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Commentaire de Sauvage

sur Aux filles, aux femmes, à la mémoire des victimes de prédateurs


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Sauvage Sauvage 22 février 2011 18:29

Je savais parfaitement que je choque, cependant je n’en démordrai pas.

Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dis : je n’ai pas comparé les indépendances économiques et institutionnelles des femmes occidentales et de celles du tiers-monde.

J’ai comparé leur aliénation mentale et leur dépendance affective aux hommes. Qu’elles soient riches ou pauvres, d’un pays en voie de développement ou industrialisé, avec ou sans ressources, toutes vivent en fonction des désirs d’un (hypothétique) homme, mari, figure masculine dominante.

Vous accusez à tour de bras les intervenantes de se victimiser, mais vous vous posez vous-même en posture de victime en faisant référence aux femmes prédatrice. Sans blagues, quel est le pourcentage de crimes de toutes sortes commis par les femmes et les hommes ? Dites-moi ?

Personne n’a jamais prétendu que les femmes sont des êtres purs et innoncents.

La femme est un être humain comme les autres. Toutefois, qu’elle soit riche ou pauvre, elle adhère, volontairement, à une propagande ‘lavage de cerveau’ commune qui en fait un être ‘faible et dépendant’ de l’homme.

Elle a donc ‘sa’ part de responsabilité.

N’en reste pas moins qu’on ne peut occulter le rôle et la responsabilité des misogynes en Occident et plus particulièrement en France, qui réduisent la femme à l’état d’objet, de mère ou inférieure.

On avancera le jour où les hommes reconnaîtront, pour la plupart, profiter largement du système misogyne et patriarcal. On avancera le jour où les hommes n’auront pas honte d’avouer qu’ils n’estiment pas la femme comme leur égale. Viscéralement.

Et je ne parle pas là du beau rôle de la mère, loué dans toutes les littératures mondiales ou de la muse artistique ou érotique. Non. Je parle de la vision, viscérale, qu’à un homme de la femme face à des responsabilités, des prises de décisions graves dans une famille, une société, un conflit etc.

Personne ne dédouane ici la femme de sa responsabilité dans sa misère. Sauf que, jusqu’à preuve du contraire, c’est bien l’accaparement par les hommes de réseaux dans les sphères professionnelles, politiques et sociales qui maintiennent la femme dans un rôle de sous-fifre.

Votre position me rappelle d’ailleurs celle des colons néorévisionnistes (paternalistes arrogants et criminels de hauts vols sans état d’âme, pour la plupart) , qui hurlent sur tous les toits que les noirs ont eux-mêmes vendus leurs frères, pour faire oublier l’horreur de leurs crimes esclavagistes et (néo)coloniaux … Bah voyons…

Et dire que des français collabos ont trahis d’autres français amenuiserait-il de quelque part l’ignominie de l’Allemagne nazie dans son projet d’anéantissement de toute créature non-aryenne ?

Pareil à ces exemples, dire qu’il existe des harpies, mégères ou criminelles chez les femmes ne réduit en rien son rôle de victime face au bourreau-machiste qu’est resté l’homme. C’est lorsque les hommes accepteront cette réalité, humblement, que les choses changeront.


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