Bof. Ces chiffres sont sans doute faux et/ou sans signification. On ne connait pas la couleur des journalistes, et c’est bien le diable, comme le signal le commentaire ci dessus si on ne trouve pas quelques personnes colorées d’une manière ou d’une autre ici ou la. Compte tenu qu’on n’a pas le droit de faire de statistiques ethniques, on ne sait pas combien il y de noirs, colores ou autres en France, mais au doigt mouille, j ’imagine qu’on ne doit pas dépasser les quelques pour cent. Si on croise avec le fait que les journalistes sont en général issus des classes moyennes et supérieures, que les noir d’immigration récente sont sans doute au début de l’ascension sociale en France et qu’en ce qui concerne les dom tom, il n’y a pas non plus beaucoup de journalistes blanc caldoches ou guyannais, il est vraisemblable que les représentativités relatives sont en fait assez bien respectée si on tient compte de tous les critères. Mettre dans une même catégorie des français des iles, des migrants récents au français approximatif avec des enfants en difficulté scolaire, des intellectuels africains réfugiés et en faire des statistiques « raciales » n’a pas beaucoup de sens Il n’y a sans doute pas non plus beaucoup de journalistes de la presse quotidienne nationale qui soient des enfants du sous prolétariat ou du quart monde blanc. De la même façon, on pourrait s’étonner du faible nombre de patronymes portugais dans la presse nationale, alors même que les portugais constitue un des plus important groupe d’origine étrangère en France.
En revanche, si il faut établir des critères de représentativité, de représentativité, etc... pour toutes les professions et pour les journalistes en particulier, le vrai et peut etre seul scandale est que d’apres Marianne, 80% des journalistes seraient a gauche dans un pays ou la droite est majoritaire. La, on a une forme d’exclusion qui touche une bonne moitie de la population.
Par ailleurs, si de fait, la profession excluait les gens de couleur en pratique, il ne serait pas ininteressant de noter que c’est une categorie fondamentalement militante, et le plus souvent hostile en paroles et écrits aux discriminations.
Enfin, les américain ont été oblige de recourir aux quotas et autres affirmative action, parce qe, comme le montre Emmanuel Todd, ils ont antropologiquement une tendance a exclure des minorites et qu’ils ont décidé de lutter consciemment contre elle. Ce n’est pas le cas de la France. Les americains ont attendu la guerre de coree pour avoir de vrais officiers noirs. La france en avait depuis louis XV. PLusieurs generaux noirs sous la revolution. Des ministres sous la troisieme quatrième et cinquième etc, etc etc... Je vous renvoie aux écrits des soldats noirs américain des deux guerres, constatant avec surprise qu’en France, ils étaient considérés comme des hommes a part entière.
Tous les américains savent spontanement qu’Obama, blanc, élevé par des blancs chez des blancs et avec des blancs est noir. Essayez de trouver un français qui sache consciemment et sans réfléchir que Yannik Noha, un des français les plus populaire est noir !