Bonjour,
Je viens de lire le texte de l’article que vous avez soumis.
je ne me prononce pas ici sur l’opportunité de le publier ou pas, mais sur le fond du texyte que vous avez ecrit en rapport avec l’article « licencer Sarkozy... »
Globalement, vous (votre texte) ne répond pas directement a cet article mais a une problematique beaucoup plus globale. Et a partir ce ce moment là, son analyse devient plus critique car vous proposer grosso modo de creer une 6eme republique pour faire respecter la volonté du peuple français.
Mes remarque sont de deux ordres... la legitimité de votre « offre » organisationnelle, qui ne peut, dans une republique, que passer par une expression directe ou indirecte des citoyens... et la qualité des solutions, qui me semble-t-il, outrepasse largement le desir non exprimé de ces mêmes citoyens.... sans oublier la necessaire stabilité des mecanismes d’une societe organisée et de droit.
Un exemple parmi vos propositions est la suppression du senat. Le senat est une chambre qui represente une classe d’acteurs de notre societé qui a son mot a dire dans l’organisation même de notre democratie. La supprimer c’est retirer l’expression de cette classe et donc un affaiblissement considerable du pouvoir citoyen.
Il faut donc etre tres prudent dans la « reforme » de la constitution et toujours s’assurer de la proportionnalité des mesures prises, justement ce que vous reprochez aux pouvoir en place mais que vous souhaitez perpetuer. Les députés godillots sont l’exemple même de cette absence de « mesure » dans la gouvernance et la representativité.
Les députés representent l’ensemble des citoyens de leur circonscription, y compris ceux qui n’ont pas voté pour eux. Or, l’UMP actuellement a des deputés qui ne representent que ceux qui les ont elus et oublient les autres. Ils ne respectent donc pas cette proportionalité de leurs decisions alors que pourtant ils devraient encore plus etre prudent et sensible que le systeme electoral n’est pas proportionnel.
Ce qui ne fonctionne plus dans notre democratie actuelle, ce sont les contre-pouvoir qui ont tous ete soit soumis soit abolis par une constitution qui supposait que l’honneur des hommes etait suffisant pour la rendre respectable. Nous voyons bien que l’honneur est un concept que ni Sarkozy, ni son gouvernement, pas plus qu’une grande partie de la classe politique, ne connaissent, l’episode Alliot-Marie et Fillon le demontre une fois de plus.
Avant de mettre a bas tout un edifice, patiement construit, issu egalement de 1789, il serait necessaire de voir dans quelle mesure on pourrait corriger les defauts et regler les dysfonctionnements.... et là votre texte est beaucoup moins bon dans sa qualité, même si je suis d’accord avec plusieurs de ses solutions.
Cela dit, Sarkozy devrait etre viré non pas comme un malpropre, ce serait trop facile, mais traduit devant une cours specialement construite pour cette operation, car, objectivement, il n’a probalement rien effreint dans un etat de droit romain (pas anglo-saxon) mais il a oeuvré, selon ses convictions (suggerées, financées ou pas), contre l’interet global de la France et des Français donc, même si d’un point de vue « internationalement correct » il est resté dans les clous.
Bonne apres midi a tous