Je reviens faire un petit tour sur cet article fort intéressant. Après quelques recherches, j’ai noté que :
(C’est une piste)
I) Recul progressif de Neandertal et l’expansion de sapiens en Europe :
- 40 000 ans en arrière, Neandertal est le maître des lieux en Europe : il est installé sur un territoire allant de l’Albanie à l’Espagne, avec même une incursion dans le sud de l’Angleterre. Il a conquis ces territoires depuis 80 000 ans.
- 35 000 ans, Homo sapiens commence sa progression à partir de l’Europe de l’est. Neandertal se rétracte lui en France et dans l’ouest de la péninsule ibérique.
- 30 000 ans, sapiens a remplacé Neandertal sur l’ensemble de l’Europe, ne lui laissant que quelques zones limitées au sud du Portugal, et la région sud-ouest de la France (Saint-Césaire).
- 24 000 ans, dernières traces de Neandertal dans la grotte de Gorham à Gibraltar. Fin de l’histoire...
et
2) Il y a 130 000 ans, alors que I’homme
de Neandertal arrive en Europe, les
conditions climatiques étaient comparables aux conditions actuelles, voire plus
clémentes. Assez régulièrement, malgré des périodes
de recul, le volume des glaces a augmenté pour atteindre un premier maximum il
y a environ 60 000 ans, puis un dernier voici 20 000 ans, à l’époque de
l’homme de Cro-Magnon.
Dans les hautes latitudes de l’hémisphère Nord,
les inlandsis recouvrent de deux à trois milles mètre de glace l’Amérique
du Nord et une grande partie de l’Europe du Nord. Puis, très rapidement, en
moins de 10 000 ans, toute cette glace disparaît. La déglaciation se réalise en
deux temps : assez lentement (de -18 000 à -15 000 ans), le quart des glaces
fond ; puis la fusion s’accélère il y a 14 000 ans, et, en dépit d’un dernier
coup de froid et d’une réavancée des glaciers de montagne il y a environ 12 000
ans, les dernières traces de calottes glaciaires américaine et européenne
disparaissent il y a 7 000 ans.
Cette
déglaciation est un phénomène extrêmement brutal ; à certaines époques, le
niveau des mers est monté de un à deux mètres par siècle. La calotte
nord-américaine semble s’être en partie disloquée sous forme d’icebergs et,
dans certaines régions, le front du glacier a parfois reculé de plusieurs
kilomètres par an.