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Commentaire de ffi

sur En quoi le progrès médical est-il immoral ?


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ffi ffi 10 février 2011 16:16

La réflexion au niveau du principe, au-delà du cas concret, n’est pas inutile. Ce n’est pas de la rhétorique, c’est d’ailleurs la raison des discussions bioéthiques.
.
Que des individus manipulent d’autres individus en les utilisant comme instrument à des fins personnelles, c’est une chose.

Mais que la loi de l’Etat légalise la possibilité d’utiliser - sans consentement - certains êtres comme instrument, en est une autre.

Dans le premier cas, puisque c’est une action personnelle, elle n’engage pas toute la société, seulement la responsabilité de l’auteur.

Dans le second, puisque c’est une loi de l’autorité publique, elle permet de déresponsabiliser ceux qui voudrait agir ainsi, engage toute l’administration, et permet certaines politiques systématiques.

De plus, la loi est sujette à des raisonnements « a pari » (par analogie). Le principe de permettre d’utiliser un être sans son consentement, peut, par analogie, être étendu à d’autre cas. C’est la raison pour laquelle, d’un point de vue juridique, le principe est plus important que le cas concret.


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