Bonjour,
nous sommes effectivement en plein dans la dialectique agresseur-agressé. On ne demande pas à un agresseur de cesser d’agresser, car ce faisant, on ne cesse pas d’être une victime.
En acceptant d’être une victime, il y a d’abord une violence retournée contre soi-même, par soi-même, et souvent l’attente de pouvoir devenir à son tour agresseur.
Dans le chemin d’une coopération consciente et constructive, on ne demande pas le respect, car on se respecte déjà soi-même, en dépassant la peur et la violence que nous nous imposons à nous-même.
La révolution c’est l’extériorisation de cette violence, le courage, qui n’est que l’autre face de la monnaie de la peur. On sait où ça mène : la terreur, le stalinisme etc...
La révolution intérieure c’est bien plus que ça, c’est la sortie du système de la peur, en voyant qu’il ne s’agit que d’un cauchemard et qu’en réalité, on dort. Le repère principal sur ce chemin c’est la non violence interne : je prend conscience de ma capacité à sortir de la souffrance et de la peur et je l’exerce (je le peux et je le fais). La non-violence interne est difficile à maintenir à cause de nos habitudes à accumuler du stress. Elle ne doit pas être confondue avec la non-violence externe qu peut elle même être une position interne très violente. Ce n’est pas un idéal, mais un moyen de rester sur le chemin de l« l’humanité ».
Sur ce chemin là, tout peut devenir possible.
PS : voyez comme ces mots ont déjà été récupérés par nos grands manipulateurs ! Ce ne sont que des mots, rien de réel
Seule l’expérience de chacun est réelle. Les mots ne sont qu’un moyen.