Ca paraît frappé au coin du bon sens.
D’autant que ce qui coince n’est pas forcément le montant des salaires mais plutôt ce que l’on peut faire avec ce qu’il nous reste une fois les charges payées.
Le poids social et fiscal est gigantesque et ne permet pas au salarié lambda de consommer plus. On constate tous les jours que la tendance est à sabrer le budget pour pouvoir faire face aux dépenses incompressibles (loyers, prêts, taxes sur les carburants, EDF, GDF, IRPP...).
Jouer sur le disponible réel revient au même (il s’agit de libérer le salaire du poids des charges sociales pour permettre de relancer la consommation), à ceci près que ça n’oblige pas les entreprises à répercuter le coût (induit par l’augmentation des salaires) sur les produits.
L’avantage supplémentaire est que cela pourrait permettre à nos entreprises de booster leur compétitivité par rapport aux produits des pays à bas coût social. eux moyens de renforcer nos entreprises et de relancer la machine : le marché interne avec la consommation des ménages et le marché extérieur avec une balance commerciale en hausse.
Une augmentation brute des salaires aurait pour conséquence exactement l’inverse.
Ceci étant dit, vu l’état de nos finances d’état, il faudra savoir comment compenser la baisse des charges sociales qui pèsent sur les salaires...
C’est là qu’il faut faire preuve d’imagination.
Je m’autorise une proposition : la TVA sociale ?