Question lobbying, c’est un peu l’arroseur arrosé, puisque la Spedidam, qui représente les artistes-interprètes, vient d’assigner en justice pour contrefaçon six plates-formes : iTunes Music Store, e-Compil, Fnac Music, OD2, Sony Connect et Virgin Mega. Le Spedidam reproche en effet à ces sociétés de commercialiser les oeuvres d’artistes-interprètes sans avoir obtenu leur accord écrit pour cette forme d’exploitation. Le SNEP, qui représente les intérêts des producteurs de musique, a bien entendu vivement protesté... On dirait que ce débat, en plus d’être compliqué, est en train de virer à la foire d’empoigne généralisée. Selon mon (humble) point de vue, je pense que tout ça est surtout une question de fric, la question de la création artistique, je doute que les politiques, les majors et les maisons de productions s’en préoccupent réellement... Par ailleurs, la licence globale ne serait pas si néfaste aux artistes que ça (lire sur Samizdat.net la « Lettre ouverte à Eddy Mitchell »), qui perçoivent déjà pas mal d’argent sur les supports vierges, source de revenus qui disparaîtrait si les DRM étaient mis en place. Et finalement, si la licence globale était acceptée, cela permettrait peut-être de faire un peu de ménage et de virer les imposteurs et autres star-acnéeux pour ne garder que les vrais artistes, ceux qui savent se produire en public... comme avant... simple question de « retour à des valeurs authentiques »...