L’article est certes trop péremptoire ; il est surtout décourageant, à décrire une situation sans issue, la porte de sortie vaguement esquissée sous forme plutôt interrogative étant de toute évidence déjà refermée. Mais justement : il a l’avantage de poser le problème, à défaut de le résoudre : quand il n’y a pas de sortie au bout d’un tunnel, eh bien on revient en arrière !
Hélas là-dessus rien n’est dit, et pas plus dans les commentaires. L’occasion était belle pourtant de rappeler (puisqu’on évoque 1789) que la construction des nations et celle des libertés ont quelque rapport historique : concrètement, les nations, et de préférence les plus petites possibles, sont un contexte un peu plus vivable que les grands machins, et ce n’est pas un hasard si toute la science-fiction, lorsqu’elle décrit des cauchemars totalitaires pourtant très variés, leur donne un point commun : un gouvernement mondial.
Pour rester modeste, on pourrait commencer par défaire le plus possible l’Europe telle qu’elle s’est construite par décrets, pris par des instances non élues, puis imposés « pour ratificatioon » aux nations-croupions d’aujourd’hui.
On attend encore l’homme politique (je sais il y a des « souverainistes » mais c’est seulement la moitié du chemin) qui dira aux hommes que leur seule chance est l’émiettement maximum des pouvoirs. Comme on ne peut apparemment pas redescendre au n iveau de la cité Grecque, les nations sont le moindre mal. Mais disons-le clairement : Le jour où un individu ne pourra plus jouer une nation contre une autre, toute liberté sera définitivement perdue.
Donc merci quand-même à l’auteur d’avoir suggéré ce débat.