Tout d’abord, à l’auteur et à tout ceux qui citent Voltaire : « je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites .... » pour justifier que l’on puisse dire n’importe quoi , sachez que :
« Pas de liberté sans loi » ( Montesquieu et Rousseau ) .
Donc E.Z. a découvert dans la réalité de sa présence au tribunal, que les mots peuvent avoir un impact dans « la vraie vie », surtout quand radios, télés et presse lui offrent de multiples tribunes. Ses opinions largement diffusées deviennent incontournables : le contredire fait débat de société . Il parait même qu’il dit tout haut ce que d’autres pensent tout bas ( alors que pour DSK certains voudraient entendent ce qu’il n’a pas encore dit ) .
Il ne suffit pas d’asséner « c’est un fait » sur un ton péremptoire en parlant de statistiques policières pour faire des conclusions de type racial ou ethnique .
Car dans la grande culture d’ E.Z., il manque un logiciel dans le domaine socio-économique
S’il voit bien les raisons à l’origine de l’immigration -faire baisser les salaires - il n’en tire pas les conséquences sur les dégradations sociales, face à un État qui ne cesse d’approfondir
les inégalités .
Quant à sa phrase « discriminer, c’est choisir », E.Z. a choisi son camp : celui des forts .