Oui, la reconquête démocratique est une nécessité absolue.
Le recours au référendum en est une des composantes essentielles, effectivement ; il faut l’exiger.
Mais cela ne sera pas suffisant ; il faut, absolument, une VIème République ; avec modification constitutionnelle du fonctionnement des institutions :
- supprimer le présidentialisme actuellement à l’oeuvre, avec un vrai retour au parlementarisme
- des élections à la proportionnelle intégrale, pour que toutes les tendances politiques des Français aient leur mot à dire
- interdiction du cumul des mandats, et les mandats d’élus, quels qu’ils soient, limités à 2 en tout et pour tout
- instauration de réels contre-pouvoirs ; votes des lois importantes au moins aux 3/5èmes des députés, Assemblée Constituante, possibilité de plaintes en nom collectif, retour des élus devant leurs électeurs réguliers, etc....
- et, surtout, évidemment, l’indispensable réforme monétaire ; commençant par une nationalisation des banques de dépôt, la possibilité rendue aux états d’emprunter aux banques centrales, sans intérêt, interdiction aux banques d’affaires de créer de l’argent (qu’elles investissent celui qu’elles ont en fonds propres, ou l’empruntent avec intérêts aux banques centrales)
- et, refus de la dette ; nous avons déjà remboursé suffisamment largement, avec les intérêts ; l’Argentine l’a fait en 2002, il ne lui est rien arrivé, et sa situation, aujourd’hui, est nettement améliorée par rapport à avant.
C’est une véritable révolution pacifique et citoyenne dont nous avons besoin ; avec un réel protectionnisme, mais sans repli autarcique, qui n’arrangerait rien, et nous laisserait en proie aux vautours de la finance, avec une monnaie trop faible.
Ce mouvement de réforme monétaire peut très bien partir d’un pays (le nôtre), et faire tâche d’huile, dès qu’il sera démontré qu’il met fin aux abus du capitalisme mondial ultralibéral, et opère une plus juste redistribution des richesses produites, vers les citoyens.
Plus de démocratie, plus de justice ; ce sont les objectifs à mettre en oeuvre le plus vite possible.
S’il faut, pour cela, une mobilisation populaire, comme dans les pays arabes, nous ne devons pas hésiter à manifester solidairement, pacifiquement, notre détermination.
C’est par le poids du nombre, la force du peuple solidaire, que pourront s’opérer ces changements.
Les partis qui présenteront des candidats aux élections doivent inscrire ces réformes dans leurs programmes, s’ils veulent que les citoyens votent pour eux.
Mobilisation, donc, et solidarité.
En attendant, pour le 1er Mai, énorme rassemblement de tous les grugés du système devant l’Elysée et alentours, avec un mot d’ordre : SARKOZY, DÉGAGE !!