Salut,
Le sujet est bien complexe et mérite de prime à bord un détour avant d’en revenir à l’objet de ce post.
La médecine et les médecins ont de tout temps été des explorateurs du corps et de ses mystères.
Depuis Aristote jusqu’à nos jours il en est ainsi. Quand bien même les siècles ont vu des docteurs Folamours et autres Mengélé de tous poils, le corpus médical reste quand même assez sain.
À l’heure actuelle, la majorité des chirurgiens cliniciens pratique en dépit de la loi l’euthanasie, histoire d’abréger les trop hautes souffrances qui n’ont rien de curable.
Et ceci tout le monde le sait du politique au juge en passant par le législateur.
En effet, à quoi bon sédater un patient victime d’ostéoporose par exemple qui ne s’en sortira jamais, trahi tant qu’il est par son squelette qui part décrépitude. On peut se poser la question.
Est-ce que cela en fait des criminels notoires pour autant, qu’il nous faut déférer devant un juge d’assise ? Vaste débat que la France n’a toujours pas entamé.
Et pourtant ces actes qui abrègent la pénibilité de la fin de vie sont quotidiens. Et je le souhaite pour moi si un jour le martyr du corps est trop vif, je confesse.
Maintenant si l’on revient sur la question de fond pourquoi ne pas tenter l’expérience et non le diable ? Les médecins dans l’ensemble sont assez sages pour ne pas dépasser des limites il me semble.
La thérapie du génome si elle peut contribuer à soulager des vies — dans le sens où elle peut améliorer une caractéristique génétique défaillante et rendre à l’individu un accès à une vie meilleure — doit-elle être écartée ?
J’ai eu deux enfants en bonne santé, mais j’imagine sans peine la douleur et le quotidien de ces familles dont les existences sont un enfer par les caprices de la mère Nature et de son cortège d’erreurs.
Si l’intervention de l’homme peut corriger et/ou réparer cela, c’est une preuve d’humanité supplémentaire à mon sens.
À nous de trouver les bons gardes-fous !
A peluche