poupon figé, mère au visage triste.
Lorsque le père arrive, élégance et mouvement avec la fameuse voiture, que va-t-il se passer ? Autre deuil. l’enfant chéri ne se précipite plus au cou de son père. il est perdu dans son obsession. Réussir ce que jamais il ne réussira. Ce qui n’existe pas.
Le père lui ment parce qu’il l’aime.
Mais, pour moi, l’enfant ne le croit même pas.
La fin que beaucoup suggèrent : l’enfant croit qu’il a gagné est absurde à mes yeux. peu importe qu’elle ait été voulue. Elle n’est pas démontrée. L’enfant est seulement surpris et se retrouve seul.
Easy vous disiez que vous ne souhaitiez pas de musique. Pourquoi pas.
Mais la musique ici orchestre , ce qui m’a touché, la bataille désespérée de l’enfant. Son échec constant rencontrant le regard blasé du chien qui va ensuite le fuir, l’immobilité des objets, la bienveillance froide et maladroite de la mère.
Le père et la mère ont parfaitement réussi leur vie sociale. Et pourtant ils sont confrontés au tragique : leur enfant qu’ils aiment plus que tout vient entrer dans un autre monde dont ils n’ont pas la clef.Que tout ceci, si important, métaphysique, soit dit avec si peu d’effets est un gage de qualité.
Et la voiture ?
Un objet de plus. Un mensonge de plus.
Ah ! Les mensonges de l’amour.Merci encore à tous.
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Miss Fischer-Brown 10 février 2011 10:24Attention : ce forum est un espace de débat civique et civilisé qui a pour but d’enrichir cet article. N’hésitez pas à signaler tout abus en cliquant sur le lien présent en bas de chaque commentaire pour nous indiquer tout contenu diffamatoire, injurieux, commercial, raciste... et qui sera supprimé dans les plus brefs délais.De la pub gratos ? pour une marque qui a une capitalisation boursière de 42,7 milliards d’euros et un chiffre d’affaire de 104 milliard d’euros (2004)Le 25 octobre 2008, alors que les bourses mondiales s’effondrent, l’action de Volkswagen triple et sauve ainsi la Bourse de Frankfurt12. Ce jour là, Volkswagen devient pendant quelques heures, la première capitalisation mondiale devant Exxon mobil13.-
hello, Miss Fischer,
C’est amusant...En écrivant cet article, je me suis dit qu’on pourrait me reprocher de faire de la pub gratuite. (Hé non, je n’ai pas été payée !! Vous pensez qu’il faut que je leur demande du fric ???La pub le Chat est évidemment d’un autre acabit !
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Miss Fischer-Brown 10 février 2011 11:11Gratuite ou pas peu importe, sur ce forum, il est bien dit que tout contenu commercial doit être signalé ... et qui sera supprimé.
Et là vous ne répondez pas à cette question.Si Agoravox accepte de publier votre article publicitaire pour une voiture, il n’y a aucune raison de ne pas accepter d’autres articles vantant les couches-culottes des bébés, les lessives qui lavent plus blanc que blanc, et autres produits de consommation.Que le jeu des acteurs d’une publicité soient émouvant et que les publicitaires aient fait en sorte que les images soient belles, c’est leur boulot ! -
Ce n’est pas un contenu commercial. vous rêvez ! je ne veux pas vendre de Volkswagen !!!!
C’est une réflexion sur ce qu’on appelle le 8ème art, la publicité.Vous me permettez de réfléchir sur des formes d’art qui me touchent ?
je dis même que leur pub n’a rien à voir avec la pub ! -
Miss Fischer-Brown 10 février 2011 11:45Vous êtes une mauvaise foi incroyable ! Donner à voir le film publicitaire qui n’a été créé que pour vendre une marque de voiture ne serait pas faire de la publicité ? En plus vous rajoutez en fin d’article : Bien joué Volkswagen !J’invite donc tous les participants de ce forum à faire leur publicité des publicités des marques qu’ils ont beaucoup aimé en prenant prétexte, bien entendu, que c’est de l’arrrrttt !!! oups de l’Art avec un Grand A.Après tout si c’est permis pour les auteurs, il n’y a aucune raison que ça ne le soit pas pour les intervenants ? -
je suis pour la liberté. je souscris !
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Bonjour Ariane,
çà fait un moment qu’on ne s’est vu !!! Et bien depuis le 7 quand tu m’as délesté de mes liasses de billets à la sortie de ma banque le jour du bank run !!
Je vois que tu te fais un p’tit coup de pub et que tu as réinvesti notre argent dans du flashi histoire de nous faire baver devant ta << carosserie >> , là sur l’avenue je vais te voir c’est sûr, je risque pas de te passer dessus avec ma deuch vert fluo customisée !!!!
Bon la photo est petite mais me fait saliver ( je ne te dis que çà !!! ) j’attend avec impatience ta prochaine pub où je l’espère tu vas enlever le haut en attendant je me demande si c’est de l’art ou du cochon !?
Certains disent : rien de mieux qu’ariane pour placer son satellite géostratégique sur l’orbite , mais la réputation est peut-être surfaite , on raconte tellement d’histoire sur le net !!!! , d’autres racontent que tu es clioridiennes pour t’avoir vu rouler en clio, mais de quoi se mêlent-ils , qu’ils s’occupent de leurs fesses !!!!!
Bon j’espère que tu ne m’en voudras pas , j’ai pas regardé la vidéo w car j’ai d’autres priorités comme celle là :à partager
« Notre poison quotidien » sera diffusé le 15 mars à 20h40 sur ARTE
http://robin.blog.arte.tv/category/notre-poison-quotidien/
bisous , ton lapin
PS moi aussi je suis dans la catégorie des Walter,à 500 gr près, je surveille mon poids
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kéké !
je me demandais où tu étais passé après le fameux bankrun !
Oui, j’ai décidé de me lancer dans la pub !Non ! je n’ai de Clio mais une pigeot ! Je suis pigeonidienne !
De la race des pigeons, c’est sûr, comme tt le monde !je vais regarder ton lien avec tt l’attention qu’il mérite !!
Tu as l’air en forme, ce matin !!!!!
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Sincèrement suis pas en forme que le matin Ariane................dommage pour la clio ( un fantasme de moins !! ) mais bon la pigeonidienne pour un décolleté pigeonnant m’irait très bien .....
Tes couleurs flashies te vont à ravir,comme un gant, quand au petit divan rose bonbons, entre autres sucreries je m’y vois bien pour commencer une analyse, par tes soins s’entend -
figure-toi que c’est un banc du métro de Shanghai quand je visitais cette abominable expo. (j’ai fait un papier !)
J’avais mis une chemise chinoise par courtoisie.
hé là, ce banc assorti, effet du hasard que je n’ai pas voulu rater !maintiens-toi jusqu’au soir !!!
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Pub, voiture ; hmmm.
Il y a longtemps, il y avait une pub de Lewis. La compagnie proposait enfin des jeans de couleur. (Ou alors c’est une pub pour Hollywood chewing gum). Toujours est-il qu’on y voyait une douzaine de jeunes, habillés en toutes couleurs, grimper sur le plateau d’un pick up ou petit camion à plateau et se mettre à chanter autour d’un piano droit, le tout en roulant à travers une belle campagne.
La pub cherchait donc à vendre soit des pantalons, soit de la gomme à mâcher. Moi j’ai considéré que c’est à partir de cet engin et parce que son proprio ou conducteur le veut bien qu’une scène aussi gaie peut se produire. Alors j’ai acheté un pick up, un piano. Le reste a suivi.
Je suis convaincu qu’une pub sur je ne sais plus quel café où l’on voit un homme et une femme se rencontrer entre deux trains, a fait vendre du billet de train. Et il en est ainsi de toutes les pub. (Il y a des gens, beaucoup de gens, qui découvrent une musique, par exemple le Boléro de Ravel, par le biais d’une pub)
La pub Ricorée a probablement fait vendre des maisons dans le Midi.
En l’occurrence, concernant la pub sujet de ce papier, je ne vois pas bien ce qu’elle pourrait, incidemment, nous donner envie de posséder. Personnellement, la maison je n’en veux pas, l’agencement, le décor intérieur non ; le chien non ; la vaisselle non, la mère non ; le père encore moins ; la musique pas du tout ; le film Star War non ; le principe Star War où le père combat le fils, non ; la Force non ; les couleurs non ; la situation non ; les horaires du père non ; la tambouille non ; le gamin non ; la luminosité non ; l’ambiance non et la bagnole non plus.
Livrer une pub à ce point vide de charmes alors qu’il y avait une bonne idée à mettre en scène, c’est tragique, sur le plan commercial bien entendu mais peut-être aussi pour notre vécu, en tous cas le mien.
Mon temps de cerveau disponible, souvent agréablement titillé par des pubs plus charmantes ou séduisantes, a été cette fois-ci trahi car j’en suis ressorti déçu donc triste.
Ah Ariane, concernant la musique. Quand bien même on aurait l’esprit agréablement fouetté par cet air, il est ici, bien trop sonore, réglé trop fort, envahissant à faire grincer. Imaginez une de ces réinterprétations dont on est friand ces temps-ci. La musique qu’on entendrait serait simplement le fredonnement intérieur (parfois un peu essoufflé et subissant l’effet déformant du masque) du gamin. On reconnaîtrait l’air de la Guerre des Etoiles mais cet air nous serait livré par l’enfant.
Mais là, j’aborde une problématique qui a été examinée avec la danse, celle des grands spectacles. A y réfléchir, on s’est mis, dernièrement, à considérer que la musique qui accompagne souvent les ballets, devrait être produite par les danseurs. Sous une autre forme que philharmonique évidemment.
Stomp, mais déjà un peu West Side Story autrefois, illustrent ce principe. Le danseur produit un bruit, un son, une note et un rythme. C’est cela qui doit être la vraie musique de la danse. (Aujourd’hui on équipe les danseurs avec des système sophistiqués et leurs mouvements commandent la production de notes musicales)
On ne peut accepter cete nouvelle manière de musicaliser un spectacle qu’après un abondant rinçage de nos anciennes habitudes qui voulaient que la musique du Lac des Cygnes provienne d’un orchestre bien installé et ne manquant jamais de souffle. Une fois nos habitudes et références expurgées, nous pouvons trouver plus logique et plus naturel que la musique soit produite par les acteurs qu’on regarde ou par le vent dans les feuillages, ou par les vagues. Et c’est alors qu’on remarque la valeur silence.-
Excellent easy !
Oui, on n’a envie de rien. Je le redis c’est une tragédie. voilà pourquoi c’est une pub vraie !! -
Ah en effet, vous couriez dans un escalier du vatican sans chaussures.
Mais vous aviez un collant, vous étiez donc presque pieds nus.-
Ok ! la prochaine fois je poserai mon collant dans la sixtine !
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A la Sixtine ou au Louvre Ariane.
Ou alors au Quai Branly où l’on expose des oeuvres de gens qui marchaient pieds nus.
« M’enfin madame, vous vous croyez où ! (ça ressemble à une question mais c’est une réponse). C’est un musée ici, madame, veuillez remettre vos chaussures immédiatement ou j’appelle la Police »
« Euh, bin, Easy m’a dit qu’ici on faisait honneur aux gens qui marchaient pieds nus alors je me suis dit, comme ça, puisque ça l’excite et moi aussi, que mes petits orteils là, directement sur le sol, ça pouvait le faire... »
« Noooonnnnnnnnnnn, mais vous êtes folle ou quoi ! (là encore c’est une fausse question mais vraie réponse) »
Non mais sans déc. Imaginez par exemple le musée de l’Homme à sa grande époque, au palais de Chaillot. Il aurait donc été enrichi des collections de PEV, de Jean Malaurie...Justement, ces deux hommes seraient en train de deviser dans les sous-sols lorsque, dans une salle pleine de visiteurs, un gardien serait en train d’invectiver une personne qui se serait mise pieds nus. Ou qui repousserait dehors une personne qui se serait présentée avec un os dans le nez ou une plume dans le cul.
Scène à ravir Dali.
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