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Accueil du site > Tribune Libre > Aux filles, aux femmes, à la mémoire des victimes de prédateurs

Aux filles, aux femmes, à la mémoire des victimes de prédateurs

Des aurores boréales à venir...

Je suis une femme.

J'ai envie de crier "Femmes Réveillez-Vous".

Cessez de jouer les infirmières, les fausses héroïnes qui vont sauver les hommes : de l'alcool, de la drogue, de leur mariage ou de leur divorce, de la prison...

Arrêtez ce jeu dangereux : être "les sauveurs" d'hommes en perdition.

Apprenez à bien voir, apprenez à distinguer. Et surtout apprenez à dire NON ! Un VRAI NON qui résonne comme un NON. Nous ne sommes pas sur cette terre pour secourir des êtres en déshérence profonde. Mêmes de très grands médecins ne le peuvent pas. Ne vous surestimez pas en ce domaine.

Acceptez que nous ne disposons pas de la force physique d'un homme.

Acceptez de ne pas être un "ange sauveur".

Et n'oubliez jamais : ne jamais se fier aux apparences et ceci quel que soit l'âge.

Que vous soyez jeunes ou âgées, ne soyez PLUS naïves.

Qui ne connaît l'histoire édifiante du Petit Chaperon rouge. N'y a-t-il jamais eu plus belle mise en garde. Ne nous promenons pas dans les bois pour voir si le loup y est ! Car il y est...

Ni la Justice ni la Police ne sont à la hauteur de ces "monstres". Triste réalité d'une société incapable de faire face à sa propre monstruosité. Quoi ! une société démocratique n'est pas monstrueuse ! Si si elle l'est. Pourquoi. Parce qu'elle refuse de VOIR.

Les prédateurs existent depuis la nuit des temps et ce n'est pas une consolation. Bien que défini comme "homo sapiens" nous sommes toujours proche de l'animal , que cela nous plaise ou non. C'est pourquoi comme cela ne nous plaît pas nous massacrons nos frères animaux en leur faisant subir les pires outrages.

La monstruosité de notre société occidentale, quelle est-elle ?

Pauvreté, chômage, exclusions, prisons indignes, animaux sacrifiés à notre bon plaisir, administrations assassines en temps perdu en parlotes, en paperasseries, en argent, et pendant ce temps...

Gouvernants malades du pouvoir, de droite de gauche du centre et d'ailleurs. Politiciens et politiques archaïques datant de Mathusalem. Il est facile de décréter que la Démocratie est le moins pire des systèmes pour mieux s'endormir sur cette molle pensée.

La violence habite l'humain ? Du moins c'est ce qu'il se dit vu qu'on n'a pas encore inventé une société digne de ce nom qui accorde à tous une VRAIE LIBERTÉ, un TRAVAIL digne de ce nom et les moyens de vivre décemment, et une VRAIE ÉGALITÉ entre les citoyens.

VOIRE UNE TOUTE AUTRE SOCIÉTÉ !

Il se dit aussi que l'homme aime vivre en société. Mais encore une fois quelle société, pas celle injuste et inégalitaire dans laquelle nous vivons.

LA VIOLENCE est intrinsèque à l'humain. Mais que fait l'humain. Il vit pour la majorité dans de grandes villes paranoïaques, s'enfermant dans des ghettos les uns les autres, perd tout contact avec la nature, produit une démographie sidérante, profite de l'immigré pour mieux le rejeter, chaque culture bataillant envers l'autre , non acceptation et rejet de "l'autre" de part et d'autre, migrations massives de touristes envahissant brutalement la nature en un temps limité, perte de l'espace vital, avidité et égocentrisme décuplés par la religion de l'argent qui a dégénéré en pathologie mentale. LE VEAU D'OR.

Last but not least, l'insouciance et/ou l'irresponsabilité parentale. (Commes les petits des animaux les bébés sont si choux mais après mais ensuite...

Et encore, la sempiternelle "guerre" faite aux femmes de part le monde !

Cessons de nous voiler la face ! (Il n'y a pas que la burka cet élément visible à l'oeil nu) qui nous dérange. On est encore loin de l'égalité des femmes et des hommes. A commencer par l'éducation ; les poupées aux filles et les mitraillettes aux garçons. Religion de la guerre. Religion du petit mâle guerrier (oui oui on me dit que cela change mais désolée il m'apparaît plutôt que nous sommes en régression).

L'EDUCATION c'est là que le bât blesse. Il serait temps d'éduquer les petites filles à l'autodéfense (cours obligatoires) et tout au long des études. Leur apprendre ce qu'est un prédateur dans notre société. Faire la part des choses. L'animal tue pour manger, le "prédateur" humain (!) tue parce que : "...il ne peut pas s'en empêcher - ça s'appelle des pulsions - des voix lui disent de le faire, il n'a pas eu un foyer décent dans son enfance, a été maltraité et mille et une autres raisons". Mais la raison la plus évidente est QU'IL TUE DES FEMMES. Pour la Justice il suffit de constater qu'à parents ignobles prédateurs potentiels.

Et nous voici confrontés au "mystère". Pourquoi de tels êtres. Et comme nous ne disposons pas d'un vocabulaire cernant ce mystère nous disons "monstres". N'ayant pas de réponses autre que monstres, remettons en question cette société qui fait la dégoutée, comme si elle ne produisait pas elle-même ses propres monstres (voir Hitler, Staline, méga prédateurs). Si la Justice se montrait plus responsable, la Police plus coopérante, et les lois moins bornées, mais constatez vous-même (vous avez beau déposer des main-courante au commissariat de votre quartier, il n'est tenu aucun compte de la dangerosité de votre situation. Encore une fois il faut attentre d'être "trucidée" pour avoir la reconnaissance de SES DIRES. Où l'on voit comment LES DIRES DES FEMMES sont traitées.

Chaque semaine chaque jour une disparition tragique.

Et nous les femmes ?

Quand cesserons-nous de croire que "l'AMOUR" c'est être battue, méprisée, violentée... Non l'amour ce n'est pas cela. D'ailleurs savons-nous tous autant que nous sommes ce qu'est l'Amour, autre que le désir et la possession... Comme nous en sommes loin.

Cessons d'être naïves. Soyons à l'écoute de nos intuitions profondes. Un malaise profondément ressenti en présence d'un individu (y compris hélas au sein des familles) nous indique quelque chose et c'est parfois un grand danger.

Lisez et relisez la BIBLE, la haine de la femme est un crachat à notre identité.

En l'an 2011, il est toujours interdit à une femme d'être prêtre (prêtresse ?) au sein de l'église Catholique. A l'aube des temps la Femme était LA GRANDE PRÊTRESSE celle qui avait accès aux Mystères. Pourquoi s'est-elle laissée déposséder ? Mesurez où nous en sommes.

Cette société est scandaleusement mortifère qui laisse des individus dangereux continuer à vivre là où ils ont commis les pires méfaits, d'autres laissés en liberté conditionnelle dans la nature après des actes épouvantable réitérés et entendez-les (les gardiens de l'ordre - en principe ) : "ils sont tenus de faire connaître au commissariat chaque changement de domicile"... Voyez-vous cette grandeur d'âme et surtout cette béate confiance accordée à des criminels récidivistes de haute volée.

Entre le XIXe siècle puritain et l'outrance imagière et pornographique de notre société tout aussi normative - mais LAÏQUE ! - l'immoralité est sauve.

Il y a place pour autre chose, cet autre chose à nous de le trouver, de l'inventer, de le penser, de le concocter et cela demande avant tout de la part de chacun et chacune une sorte de foi nouvelle et rafraîchie en "l'homo sapiens".

Attelons-nous à la tâche...

Afin que cessent les pleurs des victimes, car n'oublions jamais que chaque fois c'est une part de soi qui est assassinée. Je est l'autre.

Dan Taneli


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26 réactions à cet article    


  • Parrison Parrison 22 février 2011 11:13

    Merci à l’auteure pour cet article...



    Je crois qu’à la base se trouve une idée indéboulonnable : la femme est coupable..... de quoi ? ça... mystère et boule de gomme...partant de là, son estime de soi est déjà mise à mal, l’éducation lui inculque une sorte de fatalisme propre aux femmes et en font des êtres à part des hommes, implicitement inférieurs sans que le mot soit prononcé pour autant, mais le message passe et essaime.
    Même ses enfants peuvent prendre le dessus sur les mères....

    Eh oui, nous sommes au 21ème siècle, dans des pays modernes, aux grandes idées humanitaires, mais dans nos murs, nous sommes demeurés accrochés à ces principes..... même au sein de familles dites progressistes, ces valeurs ont quand même la vie dure. 
    Cette estime de soi très faible, très fragile, voire inexistante, on la retrouve chez des femmes qui prônent l’égalité homme/femme, et qui adoptent l’attitude inverse : de soumise elle passent à une attitude guerrière.... là encore, l’estime de soi est très fragile, puisqu’il n’est nul besoin de prouver sa valeur si on est persuadé d’en avoir.... donc aucune « libération » derrière ces attitudes d’amazones, castratrices, rendant coup pour coup, mais plutôt une terreur d’être prise pour un être faible comme on nous l’a insidieusement inculqué au fil des siècles.

    Ceci bien installé dans l’inconscient, la femme est « préparée » à accepter l’inacceptable..... qu’elle s’y soumette ou qu’elle se révolte, tous ses comportements vont être imprégnés de ce satané sentiment d’infériorité. 

    En supposant que ce complexe n’existe pas chez celles qui s’en défendent, comment alors accepter que dans la relation de couple, qu’on leur mente ?, qu’on les trompe ? qu’on les humilie par toute sorte de remarques désobligeantes, même des plaisanteries à connotations sexuelles ? sans assister à de cinglantes ripostes envers les agresseurs.... Entre hommes, on en viendrait vite aux mains, mais les femmes semblent trouver cela normal.... enfin... beaucoup de femmes... !

    Si filles et garçons sont éduqués dans la confiance, l’estime de soi, l’égalité des chances, de l’intelligence, les choses prendraient une autre tournure. Les femmes réclameraient leur droit au respect DES le moindre « écart », et les hommes, n’en auraient même pas l’idée.
    N’oublions qu’ils n’échappent pas à la règle, eux non plus, ils sont éduqués dans le sentiment de supériorité par rapport aux femmes, et savent aussi que la femme se sent inférieure à lui.....

    Toute une éducation à revoir, des idées préconçues à balayer de nos cerveaux, des mythes à mettre au bùcher....et nous, les femmes, nous en sommes les principales responsables car nous inculquons à nos enfants ces « complexes » même inconsciemment.
     
    Il faudrait aussi aborder le sujet du manque de solidarité entre femmes.... observons les réactions des femmes envers celles qui réussissent, qui sont jolies, observons les réactions des « belle-mères » qui « veillent au grain » pour garder les épouses de leurs fils dans le rôle qu’elles-mêmes ont dû endosser.... N’y a-t-il pas là matière à redire à ces « gardiennes » des valeurs qui perpétuent la tradition... ?

    Ceci dit, est-il choquant d’affirmer que ce sont les femmes elles-mêmes, les instruments de leur propre malheur... ?




    • Parrison Parrison 22 février 2011 11:28

      ceci dit, les hommes violents ou assassins (mais il y a aussi des femmes parmi ces criminels, évitons de tomber dans l’angélisme...) sont des malades mentaux... et là nous tombons dans le domaine du pathologique qui nous éloigne du sujet... !


      • Sachant Sachant 22 février 2011 12:13

        Avec, en 2002, six femmes sur dix subissant la tyranie de leur compagnon
        Physique, psychologique, sociale et économique

        Ca nous ferait une proportion singulièrement élevée de « malades », non ?


      • Parrison Parrison 22 février 2011 12:29

        Sachant....

        Mais tout à fait....

        Le seul problème c’est que ces personnages ne sont pas reconnus comme malades.... ce ne sont pas uniquement ceux qu’on lache dans la nature après un passage en prison qui commettent des crimes abominables...
        Combien de drames perpétrés par des personnes « normales », qui laissent les voisins pantois tant le criminel avait un comportement normal dans la vie de chaque jour....les assassinats d’enfants, de bébés congelés etc.... qui aurait pu le prévoir... ?







      • Sachant Sachant 22 février 2011 12:02

        En accord avec vous

        Pour ma part, dans ma boîte à outils j’ai un terme moins général que « monstre »
        Je vous propose « névrosé » ou « névropathe » pour les jours de colère

        La violence semble intrinsèque à l’être humain

        Mais je préfère considérer que ce qui est intrinsèque à l’espèce humaine est
        Sa capacité de conscience, de soi et des autres
        Sa capacité d’analyse qui permet de comprendre les situations
        Sa capacité de décision qui opère les choix du changement
        Sa capacité d’action pour améliorer notre (triste) condition

        La violence n’est pas une fatalité divine ou naturelle
        C’est une construction psychologique
        Par imprégnation, formatage et... éducation aussi

        Nous avons du pain sur la planche, en effet...
        Mais nous ne nous arrêterons pas à si peu


        • iris 22 février 2011 12:32

          tou à fait d’accord avec vous
          les hommes sont plus violents et moins courageux que le femmes.
          et il faudrait que les femmes soient plus solidaires et regardent un peu ce qu’a fait naguère le MLF.


          • Sauvage Sauvage 22 février 2011 13:47

            @ l’Auteur : j’ai envie de dire ’amen’ à chaque lettre et idée de votre article !

            Il faut une ouverture d’esprit critique brillante et exceptionnelle pour démonter tous les clichés et pièges dont les femmes occidentales (et plus globalement contemporaines) sont encore victimes involontairement de nos jours.

            Cela peut choquer, mais j’ai pour habitude de dire que la femme occidentale est la dernière esclave asservie du monde moderne. Eh oui, la femme n’est pas seulement inférieure à l’homme en Asie, Moyen Orient ou autres pays aux pratiques ancéstrales ou religieuses rétrogrades.

            Tradition perpétuée par l’inconscient collectif, la femme sert tour à tour d’intendante domestique, mère et secrétaire, reproductrice et fille de joie à son mari. Le français de base ou occidental est resté macho.

            Ainsi, les jeunes femmes grandissent dans l’attente abrutissante d’un prince charmant qui ne viendra jamais. Bien que faisant de brillantes études ou occupants des postes à responsabilités, elles deviennent faibles et mentalement fragile face à l’homme.
            Chaque homme de passage qui lui sert d’alléchants bobards pour mieux l’utiliser, se transforme en idéal.
            Toute sa vie va s’organiser autour d’un regard, d’une rencontre, d’une passade, d’un amour ’compliqué’. Toute sa vie, la femme attendra. La réalisation d’une relation avortée ou une future rencontre idyllique. La carrière, les mômes, une vocation artistique éventuelle ou un engagement politico-social ne feront que meubler son existence.

            Si son attente est récompensée d’une rencontre ’heureuse’, la femme s’engagera ainsi dans une vie commune, s’encombrera vite de taches ménagères et gamins, en prendra pour 20 ans, et, une fois la crise de la 40ène arrivée pour monsieur, qui se fera la malle avec la première venue toute ’fraiche’, elle ouvrira les yeux et se demandera : ’mais au fait, pourquoi tout cela ?’ (1)

            La place de la femme occidentale, bien qu’indépendante économiquement et au début de sa vie, reste bien inférieure à celle de l’homme. Car en réalité, tout se joue dans notre inconscient.

            Les femmes sont aujourd’hui conditionnées à être les plus belles et désirables possibles, les hommes savent qu’ils n’ont qu’à se servire pour avoir celle qu’ils veulent. Aujourd’hui brune ronde et opulente, demain blonde innocente et fragile, prochainement, une tigresse exotique et sculpturale...

            Avec l’affaiblissement de l’institution du mariage et des valeurs morales ou spirituelles occidentales, plus rien n’empeche les hommes à éviter leurs responsabilités. Leur vie n’a désormais de sens qu’en fêtes et plaisirs interminables ou à alterner.

            Et c’est vrai, au fond, pourquoi être loyal, fidèle et constant puisqu’il y a tant de liberté et sensualité à découvrir dehors ? Au nom de quel principe ?

            La femme est à la fois l’outil et la victime de cette liberalisation des moeurs. En effet, à trop vouloir plaire, elle finit par se perdre. Voire, ne jamais se trouver.

            Sans le savoir, la femme est donc conditionnée par une société misogyne qui la cantonne au rôle de la boniche reproductrice et poupée barbie sexuelle. Schéma relayé par la presse féminine, les mentalités sociétales, les hommes...
            La femme ne s’en rend pas compte.

            Ainsi, la boucle est bouclée : derrière des apparences d’indépendance, la femme occidentale est profondément asservie. Au service de l’homme. Tout comme la femme l’est dans l’islam.

            Et pendant ce temps, sa vie passe.

            La politique et le pouvoir sont eux, aux mains des hommes. Des guerres sont déclenchés, les terres et les richesses des peuples du Sud spoliée, les espèces de la faune et flore, décimées, et le capital, lui, engrengé.


            Bienvenu au 21ème siècle : le siècle de la REFEODALISATION massive de la planète.

            (1) cette vision du couple ne condamne strictement pas l’engagement ou la procréation, mais simplement le désequilibre actuel qui se démarque dans les couples avec un répartition des tâches ménagères lourde pour la femme.


            • dan taneli dan taneli 22 février 2011 14:56

              Bonjour femme SAUVAGE !


              J’apprécie à sa juste valeur votre Bienvenue au 21e siècle : le siècle de la Reféodalisation massive de la planète. Cela me fait beaucoup rire ! c’est si vrai... hélas.
              Bravo pour votre réponse. Vous visez juste.
              Ah que les femmes sont intelligentes !!!
              Cela me plaît.

              Comme je le dis dans ma réponse à Parrison, vue de la Laponie finlandaise la France est un pays machiste, cela est certain et se vérifie chaque jour, aux infos et dans les diverses émissions.
              Ne parlons même pas de la politique.
              J’ai honte pour eux.

              Pour avoir parcouru divers milieux professionnels, cela a été une lutte de tous les instants.
              Etre respectée « intellectuellement » est l’équivalent des Travaux d’Hercule !
              J’ai lu ces jours-ci qu’en matière journalistique, « le poids des mots des femmes » ne vaut pas le poids des mots d’un homme journaliste. D’ailleurs il suffit de constater ; les articles qu’on peut lire ici ou là concernant « le politique » sont signés, la plupart du temps, par des hommes (connus et inconnus). Les femmes ont droit aux arts (excellent, excellent !) mais insuffisant ! 

              Effectivement nous sommes en France dans un système médiéval. A tous les niveaux de direction (hormis quelques femmes de pointe), l’on doit passer par la fourche caudine de messieurs qui vous disent qu’ils savent TOUT SUR TOUT.

              Au lieu de reconnaître à chacun, aux hommes et aux femmes, la richesse de leur particularité , de leurs idées, de leurs pensées, de mettre cette richesse en commun, de cesser ces guerres d’égos grandguignolesques, retrouver le respect d’autrui (à condition tout d’abord de se respecter soi-même).
              Le respect n’a pas de sexe. Il vaut pour tous.

              Apprendre à se respecter soi-même, c’est apprendre l’estime de soi.
              Nous les femmes nous manquons d’estime pour notre identité de femme.
              Et ce n’est pas simple après 2000 ans de patriarcat ! et d’exploitation tous azimuts.
              Notre culture est aliénante (bien qu’elle cherche à nous faire accroire le contraire)
              Nous baignons dans toutes sortes de contradictions néfastes quant à l’image féminine.
              La propagande est partout. (surtout celle concernant le prince charmant !!!).
              Et les femmes ont trop tendance à complaire aux diktats culturels masculins.

              Bien, nous avons toujours un immense travail devant nous.
              Mais pas celui de Pénélope attendant Ulysse.
              Le nôtre. Créer (ou recréer notre identité) continuer à lutter pour faire valoir nos droits
              (c’est-à-dire, travail égal, retraite égale. etc...et faire appliquer des lois qui ne sont que poudres aux yeux tant qu’elles restent dans la bonne conscience politicienne mais ne se matérialisent dans le meilleur des cas qu’un siècle plus tard !...

              Je me permets aussi « SAUVAGE »de vous indiquer ce livre formidable de Clarissa Pinkola Estès : Femmes qui hurlent avec les loups.
              Sincèrement vôtre








            • dan taneli dan taneli 22 février 2011 14:07

              Bonjour Parrison


              Merci à vous pour votre excellente réponse à mon article.
              Il y aurait tant à dire, et il existe toute une littérature (Mythologie), qui conte, raconte l’immense place et le pouvoir de la femmes dans les époques anciennes. (Grèce antique, Egypte des pharaons, la culture Celte etc...) De grandes figures féminines ont existé de tout temps. La femme était la Grande Prêtresse dans beaucoup de ces cultures. Celle qui détenait la « vision », la « prophétesse »...
              Songeons aussi à ces grandes figures telles que : Cléopâtre, Théodora de Byzance, aux reines de France, aux grandes mystiques : Hildegarde de Bingen, Thérèse de Lisieux, Sainte Thérèse d’Avila, la liste est très longue.

              Savez-vous que Grace Hooper, une américaine est la pionnière en informatique. Elle invente en 1959 le langage COBOL qui permet la programmation des ordinateurs en langage courant...
              Une autre américaine Rachel Carson à qui l’on doit l’un des textes fondateurs du mouvement 
              écologiste moderne. Elle publie en 1962 un livre considéré comme une bible par les défenseurs de l’environnement...
              Là encore la liste est longue des découvertes faites par les femmes qui changent le monde...

              Tant de choses à voir, à repenser. Plutôt que de refaire un « listing » de tout ce qu’il y aurait à changer dans les mentalités, je préfère donner quelques informations : il est vrai qu’il existe un certain manque de solidarité entre les femmes. Mais pour ce qui me concerne je n’ai pas connu cela au travers de diverses tribulations professionnelles. J’ai eu souvent à travailler avec des femmes « boss », avec lesquelles les relations étaient excellentes.
              J’ai connu (comme bien d’autres) le « harcèlement » avec des « boss » masculins, mais ce problème dans les années 70 n’était pas encore reconnu et défini comme tel.

              J’ai vécu en Finlande (Scandinavie). Pour moi ce fut un choc, une révélation.
              Là-bas, j’ai vu les femmes « Vikings » (toujours le poids de la culture). Les femmes scandinaves ont intériorisé depuis la nuit des temps leur force, leur poids dans la société, leur sentiment d’égalité avec les hommes. Cela se constate - et se sent - au quotidien. Exemple : la Finlande a une femme PRESIDENTE, les femmes finlandaises ont été les premières à accéder au droit de vote en 1906 (juste après les néo zélandaises en 1893).
              Nous les françaises pas avant 1944 !
              Egalement à prendre en compte le poids de la religion luthérienne, qui accorde à la femme une stature plus égalitaire.
              Les rapports hommes femmes, sont beaucoup plus « rudes » dirais-je, plus « brut de décoffrage » ! Contrairement aux rapports de « séduction » si prégnants dans les cultures latines qui déstabilisent les rapports professionnels car ils jouent trop souvent sur des critères physiques.
              Bien sûr comme partout des violences existent.
              Mais j’ai trouvé que les rapports humains sont beaucoup plus clairs, moins ambigüs, et surtout plus simples. On appelle un chat un chat. Evidemment c’est moins « romantique » mais on sait à quoi s’en tenir.

              Pour finir je vous recommande un livre extraordinaire (en poche).
              L’auteure Clarissa Pinkola Estès : FEMMES QUI HURLENT AVEC LES LOUPS
              Vous y trouverez une nourriture excellent pour l’âme !









              • cevennevive cevennevive 22 février 2011 15:54

                Bonjour Dan,

                Bel article, beau développement, belles idées auxquelles je souscrits pleinement.

                Dans la liste des femmes célèbres et importantes, il y a aussi les grandes voyageuses du 19e siècle ou du début du 20e : Isabelle Eberhart, Ella Maillart, Alexandra David-neel, etc (j’en oublie plein), souvent philosophes, observatrices éclairées de la nature humaine.
                Ces femmes m’ont donné une force considérable, à moi qui suis née en 1945 et qui ai toujours aimé lire les récits d’aventures.

                Vous avez raison lorsque vous parlez "du poids de la religion luthérienne qui accorde à la femme une stature plus égalitaire. Cependant, la Bible y est bien présente, et l’apôtre Paul est le plus ancien et le plus odieux misanthrope que la terre ait portée...

                Enfin, au vu des commentaires émanant sans aucun doute d’hommes, je vois que nous sommes bien loin d’être comprises quand nous parlons d’égalité. Heureusement que, la plupart du temps, nous nous comprenons entre nous !!! (hélas pas toujours)...

                Bien cordialement.

                 


              • dan taneli dan taneli 22 février 2011 17:50

                bonsoir Cennevive


                Votre réponse me réjouis. Oui oui combien de femmes extraordinaires ! Toutes celles que vous citez, je les ai lues. J’ai eu à faire un article sur la vie d’Alexandra David Neel (une très bonne biographie de Jean Chalon si je me souviens bien). J’ai lu aussi son Journal. Quel personnage !

                Je suis d’accord avec vous, il est réconfortant ce lien de complicité qui existe et subsiste entre nous. Nous nous comprenons à demi-mot, au regard échangé...

                Comme vous le dites, certaines réactions n’ont même pas besoin d’être décryptées !...


              • Sauvage Sauvage 22 février 2011 18:29

                Je savais parfaitement que je choque, cependant je n’en démordrai pas.

                Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dis : je n’ai pas comparé les indépendances économiques et institutionnelles des femmes occidentales et de celles du tiers-monde.

                J’ai comparé leur aliénation mentale et leur dépendance affective aux hommes. Qu’elles soient riches ou pauvres, d’un pays en voie de développement ou industrialisé, avec ou sans ressources, toutes vivent en fonction des désirs d’un (hypothétique) homme, mari, figure masculine dominante.

                Vous accusez à tour de bras les intervenantes de se victimiser, mais vous vous posez vous-même en posture de victime en faisant référence aux femmes prédatrice. Sans blagues, quel est le pourcentage de crimes de toutes sortes commis par les femmes et les hommes ? Dites-moi ?

                Personne n’a jamais prétendu que les femmes sont des êtres purs et innoncents.

                La femme est un être humain comme les autres. Toutefois, qu’elle soit riche ou pauvre, elle adhère, volontairement, à une propagande ‘lavage de cerveau’ commune qui en fait un être ‘faible et dépendant’ de l’homme.

                Elle a donc ‘sa’ part de responsabilité.

                N’en reste pas moins qu’on ne peut occulter le rôle et la responsabilité des misogynes en Occident et plus particulièrement en France, qui réduisent la femme à l’état d’objet, de mère ou inférieure.

                On avancera le jour où les hommes reconnaîtront, pour la plupart, profiter largement du système misogyne et patriarcal. On avancera le jour où les hommes n’auront pas honte d’avouer qu’ils n’estiment pas la femme comme leur égale. Viscéralement.

                Et je ne parle pas là du beau rôle de la mère, loué dans toutes les littératures mondiales ou de la muse artistique ou érotique. Non. Je parle de la vision, viscérale, qu’à un homme de la femme face à des responsabilités, des prises de décisions graves dans une famille, une société, un conflit etc.

                Personne ne dédouane ici la femme de sa responsabilité dans sa misère. Sauf que, jusqu’à preuve du contraire, c’est bien l’accaparement par les hommes de réseaux dans les sphères professionnelles, politiques et sociales qui maintiennent la femme dans un rôle de sous-fifre.

                Votre position me rappelle d’ailleurs celle des colons néorévisionnistes (paternalistes arrogants et criminels de hauts vols sans état d’âme, pour la plupart) , qui hurlent sur tous les toits que les noirs ont eux-mêmes vendus leurs frères, pour faire oublier l’horreur de leurs crimes esclavagistes et (néo)coloniaux … Bah voyons…

                Et dire que des français collabos ont trahis d’autres français amenuiserait-il de quelque part l’ignominie de l’Allemagne nazie dans son projet d’anéantissement de toute créature non-aryenne ?

                Pareil à ces exemples, dire qu’il existe des harpies, mégères ou criminelles chez les femmes ne réduit en rien son rôle de victime face au bourreau-machiste qu’est resté l’homme. C’est lorsque les hommes accepteront cette réalité, humblement, que les choses changeront.


              • Sauvage Sauvage 23 février 2011 13:06

                @ Snake : Navré, très cher. Godwin s’écrit avec un seul ’o’.

                Par ailleurs, je suis désolé que vous n’ayez pas su faire le parallèle entre votre approche négationniste et celle des héritiers du colonialisme français.

                C’est que les grands écarts cérébraux ne sont peut être pas à votre portée ?

                Allez hop, retour au lycée en cours de histoire !


              • Sauvage Sauvage 23 février 2011 18:14

                Eh bien vous voyez, à force d’argumenter et expliciter nos points de vue, peut être finira-t-on par se comprendre ?

                Mon commentaire ‘écarts cérébraux’ et ‘un seul ‘o’’ n’était qu’une réponse à votre expéditif  et dédaigneux ‘allez hop,  un point godwin’.

                Sans donner la définition de la loi godwin ici, vous vous permettez de mépriser l’autre par 3 mots et quelques points alors que j’avais pris le temps d’argumenter.

                Cela s’appelle du mépris de l’autre. Qui distribue le mépris ne peut se froisser de recevoir en réponse de l’humour noir. Si ? Gamineries !

                Votre seconde réponse est plus nuancée.

                Mais dans votre premier post, je suis navré, mais vous parlez bien de femmes criminelles et des nanas contentes d’être en ‘charge’ des tâches domestiques !

                Avec des arguments aussi spécieux, à quel type de réponse vous attendez-vous ? Personnellement, je n’ai entendu ce type de raisonnements que dans la bouche de misogynes. Ou hommes accusants d’une pathologie plus ou moins importante envers la gente féminine, puisque vous aimez tant ce mot.

                Pourquoi négationnisme ? Parce que toute votre démarche de relativiser, minimiser, voire apporter des contre-arguments grossiers sont la dialectique des négationnistes. Si vous n’êtes pas un macho, vous êtes certainement sophiste qui cherche à avoir raison et se démarquer là où tout le monde est d’accord sur le fond.

                Cet article parle globalement de violence de tout type, plus importante envers les femmes dans le monde contemporain.

                Mais il pointe également la violence globale des mentalités détruisant être humains et nature au profit du Dieu Fric. Donc libre à vous de venir jouer sur les mots, les données : personne n’a jamais nié les violences faites aux hommes. Simplement, le propos de l’article est de s’adresser aux femmes, de les pousser à réagir (pour leur indépendance et monde meilleur) et de condamner la misogynie de la société moderne, qui est un fait.

                Si vous avez vu quelques parts un appel à la haine de l’Homme, montrez-moi donc ces lignes ! Je n’ai personnellement vu cela nul part dans cet article, et je ne m’inscris aucunement dans le courant de misandrie que vous fustigez ! Si vous voulez parler des castratrices ou harpies, parlons-en, mais c’est un hors sujet, car ni moi ni l’auteur ne défendons ces ’régressions morales’ qu’est la sortie de la misogynie pour se précipiter dans la haine de l’homme.

                Donc on en revient on point de départ : votre interprétation et votre envie de vous démarquer. Cessez donc ces attitudes de ’mâle effarouché’ ou nombriliste qui a l’impression qu’on a envie de le ’castrer’ dès qu’on lui adresse une critique !

                Excellente soirée !


              • Parrison Parrison 22 février 2011 15:20

                Où ai-je donc lu ou entendu que les prisonniers en temps de guerre étaient livrés non pas à des hommes.... mais à des femmes.... 

                Il n’y a rien à ajouter je crois... !


                • hommelibre hommelibre 22 février 2011 21:25

                  " A l’aube des temps la Femme était LA GRANDE PRÊTRESSE celle qui avait accès aux Mystères. Pourquoi s’est-elle laissée déposséder ?« 

                  Quelle est la source de cette information ? Les preuves ? Et si cela était, en effet il faut croire qu’elle a gravement échoué...

                  Puisque l’homme est considéré comme le prédateur, la nouvelle du jour tombe mal : Polnareff, comme 5% à 15% des hommes, est abusé et bafoué.

                  http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2011/02/22/polnareff-devaste-le-choc.html

                  Je ne vais pas détailler tous l’évangile féministe misandre qui se lit ici. Juste quelques points. Un commentaire affirme : »Avec, en 2002, six femmes sur dix subissant la tyranie de leur compagnon
                  Physique, psychologique, sociale et économique".

                  La source ? Même la pseudo étude de l’Enveff n’a pas osé aller si loin. Etude d’ailleurs démontée par des féministes de premier plan comme Marcela Iacub. Voyez-vous sérieusement 3 femmes sur 5 autour de vous se plaindre d’être battues, insultées, privées d’argent ? Sérieusement ?

                  La propaganda mise en effet sur l’homme prédateur et sur une image gravement dévalorisante des femmes, supposées être victime de tout et de tout temps, incapables de dire ce qu’elles pensent. Ces propos ressortent à mon avis plus de la pathologie que de l’observation et du raisonnement réaliste.

                  Les chiffres de la violence conjugale, physique, sont en France d’environ 1,7% d’hommes battus et 2,5% de femmes battues. Soit, 40% d’hommes et 60% de femmes. (Rapport de l’OND de 2009).

                  Renseignez-vous, Messieurs, avant de vous offrir en victimes forcément coupables.

                  http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/frites-sexe-et-pouvoir-89293


                  • Sauvage Sauvage 23 février 2011 12:58

                    @ hommelibre : si l’auteur est dans la pathologie, vous, vous seriez dans le rélativisme et négationnisme du macho qui s’ignore ?

                    Je vous rappelle, que ce texte est avant tout un appel à la réflexion écrit par une femme aux femmes. Ainsi, il ne relève pas d’une étude statistique, figée mais d’une synthèse visant à réveiller.

                    Cessez donc vos batailles de chiffonnier, en accusant quelqu’un de pathologie juste parce qu’il y a une divergence de chiffre en matière de violence à l’encontre des femmes et d’hommes d’ailleurs. Car le texte pointe du doigt non seulement la violence féminine, mais la violence de la société tout court, ainsi que le laxisme ambiant.

                    1/ La femme n’est pas étrangère à sa position dans la société ou le couple, ou son aliénation. N’en reste pas moins que l’on baigne dans un système machiste fier de l’être. Combien de femmes à la tête de groupes financiers du CAC 40 pour une majorité d’hommes ? Combien de femmes à des postes clés, dans le publique ou le privé pour une majorité d’hommes ? Combien de femmes en politique pour une majorité d’hommes ? Combien la France a-t-elle eu de femme Présidente ? Quels sont vos chiffres à vous, dites moi ?
                    Non parce qu’à nous autres, ignares, point n’est besoin de chiffres pour constater que les femmes sont quasi invisibles à ces postes !

                    —> Toutes des incompétentes, c’est ça ?
                     Ou paresseuses qui se complaisent dans leurs layettes-chiffons-sentiments ?
                    Allons donc. Vous savez tout autant que moi qu’en France la femme à sa place dans les arts, la mode ou tout autre domaine divertissant, mais dès que cela touche la finance, politique, on approche de réseaux-lobbies fermement verrouillés par des croutes verreuses.

                    Qu’est-ce qu’on parie qu’elles seraient nombreuses à remplacer, de façon compétente et diplomée, un Jean Sarkozy, la vingtaine baveuse et propulsé par Papa ? Un exemple parmi tant d’autres d’un système malade de misogynie hypocrite...

                    Ne vous en déplaise.

                    2/ Avant de venir ridiculement démonter (pensez-vous) une logique de pathologie féministe radicale, apprenez donc à lire un texte, car celui-ci pointe non seulement une société machiste purulente à l’auto-défense insolente (assommante ?) mais surtout un système mercantile, irrespectueux envers la femme, certes, mais surtout envers la Nature, l’être humain et tout ce qui nous entoure.

                    Il s’agit donc bien dans ce texte de dénoncer la passivité de certaines femmes (le texte commence par ’apprenez à dire ’non’) —> en les exhortant d’arrêter de se voiler la face, sortir de la dépendance, victimisation (cours de défense) ou toute autre comportement pathologique, et la mercantilité d’un système patriarcal (ne vous en déplaise encore une fois) basé sur une exploitation maximale des humains, animaux, nature au détriment de la Moral.

                    Point donc d’angélisme. A part votre mauvaise foi et lecture détournée par votre strabisme intellectuel.

                    Décidémment, il faut même tout mâcher...


                  • Sauvage Sauvage 23 février 2011 13:28

                    N.S. « et la mercantilité d’un système patriarcal » à lire « mercantilisme » et non ‘mercantilité’


                  • dan taneli dan taneli 23 février 2011 14:36

                    A Sauvage


                    Je vois avec satisfaction que j’ai été comprise.
                    Bravo pour votre prose !

                  • FRIDA FRIDA 22 février 2011 21:52

                    Le texe est manichéen.
                    C’est vrai que les systèmes sociaux, économiques et politiques font la part belle à l’homme. Mais ce n’est pas seulement parce que l’homme seul qui l’a décidé. Loin de là, la femme se complait beaucoup dans sa soumission à l’homme et y trouve une satisfaction personnlle. un peu à l’exemple d’un couple sado-masochiste. Beaucoup de femmes encourage le machisme et la misogynie. S’il y a une solidarité féminine, il y a également une trahison féminine.
                    Dans l’édition d’aujourd’hui, il y a un article qui traite de la question posée à JLM, « pourquoi les pauvres votent-ils à droite ? » et plus généralement pour des riches ou des programmes qui vont à l’encontre de leurs intérêts. Et bien, je pense comme il l’a dit un auteur dont je ne me rappelle plus le nom, en analysant le contexte des pays d’Amérique latine, il a dit que les pauvres ne font pas confiance aux pauvres, en ont honte, ils cherchent une autre image valorisante. Un pauvre comme eux, même doué, sincère, charismatique,et défendant leurs intérêts ne fera jamais l’affaire parce qu’il porte la stigmate de son origine modeste. C’est rarissime les élus d’origine populaire. Le cas de Morales est justement un évènement à noter.
                    Donc, la femme a une vision de la vie et du monde centré sur son monde à elle, sa famille ; et elle est prête pour cela à faire beaucoup de concessions et de compromissions, si on ajoute à cela une idéologie qui l’encourage et la valorise dans ce rôle, il n’est guère étonnant de la voir se complaire dans sa situation, voire d’être la première à la défendre. Vous n’avez qu’à écouter celles qui portent le voile comment elles le justifient et comment elles expliquent leur satisfaction dans un système inégalitaire, qui n’en est pas à leurs yeux. Alors comment voulez-vous parler en leur nom ?


                    • ddacoudre ddacoudre 23 février 2011 00:12

                      bonjour dan

                      tu as tout jeté en paquet, et repris les poncifs que nous véhiculons.
                      l’humain est un animal comme les autres et dispose d’une capacité d’agressivité sans laquelle il ne pourrait survivre. comme tous les autres animaux il s’affronte dans une compétition pour la nourriture et la femelle. ceci est inscrit dans nos gènes et constitue le bagage de survie de notre espèce, même si nous disposons d’une capacité d’apprentissage par un cerveau capable d’adaptation aux événements environnementaux qui nous stimulent.
                       notre capacité à élaboré des tabou et des totems ont donné aux hommes ou aux femmes des places différente en fonction de leur particularité et des époques dans le développement de la compréhension de notre être.
                      tu sembles oublier que la femme fut adulé car elle donnait la vie, la terre fut appelé Gaïa pour cela, puis elle devint un objet de rapine pour féconder des clans ou des groupes avant que ne paraissent les premiers textes religieux ou politique (au choix) lui donnant un statut d’épouse vénérable, obligeant l’homme à l’honorer une fois par jour ou semaine (je ne me souviens plus), mais ce faisant nous entrions dans la détermination des désirs, bien au delà de nos instincts biologiques.
                      en cela nous posions l’édifice du développement des névroses.

                      l’humain n’est pas meurtrier il est agressif belliqueux bagarreur , mais en son état animalier il est incapable de tuer son semblable, c’est le jour ou il retourna son premier outil contre son semblable qui pris conscience de cette capacité, il y a 2.5 millions d’années, depuis lors nous n’avons que perfectionné l’art de nous entre tuer, et nous apprenons à tuer, même pour se défendre.
                      la civilisation a créer les conditions de cette capacité meurtrière, car le crime n’est que social.

                      aujourd’hui la technologie permet à une femme de s’estimer l’égale de l’homme, et bouscule par elle des siècles de répartition des tâches qui dépendaient justement de leur inégalité biologique, dont l’expression varie suivant les cultures, et si aujourd’hui nous constatons des manquements dans les agressions sexuelles c’est par le fait même de ces différences biologiques, les rares cas de viol d’homme sont une gageure, mais les cas de castration sont plus courants, comme ceux d’infanticides

                      certes l’homme abuse de sa biologie et l’on peut lui en tenir rigueur, mais dans des situations où la femme accède à des postes de dominant elle ne vaut pas mieux suivant les circonstances.
                      c’est à tort que souvent l’homme est montré du doigt comme mal faisant. notre civilisation que nous prenons pour le summum, ne l’est peut-être pas autant que ce que nous le pensons par rapport à de petites peuplades dont leur rituels savent parfois mieux que nous soigner les névroses totémiques.
                      je te copie l’adresse d’un article qui aide à une certaine comprehension.http://mobile.agoravox.fr/tribune-libre/article/du-rat-jusqu-a-moi-l-experience-de-67081.
                      Blog savoir - Blogs savoir sur OverBlog .
                      cordialement
                      cordialement.


                      • Sauvage Sauvage 24 février 2011 13:04

                        Vos commentaires sont illisibles, ce que je déplore fortement.

                        Du reste, j’ai résumé mon point de vue dans mon dernier post : des efforts de concision et de clarté y ont été apportés.

                        S’ils n’ont pas suffit à expliciter mon point de vue, libre à vous de vous faire la représentation que vous souhaitez de nos positions (les miennes et celles de l’auteure).

                        Les débats sont un outil formidable de la démocratie dans une optique de parfaire les mentalités, en évoluant tous ensemble.

                        En revanche, les débats ne sont pas, de mon point de vue, un lieu pour démontrer ’qui est le plus fort’ ou qui a raison.

                        Enfin, arrive toujours un moment où il faut cesser le flot rhétorique pour se tourner vers l’action.

                        Aucun débat d’idées n’a d’intérêt s’il n’aboutit pas à une action. Pour ma part, c’est une contribution de bénévole et militant associatif pour les minorités, démunis et droits de l’homme.

                        Excellente journée.


                      • hommelibre hommelibre 24 février 2011 22:36

                        @ Sauvage :

                        Apprendre aux femmes à dire non : vous ou l’auteure avez-vous été mandatées pour faire la leçon aux femmes ? Et avez-vous d’elles une opinion si infantilisante que vous croyez qu’elles ne savent pas dire non ? Les femmes savent dire non, et ce n’est pas nouveau. les femmes sont fortes, plus fortes que la caricature victimaire que vous en faites.

                        Le féminisme méprise les femmes. Il a besoin de voir en elles des victimes, par des êtres déterminés. Le féminisme réduit les hommes à des prédateurs. Les supposés prédateurs disent à ce féminisme doctrinal, victimaire et marxiste : « Dégage », comme les arabes ont dit à Ben Ali et à Moubarak. « Dégage ! »

                        Vous citez la majorité d’hommes dans les directions des entreprises du CAC 40. Vu le mépris et la honte faites à l’humanité par certains de ces dirigeants, j’en conclus que les femmes veulent être aussi haïes...

                        Au fait, les féministes ne cherchent l’égalité numérique que dans les postes à fric et à pouvoir. Elles ne demandent pas l’égalité chez les éboueurs... Marx, réveille-toi, elles sont tombées sur la tête ! Et pourquoi y a-t-il une telle majorité de femmes dans l’éducation et l’enseignement des enfants ?

                        Bref, le féminisme est bien la haine des hommes.


                        • Parrison Parrison 25 février 2011 09:48

                          Homme libre,

                          Je pense plutôt que le fénimisme mélange un peu tout... s’éparpille dans tous les sens...

                          Le mouvement a été une véritable avancée sociale pour les femmes.... Je me désole d’une certaine mode qui tend à vouloir retourner aux bonnes vieilles valeurs et à fustiger les choix qui ne vont pas dans leur sens.....

                          E. Badinter s’est fait lynchée ici même lors de la sortie de son dernier livre parce qu’elle soulignait cette tendance, ce nouveau rigorisme qui balayait les « acquis » en termes de liberté de choix.
                           Assez désolant ce côté rétrograde de la part de jeunes femmes qui lancent de nouvelles idées, combattues par le passé, sur le bonheur de laver les couches à la main... et bien d’autres... Comme si ce mouvement de libération se limitait à libérer la femme des taches ménagères.... Enfin bref... !
                          Je pense qu’il y a à l’origine de ce mouvement une forme de « vengeance » envers les hommes, basée sur des faits avérés et assez marginaux... Toutes les hommes ne sont pas des « bourreaux » et toutes les femmes des « victimes ».... on cherche trop l’ennemi ici....

                          Je ne suis pas d’accord tout simplement..... Le MLF ne doit pas être une « guerre contre les hommes » et ne peut en aucun cas espérer la gagner en renversant les rôles.....et encore moins le voir légitimé... !





                        • Parrison Parrison 25 février 2011 09:52

                          Précision...

                          en me relisant, mon texte prête à confusion...

                          Je pense que le mouvement MLF tout légitime qu’il ait été à son origine, s’est transformé au fil des ans en une sorte de « vengeance ».....


                        • Sauvage Sauvage 25 février 2011 18:05

                          Hum… Il faudrait peut-être que j’envisage de m’exprimer en chinois, puisqu’en apparence, mon français n’exprime pas mes idées.

                          Votre intervention est surtout une démonstration catégorique et quasi-haineuse du féminisme !

                          Votre rancune est telle que vous réussissez à fourrer cette haine dans un article qui se prononce avant tout contre le machisme et la violence des mœurs réels de notre société capitaliste.

                          Vous arrivez-là à faire l’amalgame entre l’envie de sortir de la misogynie et du capitalisme globalisé, donc d’en finir avec tout un système, néfaste à la nature comme aux humains, avec des féministes radicales et isolées.

                          Parce que vous croyez que dénoncer le machisme contemporain suffit à faire de quelqu’un une féministe radicale qui haie les hommes ?

                          Si l’on suit votre logique, féministe = misandre ? C’est un raccourci des plus détestables.

                          Votre étroitesse d’esprit est regrettable.

                          Pour votre information, on peut parfaitement défendre des valeurs, proches du féminisme sans être radical.

                          Pour votre information, on peut parfaitement être communiste sans être un bolchevik sanguinaire.

                          Pour votre information, on peut aussi parfaitement se dire démocrate et profondément mépriser la volonté de son peuple : les exemples de politiciens et présidents actuels ne manquent pas.

                          Pour votre information, on peut parfaitement se dire républicain et appliquer tous les jours des politiques érigeant en norme les valeurs haineuses d’extrême droite.

                          Pour votre information, on peut parfaitement se dire humanitaire sans jamais oser entraver la marche odieuse des capitaines d’industries épaulés par leurs groupes de lobbying crapuleux.

                          A l’image de tous ces exemples d’idéologies et de leurs applications, il ne suffit pas de ‘coller’ une étiquette sur quelqu’un pour prétendre ensuite connaître le fond de sa pensée et l’étendue de ses valeurs.

                          « Vous citez la majorité d’hommes dans les directions des entreprises du CAC 40. Vu le mépris et la honte faites à l’humanité par certains de ces dirigeants, j’en conclus que les femmes veulent être aussi haïes... »
                          Cette phrase est un non-sens et la preuve de votre objectivité malléable... Effectivement, ce système est haïe de tous ceux qui souffrent de privations : en revanche, dénoncer le machisme qui paralyse les sphères du pouvoir ne signifie pas vouloir être corrompu mais déconstruire ce système pour en créer un autre. La mauvaise foi ou comment se décrédibiliser tout seul...

                          Vous me rappelez tous ces hommes-‘gamins’ qui, dès que l’on parle de misogynie, vocifèrent à la victimisation, haine des hommes ou encore radicaux-extrémistes alors qu’ils baignent eux-mêmes dans une peur viscérale, individuelle et inexpliquée du mythe de la femme castratrice.
                          On a commis un crime de lèse majesté ! On a osé mettre l’homme face à ses contradictions !

                          Quelle belle chasse aux sorcières pour une fantastique occultation du débat de fond : le capitalisme globalisé et ses sbirs.

                          « Le féminisme haie les femmes ? » Je ferme les guillemets car je vous laisse la responsabilité d’une telle ineptie…

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